Un Petit Topo sur ces précieux éléments.
www.oligomed.com/guide_oligotherapie.pdf
Une thèse qui explique pourquoi un sol peut avoir des différences en contenu d'oligos et donc produire des plantes carencés et donc un fourrages ou des prairies carencés...
http://www2.vetagro-sup.fr/bib/fondoc/th_sout/dl.php?file=2008lyon099.pdf.
La domestication engendre du stress...
Le stress:
Endogènes ou exogènes, les causes du stress sont multiples et nombreuses.
Citons à titre d'exemples :
- tous les traumatismes physiques (blessures, brûlures, coupures,...)
- toutes les perturbations sensorielles (bruits, odeurs, ...)
- toutes les situations où intervient un facteur psychologique fort, qu'il soit positif ou négatif (peurs, contraintes familiales, relationnelles, professionnelles, ruptures, maladie, deuil, mais aussi mariage, naissance, déménagement...).
Chacun, bien sûr, possède sa sensibilité propre, sa nature et son terrain, qui expliqueront des seuils et des intensités de réponses différents.
En général, on observe trois phases successives : la réaction d'alarme très fugace permettant d'analyser la situation est suivie par la phase de résistance plus longue, puis par une réponse d'adaptation (retour à l'homéostasie, disparition des éventuels symptômes). C'est la "bonne" réponse de stress, qui aboutit à un épanouissement de l'individu. Psychologiquement, l'expérience est positive, biologiquement la sécrétion hormonale est adaptée.
Mais, si les mécanismes d'adaptation sont dépassés, l'organisme atteint alors la phase d'épuisement organique. C'est la "mauvaise" réponse de stress, syndrome de désadaptation, qui s'accompagne d'anxiété, nervosité, ruminations psychologiques, et provoque une sensation de détresse et un vieillissement prématuré.
Le point de départ est cérébral. L'information du stress arrive au cerveau.
De là, deux voies d'évolution sont possibles :
- la première "stress aigu" se rencontre chez les individus à caractère dominant ou qui gardent le contrôle de la situation stressante
- la seconde "stress chronique" apparaît plutôt chez les individus à caractère dominé ou qui perdent le contrôle de la situation stressante.
Le stress aigu : une réponse adrénergique
Dans le premier cas "stress aigu" on assiste à une poussée de sécrétion d'adrénaline. L'hypothalamus est activé puis, par la voie du sympathique, la médullo-surrénale stimulée. Cette réponse adrénergique provoque une réaction défensive d'urgence (l'adrénaline agit sur le cœur, les muscles et le foie : elle provoque aussi une libération de sucre). C'est la fuite devant l'agent stressant, ou le combat contre cet agent. L'individu tend à vouloir conserver le contrôle de la situation, par la force s'il le faut, ou bien préfère s'enfuir pour éviter la destruction.
Des expérimentations récentes tendent à démontrer l'existence d'une seconde "cascade" de réactions dans cette même voie. Elle mettrait en jeu une production importante d'acétylcholine, laquelle stimulerait les ganglions nerveux du système nerveux autonome qui, à leur tour, produiraient alors de la noradrénaline.
Le stress chronique : une réponse cortisolique
La seconde voie "stress chronique" produit du cortisol en abondance. L'activation de l'hypophyse entraîne une sécrétion d'ACTH qui stimule la cortico-surrénale, d'où une réponse cortisolique. Cette réponse correspond à une adaptation en forme de soumission face à l'agent stressant ; l'individu ne fuit pas et ne combat pas, ou bien très peu et insuffisamment pour neutraliser l'agent stressant, il tend à "accepter" la pression.
C'est une situation potentielle "d'inhibition d'action" comme l'a très bien expliqué et démontré Henri Laborit (Eloge de la fuite et Mon oncle d'Amérique) qui peut s'auto-entretenir (tant dans ses composants psychologiques que dans ses composants physiologiques).
Les mauvaises réponses du stress sont donc liées à l'emballement de la réponse d'adaptation qui, à la longue, génère des pathologies fonctionnelles puis organiques. L'organisme s'épuise dans une tentative répétée et inefficace d'adaptation et de retour à l'homéostasie et
les emballements sécrétoires sont responsables de carences en vitamines et oligo-éléments.http://e-learning-formation.com/plateforme/formation/local/cerfpa/biotherapie/Mod2/11/terrain-neuro.html
Bon, j’arrête là.
Vous aurez compris (peut être... ) pourquoi j’insiste tant sur les oligos????