Revenons en 1920... Nostalgie, ou pas ?

Ni l'époque, ni l'armée n'étaient tendres avec les individus.
Comment pourrait-on penser qu'elle le soit avec les chevaux ?

Bien que malmenés, et probablement éperonnés, on ne peut que rester sur le cul en voyant comment s'entrainaient les cavaliers militaires de terrain : https://www.youtube.com/watch?v=nOyvimZuF5o

Évitons d'être trop admiratifs, la vidéo ne montre pas les probablement nombreuses chutes fatales pour les chevaux et sans doute aussi pour les hommes...

autre temps autres mœurs. Je me souviens des histoires contées par mon pépé. Le cheval mobilisé qui faisait vivre la famille, on attelait alors une vache. La vache une fois usée servait de vivres de longs mois pour toute la famille, on mangeait même la tétine qui paraît-il est dég****se!
La plupart des paysans qui pouvait se permettre d'avoir deux chevaux étaient "Dragons" (cavaliers à cheval, fierté de la Suisse et unité démantelée dans les années 70). Le "boutz" (le cheval du dragon) était réservé aux travaux légers et personne ne pouvait le monter, il avait une meilleure vie que ses collègues civils qui en plus de travailler la semaine servaient de montures aux enfants le dimanche et menait tous les jours le lait à la laiterie. Souvent ils avaient des noms basiques, chez nous l'alezan s'appelait le Rouge et la jument Bichette, il y a eu des générations de "Rouge" ou "Bichette". Les sujets rétifs ou fenéants partaient illico en saucisses. Ils étaient en stalle et 2 fois par jour ils étaient sortis pour aller s'abreuver à la fontaine. (On parle des années 50-60, pas si longtemps donc). Mon pépé après 40 ans avait toujours l'œil humide lorsqu'il racontait qu'il est partit à la boucherie avec le vieux attelé et le jeune en dextre et revenu qu'avec le jeune attelé... de manière crue le revenu de la viande de l'un finançait l'achat de l'autre. Les juments poulinaient et continuaient à travailler, le poulain attaché au licol. Autre vie, les gens de la terre aimaient autant leurs animaux qu'actuellement, mais n'avaient pas les moyens de les garder ou de les laisser au repos. La médecine vétérinaire n'était pas aussi poussée, un cheval malade (coup de sang fréquents) subissait des saignées et apparemment ça marchait assez bien. On soignait préventivement avec de nombreux remèdes de grands-mères (gnôle pour une vache qui gonflait ou émulsion pour éviter les coliques). Par contre je pense qu'il n'y avait pas autant de problèmes de comportements et tares (animal éliminé), peu d'animaux abattus de pathologies, peut-être des boiteries légères qu'on soignait sinon on ne gardait pas un animal boiteux ou qui n'arrivait pas à se déplacer, toujours cette vision de rentabilité et coûts qu'on oublie actuellement, puisque le statut du cheval a passé à animal de loisirs, (se qui n'empêche pas le bon sens de nos aînés).

des chevaux capables d'aller à la guerre quoi...   malgré l'assiette extraordinaire des cavaliers certains devaient aussi se tuer dans ces entraìnements?

J'ai aussi trouvé celle-ci : https://archive.org/details/queerosities_diving_horses

Je vais daredare creuser une piscine et ériger un tremplin pour faire plaisir à mon Didi !

ça existe toujours au US évidemment

mon dieux, pauvre bête !!

J'ai vu la vidéo de l'entrainement militaire sur Facebook... Je l'ai regardé plusieurs fois tant ça m'a impressionné! C'est un mélange de courage et d'inconscience.
Un entraînement à l'image des guerres, tu marches ou tu crèves!

Chamarel, ton témoignage sur la vie des chevaux de l'époque m'a intéressé.
C'est vrai qu'en Suisse, j'ai toujours entendu dire que la sélection (en particulier dans les élevages) était rude.
C'est dur mais ça permet à ton pays de ne proposer que des chevaux de qualité, que ce soit physiquement ou mentalement.
Et j'ai la chance de posséder un franche-montagnes qui vient directement de chez toi!

Juliette se sont vraiment de super chevaux  malheureusement notre unique race de trait léger est en danger, la nouvelle loi sur l'aménagement du territoire n'autorisera plus l'élevage à moins de 40 ha, beaucoup de paysan n'ayant que deux juments n'auront plus le droit de détenir des chevaux...

Encore une loi insensée!!!

Chamarel, ton histoire me fait beaucoup penser à celles que me raconte mon grand père.
 le poulain qui suit au travail des champs. 
les chevaux à l'écurie et sortis pour boire et pour travailler.
dire qu'ils avaient 16 litres d'avoine par jour au moment du travail dans les champs ou dans les vignes.un travail très rude, pour les hommes comme pour les chevaux.
par contre jamais il n'a emmené un animal lui même à l'abbatoir. c'est le marchand qui venait reprendre le cheval, comme il vient aujourd'hui pour emmener les vaches.

et comme tu le dis, chez toi presque chaque fermier a sa jument poulinière il parait. si cette loi passe comme tu dis ça va etre la fin du FM parce que chez toi 40 hectares ça se trouve pas sous le sabot d'un cheval !