Besoin d'aide, cheval naviculaire

Bonjour tout le monde !!!
Même si je n'ai pas beaucoup posté ces derniers temps, je ne change pas mon petit rituel quotidien pour suivre les articles ...

Cette fois j'ai besoin de vous svp !!!
Le problème est en deux temps.
J'ai besoin de savoir quels sont les recours possible pour rendre un cheval lorsqu'il y a achat d'un cheval révélé plus tard naviculaire, et ensuite est ce que le pieds nus peut "sauver" un naviculaire, comment appréhender ce problème etc ...

Histoire et contexte :
Mon amie a acheté un cheval. Elle a payé ce cheval à une monitrice qui le vendait pour le propriétaire de l'époque. Donc elle a fait l’intermédiaire et encaissé le chèque. Il y a eu une visite d'achat (sans radio) qui a déclaré le cheval apte.
Mon amie réalise aujourd'hui qu'elle n'a pas de contrat de vente ni de facture. Juste paiement et échange de la carte de proprio.
L'achat a été fait le 1er juin.
Cette semaine le véto est passé à cause d'une légère boiterie qui traînait depuis 15 jours, a fait des radios : verdict : cheval déclaré naviculaire ...

Donc voilà je reviens vers vous pour vos conseils (j'ai pas tout compris sur les texte du code rural etc ... on parle pas de naviculaire), expériences avec chevaux naviculaires etc ...

Bien évidemment inutile de reprocher le fonctionnement de la vente, l’intérêt des contrats et visite complète véto, je pense que là tout est bien compris ...

Merci beaucoup pour la rapidité de vos réponses !
Bisous

Bonjour,

Il peut y avoir recours à condition de prouver 1/ que le cheval était atteint du syndrome (preuve antérieure à l'achat) et 2/ qu'il y a bien eu achat. Sans radios préalables et sans contrat, malheureusement je ne pense pas qu'il y ait de solution satisfaisante pour l'acheteur.

Le syndrome naviculaire peut, dans certains cas, trouver des solutions : ferrures adaptées, traitements par infiltrations sont les plus couramment utilisées, et bien sûr un travail adapté.

L'un de mes chevaux est atteint d'une forme très agressive du syndrome (déclaré à 8 ans, il en a aujourd'hui 10) : les ferrures orthopédiques n'ont été d'aucune utilité, les infiltrations n'ont eu aucun effet,... Mon vétérinaire m'a bien parlé d'une opération consistant à sectionner les nerfs conducteurs de la douleur, mais pour me la déconseiller (trop de risques : le cheval ne sentant plus la douleur, risque de forcer sur le membre et d'aggraver son état, etc...).

Actuellement, ce cheval vit au pré collectif toute l'année, est soigné à l'harpagophytum (phytothérapie, anti-douleur léger) qui semble le soulager légèrement. Il est pieds-nus (pieds petit à petit taillés pour soulager les articulations, bien meilleurs résultats qu'avec des fers) et suit de courtes cures d'anti-inflammatoire basique (equipalazone) en cas de fortes crises. Il reste montable, mais à petites doses et sur des exercices réfléchis, certains étant vraiment déconseillés.

Je vous souhaite sincèrement de trouver des solutions à tous ces soucis, car malheureusement ce genre d'histoire est une monnaie trop courante dans le milieu équestre.

Concernant la vente, l'annulation de la vente etc, je ne pourrais pas t'aider, la France et la Belgique n'ont pas les mêmes lois...

Par contre, concernant le syndrome naviculaire, je peux parler. Je ne suis ni véto, ni MF, pas encore pareuse, juste cavalière et proprio depuis très longtemps. Beaucoup de chevaux, déjà très tôt, très jeunes, ont des lésions, ne fût ce minimes au niveau de l'os sésamoïde. Certains n'ont que très peu de lésions et boîtent énormément, d'autres ont des lésions plus importantes et ne boîtent pas.

Les vétérinaire, souvent de bonne foi, incriminent tout de suite le syndrome naviculaire pour expliquer les boîteries, et ce dès qu'ils découvrent des lésions sur des radios, pire juste grâce aux tests de flexion. Etant donné qu'ils sont persuadés que c'est ça le problème, il n'y a rien d'autre à faire que "ferrage orthopédique" , "donner des anti-inflamatoires", "faire des infiltrations" avec je ne sais quel produit et puis "sectionner le nerf" pour finalement dire "je ne sais plus rien faire, le mieux serait de l'euthanasier", le pire c'est qu'ils en sont persuadés, c'est ce qu'ils ont appris et je ne leur en veux pas, c'est malheureux, c'est comme ça.

Je n'ai pas non plus la solution miracle, mais souvent un défaut d'applombs peut engendrer des douleurs au niveau naviculaire, mais des défauts d'applombs peuvent être corrigés par un parrage de bonne qualité et surtout un parrage très régulier à courts intervales de 3 à 4 semaines, moins si nécessaire. Accompagner ce travail par un renforcement de l'articulation et éventuellement ponctuellement un anti-inflamatoire pour enrayer l'inflamation (et la douleur par la même occasion, mais attention, le cheval pourrait se blesser vu qu'il ne sent pas la douleur)

si tu arrive a savoir et a prouvé que la proprietaire du cheval savait avant la vente que le cheval etait naviculaire ou un probleme de boiterie tu pourra faire annuler la vente pour vice caché