boots jogging

je m'adresse aux pros ou aux personnes ayant eu expériences avec ces nouvelles boots pour chevaux fourbus,ou ayant mal aux talons,ou ayant des fourchettes en mauvais état...Qu'en pensez vous?...

http://www.sosabots.com/produits.php?modele_d=112

Mon ex naviculaire ne l'est plus en grande partie grâce à ces boots (d'autres auraient pu faire l'affaire) il faut toutefois savoir que seules elles ne résoudront pas tous les problèmes, il faut confectionner des semelles (pads) adaptées au cas considéré (celles du commerce ne valent rien....).
Elles m'ont aussi servi d'aide aux pieds encastelés de mon PS.
Ainsi qu'à corriger la descente distale de mon SF (c'est pas fini, mais ça prend forme !).

J'ai une paire de Jogging performance à vendre 100 euros (179 chez SolySombra), portées une seule journée ( mauvais choix de taille, tout le monde peut se tromper, et il faut composer avec la longueur et la largeur du sabot...), taille 15, il faut un grand cheval !

Pour quelles raisons les semelles vendues par le fabricant des boots ne valent rien ? Quels matériaux faut-il utiliser pour fabriquer une semelle efficace ? Et comment déterminer la meilleure forme de semelle en fonction du problème du cheval ? J'ai aussi un naviculaire, je suis donc très intéressée !

Les semelles vendues dans le commerce (celles que j'ai essayées toutefois...) s'écrasent tout de suite et deviennent sans intérêt au bout d'une demi-journée.
Je confectionne mes semelles simples à partir de tapis de gymnastique, et elles ne servent qu'une fois (comme celles du commerce, mais pas au même prix !).
Pour les cas plus complexes, j'utilise un plastique semi dur et je fixe les surépaisseurs désirées par une sorte de couture réalisée avec un fil de cordonnier et une perceuse (pas facile à décrire).

Le but étant d'obtenir que le cheval ait suffisamment de confort pour cesser de poser en pince et stimuler toute la partie arrière du sabot, laquelle est généralement sous-développée (fourchette, cartilages, coussinet, vascularisation...) ce qui entraine la pose en pince, laquelle entraine l'atrophie de ces structures et la surcharge de l'appareil naviculaire.

Tout ceci ne suffit pas, il faut aussi adapter l'environnement (chemins obligés, gravier...etc) et le parage.

Notre naviculaire qui passerait maintenant une visite d'achat sans problème, dixit le véto : https://www.youtube.com/watch?v=oYMZOuhQbpM

Même les semelles vendus par le fabricant de la jogging ne tiennent qu'une journée ?
Mon naviculaire à moi (surnommé Spanghero par mes amis à cause de tous ses problèmes) allait mieux depuis quelques mois grâce au podologue et à l'osthéopathe. Depuis quelques jours il boite à nouveau. Comme il a des arrières de fourchettes en très mauvais état et que la boiterie est apparue le lendemain du parage, je me dis que la matière enlevée lors du "nettoyage" de la fourchette l'a sensibilisé plus que prévu. Les symptômes du syndrome naviculaire sont donc réapparus. Je ne suis même pas sûre de la logique de mon raisonnement, mais il faut bien que je me débrouille.
J'avais donc dans l'idée de lui acheter des boots type jogging ainsi qu'une semelle pour le soulager au mieux, l'aider à appuyer sur son talon, etc. Dans son cas, à votre avis, aurait-il besoin d'une sur épaisseur ? A quel endroit ?
D'après ce que j'ai pu lire , les joggings peuvent être portées toute la journée. Mais comment ça se passe avec la boue que l'on a en ce moment ? Elles tiennent bien ? Sont elle mouillées à l'intérieur ?
Merci beaucoup pour vos réponses !

Les semelles, du commerce ou non, s’affaissent vite et sont transformées en une sorte de feuille de carton, c'est pourquoi je les remplace tous les jours.
La confection de semelles simples est aisée dès lors que l'on a fait un gabarit, il suffit de le suivre avec un cutter sur une surface semi-dure (en bois par exemple ou mieux une planche à découper culinaire en plastique blanchâtre du commerce).

Je mets les boots le jour et les retire la nuit: pour changer les semelles, pour ôter les corps étrangers qui ont pu se glisser à l'intérieur et pour éviter que l'humidité engendrée ne ramollisse trop les cornes.
Il faut que les semelles permettent à la fourchette d'avoir un appui ferme quand le pied se pose, mais n'exercent pas de pression continue: c'est pourquoi je doublais mes semelles en mousse d'une structure plus dure quand la fourchette était très déficiente.

C'est le système combiné de pression-relachement qui engendre la pousse de la corne et des autres structures.
Votre podologue doit savoir quoi faire (en tous cas, il devrait) avec les boots... Il ne faudrait pas que le syndrome soit du à une faible épaisseur de sole, ou à une descente distale (les deux étant souvent combinées, j'en sais quelque chose !) auxquels cas, les parages se font de façon différente.

La boue pose problème, d'une part, elle salope les chaussures qui sèchent lentement, d'autre part elle stimule peu de par sa mollesse, ce qui rend les chaussures indispensables !
L'idéal serait d'avoir plusieurs paires de façon à relayer d'un jour sur l'autre, mais au prix ou est le beurre !


Si vous lisez l'anglais, je puis vous conseiller quelques bouquins, le syndrome naviculaire a des formes et des causes très diverses et c'est un peu compliqué quand on ne sait pas de quoi il retourne...
Et ici même, il y a quelques professionnels qui semblent compétents (quoique je n'entende pas souvent parler de l'utilisation de boots en réhab...).

J'essaie d'ôter le moins de matière possible à la fourchette si elle se trouve en dessous du niveau des talons, c'est contre-productif... la boiterie consécutive au parage laisse à penser que votre pareur est un peu fébrile !
Bref, rien n'est simple !

C'est vrai que rien n'est simple...
Merci beaucoup pour ce partage d'expérience. Je vais m'inspirer de votre façon de faire. Le côté "MacGyver" en moins, malheureusement ;-)
Effectivement, ça semble un bon compromis de poser les boots seulement le jour. Je n'y avais pas pensé...
Pour la lecture sur le syndrome naviculaire, j'ai lu tout ce que j'ai trouvé en français. En anglais ça va être trop dur pour moi.
Je ne connais pas la cause du syndrome naviculaire de Spanghero, les vétérinaires ne donnent pas ce genre d'explication. La pareuse n'ont plus. Est-ce qu'une infection chronique de la fourchette pourrait l'expliquer ?....
Ma pareuse ne travaille pas avec des hipposandales, en tout cas elle ne m'a pas proposé leur utilisation. Donc je ne pense pas qu'elle puisse me conseiller... De plus elle ne se sent pas très concernée par cette boiterie ! L'erreur est humaine... Jusqu'à présent elle n'a fait que de bonnes choses pour lui.
Pour les tapis de gym, vous prenez le modèle de base dans un magasin de sport ?

Le syndrome naviculaire est un ensemble de symptômes dont le principal est un inconfort de la partie arrière du pied entrainant une boiterie, un inconfort et une pose en pince.
Cet ensemble de symptômes peut être entrainé par une infection de la fourchette, à mon avis, par contre une "infection chronique" n'a pas de sens, l'infection se soigne, quand bien même ce serait long...
Il va peut-être falloir penser à changer de pareuse ? non ?
Elle ne fait sans doute que du parage d'entretien... ma foi !

Pour le tapis, le modèle de base convient, il suffit que la mousse soit ferme.

Pour l'infection fourchette, j'applique le protocole suivant: nettoyage et bain de pied de 15 minutes dans une (ou deux, c'est mieux !) sandale vétérinaire ( http://www.kramer-equi.fr/Hipposandale-v%e9t%e9rinaire-.htm?websale8=kraemer-pferdesport.14-FR&pi=430554&ci=252376&prod_number=430554&Ctx=%7Bver%2F8%2Fver%7D%7Bst%2F3ec%2Fst%7D%7Bcmd%2F0%2Fcmd%7D%7Bm%2Fwebsale%2Fm%7D%7Bs%2Fkraemer-pferdesport%2Fs%7D%7Bl%2F14-FR%2Fl%7D%7Bsf%2F%3Cs1%3EHipposandale%20v%E9t%E9rinaire%3C%2Fs1%3E%2Fsf%7D%7Bmd5%2F0fd6e515ecfb2358db821cc4696953c5%2Fmd5%7D ) avec le mélange suivant : 400 ml eau- 200ml vinaigre de cidre- 15 gr sulfate de cuivre - 15 gr sulfate de zinc (ou plus simplement 1/3 liqueur de Vilatte - 2/3 eau ).
Après séchage du pied, application de NT dry (http://equusimports.co.uk/NT-Dry ) que je fais pénétrer dans tous les interstices, à l'aide d'un petit tournevis coudé et meulé en forme de spatule (Mc Gyver !)...
L'idéal étant de le faire tous les jours.

Vous savez tout !

http://www.soinscheval.com/index.php?page=shop.product_details&flypage=flypage.tpl&product_id=293&category_id=18&option=com_virtuemart&Itemid=1

je les trouve bien,mais le prix  

mireille a écrit:

http://www.soinscheval.com/index.php?page=shop.product_details&flypage=flypage.tpl&product_id=293&category_id=18&option=com_virtuemart&Itemid=1

je les trouve bien,mais le prix  

On en trouve maintenant de moins chères, mais il est impératif que la semelle soit souple pour permettre une déformation de la boîte cornée, qui seule entrainera une restructuration des parties atrophiées...
Je continue avec celles-ci, pas envie de faire des expériences malheureuses...

Merci pour tous ces conseils, Batbatheni.
La commande des boots est en cours. Je vais commencer les bains de pieds.
Dans un premier temps ce sera dans un seau, si mon pépère veut bien.
La pourriture de fourchettes m'a été signalée il y a grosso modo une année, au moment du passage maréchal vers pareur.
Mais il est quasiment certain qu'elle était présente depuis bien plus longtemps. Simplement le maréchal ne s'en inquiétait pas.
Depuis de longs mois je tente de soigner cette pourriture sans succès. Je dirais même que la situation se dégrade.
Il faut dire qu'en ce moment, dans ma région, les conditions sont très dures pour les pieds des chevaux au pré...