La gestion du cheval dans notre monde moderne !

Bonjour,

J'ouvre un sujet, qui as deja du être abordé par bout, mais qui je souhaite développer largement et avec les différentes méthode et avis.

Ce sujet s'adresse aux particuliers, éleveurs, etc...

Comment gérer le cheval afin de lui apporter tous ce dont il a besoin, sans ce ruiner ?

C'est une question utopique certes, mais essayons de nous approcher d'une réponse

J'ai deja largement étudié la question, mais j'échappe certainement encore à beaucoup d'info, et c'est pour cela que je souhaite partager avec vous.


voici quelques questions auxquelles je cherche réponse, et je pense beaucoup d'autres personnes:


Quel est le terrain idéal ? Comment le préserver ? Comment supprimer ou éviter les refus ? Semer son terrain pour combler les besoins du cheval ? Foin, paille herbe quel juste milieu ?

Si vous connaissez aussi des livres sur la question, vidéo, blog, site article etc... c'est le bon endroit.

La paddock paradise est bien pour les pieds, ok mais niveau alimentation ?

En sommes je cherche un mixte entre le paddock paradise et un terrain ou mes chevaux trouverons tout ce qu'il faut, sans pour autant être oblié de les nourrir en foin et complément toutes l'année, peut ton semer ou laisser reposer les terrains, existe t-il des méthodes spéciale pour aider les terrains ?

Faire son foin est-il rentable ou laisser manger les chevaux librement ?

Merci de votre participation.

Vaste problème !
Auquel nous sommes confrontés: faire son foin prend du temps, il faut investir en matériel et les résultats sont tributaires des intempéries et de la capacité de stockage... Nous avons décidé de cesser ce cirque et d'en acheter à notre voisin.

Le paddock paradise : suivant le terrain, il ne doit pas (et ne peut pas toujours) être pris au pied de la lettre...
Nous avons fait des aménagements qui restent inutilisés pour diverses raisons, l'hiver pluvieux nous amène à revoir certains d'entre eux.

Éviter les refus revient à replanter les pâtures avec les herbages appropriés, et savoir lesquels !
Les traités que je connais sur le sujet sont américains, canadiens ou encore australiens, avec des références pour un climat donné... bref, pas simple non plus, et coûteux aussi: traiter, labourer, préparer, semer plusieurs hectares (même un seul !), ça ne se fait pas à la main !

La question est la même pour le foin; nous leur donnons du foin pour ruminants, ce qui n'est sans doute pas ce qu'on peut faire de mieux...

Pas de réponse simple, donc, suivant le terrain, sa nature, la région et son climat, les chevaux, leur utilisation, et plusieurs autres paramètres, les solutions seront différentes...

Pfff !

Oui exact, je vois que nous rencontrons exactement les même problèmes, les traités sur la questions américains j'ai, et comment les adapter ???? il faudrait avoir un spécialiste de la question par ici !
je pense par contre à une alternative, utiliser les chevaux pour ne pas investir dans du matériel lourd pour semer du moins... cela fait un soucis en moins. Vive la traction animal

Pour ce qui nous concerne, nous avons déjà un tracteur et une faucheuse à segments.
Investir dans l'achat, l'entretien et autres pour un cinquième cheval (il faut un cheval spécialisé pour faire ça !) et un matériel qui ne se fait plus, cheval que de surcroit que nous ne saurons sans doute pas mener...
Assez de soucis comme ça, je garde mon tracteur pour les terrassements, je laisse la faucheuse dans son coin au cas ou... et j'achète le foin au voisin !

Pfff !

Pour te répondre, entant que professionnelle je peux te dire que OUI on peut nourir un cheval e t le garder proprement sans se ruiner.

MAIS;  il faut cesser de céder à toutes les modes et toutes les sirènes de compléments et autres poudres diverses qu'on nous vend. Déja là tu économises jusqu'à 30 % sur ton alimentation et tu ne perdras rien en qualité.

-le PRE est un excellent choix, le cheval s'y est adapté; mais il faut un pré de qualité. Le "paillasson" bien jaune que l'on voit l'été partout, n'apporte rien de plus que la paille (il faut donc donner du foin ou du grain sinon le cheval maigrira). La lande convient uniquement à des chevaux rustiques.

Tu peux utiliser une prairie permanente ancienne, en Mayenne ça doit se trouver à louer !
Semer une prairie est possible, avec 5 espèces au départ au bout de 2 à 3 ans tu auras une multitudes de choses dedans.

Mais voilà, semer comme entretenir un pré coute cher et demande du matériel (un cheval léger ne peux pas tirer la herse !!)

Quoi qu'il arrive une bonne pratique consiste à découper le pré en petites parcelles que le cheval paturera 5 jours pour la raser, et qui sera ensuite laissée au repos 3 semaines. C'est expliqué dans de nombreuses publications francaise des chambres d'agriculture.

Le foin et la paille viennent en complément lorsque l'herbe devient trop pauvre ou  rare; foin pour cheval exigeant, paille pour cheval rustique.

Si ça ne suffit pas, ou si le paturage est médiocre; complément à évaluer entre les céréales germées ou trempées, et/ou les granulés de qualité, sans sous produit ni mélasse

Ah oui, le paddock paradise. Je n'en ai pas de "vrai" car c'est beaucoup de complications. Mais l'idée n'est pas bête pour ceux qui n'ont pas de pré et pour entrainer les pieds.

Dans mon idée je garde mes chevaux en foret l'hiver (pour ne pas défoncer les prés) dans des parcelles de 6000 à 12 000 m2, mais abri, ratelier à round baller et abreuvoir sont très éloignés les uns des autres et obligent donc les chevaux à gravir des pentes par ex.

Par ailleurs il y a le paddock + un pré + parfois un deuxième paddock par alternance, cela permet de reposer le terrain (2 mois c'est l'idéal pour le pré en hiver, et plus pour le paddock).

du coup je ramasse le crottin dans les parcelles et les zones les plus fréquentées, dans le pré jamais (je herse à la place: engrais)

pour ma part je resème les paddock sans matériel 
Je met met 7 chevaux dans un paddock de 1500m² par temps de pluie 
je les fait jouer
donc il griffe le sol puis je sème a la mains et les laisse 3-4 jours avec leur pied ils vont enfoncer la graine dans le sol

oui c'est une astuce pratique pour les toutes petites surfaces ;-)

pour les grandes surfaces, je le fais aussi mais je triche, je divise la grande surface en petite donc les chevaux passent de paddock en paddock dans la grande surface
une fois fini je retirer les clotures et lorsque l'herbe a pousser  a plus de 20cm je broye une premiere fois avec un giro broyeur avec un moteur indépendant que tu peux faire tracter par une voiture, attelage, quad, ....
sa prend du temps, mais le temps c'ets de l'argent, je fais donc des economie mais je passe moins de temps a faire autre choses

Bonjour, pour ma part, cela fait 35 ans que nous avons des poneys et chevaux dans le même pré (qui s'est un peu agrandi au fil des années et de la croissance du troupeau). Ils sont au pré (pas en paddock mais de grandes surfaces d'au moins 1ha et souvent totalité du pré de 5ha)toute l'année, hiver comme été avec un abri toujours disponible mais dans lequel ils ne vont jamais sauf pour se protéger des mouches et autres insectes durant les grosses chaleurs. Nous complémentons en foin pendant les mois froids d'hiver durant lesquels l'herbe ne pousse pas et le pré ressemble davantage à un champ de boue qu'autre chose... Il faut préciser que nos poneys et chevaux sont rustiques et que nous sommes situés en Normandie (donc pas des conditions climatiques extrêmes et bons herbages dès que l'herbe pousse), c'est donc normalement la seule alimentation que nous leur donnons lorsque tout va bien. Nous complémentons les futures mamans pendant l'hiver ainsi que ceux qui rencontrent des problèmes de santé mais dès que l'herbe pousse, oh miracle, tous les problèmes d'alimentation et de santé se résolvent d'eux-mêmes !! rien ne vaut de la bonne herbe pour un herbivore comme le cheval !!
Quant au paddock paradise je suis plus pour l'aménagement des zones de fort passage (accès à l'abri, à la barrière, au point d'eau et de nourriture) tout en leur laissant le plus d'espace possible car je suis persuadée que la vie en groupe, et en grand groupe, est un facteur d'équilibre pour le cheval.
Pas de couverture, pas de protection à outrance, ni de complémentation ni même d'entretien (mais pour cela il faut un herbage suffisant).
Nous fauchons les orties (dès qu'elles fânent ils les mangent et c'est très bon pour eux, pareil pour la bardane) et nous avons arrêté de faire notre foin cause manque de machines, nous l'achetons à des voisins...!!!
Voilà, jusqu'ici tout a très bien fonctionné ainsi, sauf cet hiver qui a été bien trop humide et bien trop longtemps et au cours duquel, pour la première fois depuis toutes ces années nous avons été contraints de protéger et de complémenter bien davantage... !!

CENTRE D’ECO-ETHO RECHERCHE ET EDUCATION
LA COMBE – 26460 BÉZAUDUN-SUR-BÎNE

Journée du 7 SEPTEMBRE 2013: Colloque international sur l’avenir de l’agriculture, la production alimentaire et la conservation de la vie sauvage, animé par le centre
1) – Comment nourrir la population humaine croissante, sans provoquer plus de modifications génétiques dangereuses, sans polluer l’environnement, en réduisant les émissions de CO2, sans dégrader la nature et sans provoquer l’extinction de nombreuses espèces.
2) – Comment répartir la production de nourriture dans le monde et tendre vers l’autosuffisance dans chaque pays.

PROGRAMME
Des personnalités, penseurs, chercheurs des réputation internationale et hommes de terrain discuteront des questions locales et globales, ainsi que des solutions possibles.

10.00 - 10.55 Accueil et introduction par des élus
Vice Président Conseil General, charge d’environment Pierre Royannez & Laurent Trouillet, et Roger Carlut, Maire de Bézaudun-sur-Bîne

Quelques problèmes d’agriculture
10.55 - 11.35 La santé de la ferme et l’avenir d’agriculture bio. L. Woodward, OBE, Co-Founder & Director Elm Farm Organic Research Centre, UK
11.35 - 12.05. Les fermiers d’avenir. S. Wartena. Terre de Liens. France & Pays Bas.
12.05 - 12.35 Quelle est le définition d’agriculture écologique et pourquoi? M. Kiley-Worthington, Centre d’Eco-Etho Recherche et Education, France & UK

12h35 – 13.30 Repas/Piquenique

Conservation de la vie sauvage
13.35 - 14.00 Les faunes et flora, et sont conservation. R. Mathieu, Council ASPAS
14.00 - 14.25 Le philosophie de la Environnement. K. Rawls, Université de Cumbria, Outdoor Philosopher & Campaigner
Energie, Economie et Production de la nourriture.
14.25 - 14.50 L’équilibre d’énergie en une ferme eco. J. Rendle-Worthington. Renewable Energy Consultant. France & UK
14.50 - 15.15 L’Economique d’agriculture. T. Buffaloe Président Avion Capital Corporation USA
15.15 - 15. 40. Le recouvrement d’agriculture après le tremblement de terre, raz de marée et accident nucléaire. Prof S. Sato, Japon
Le bien-être des animaux a la ferme
15.40 - 16.05 Les besoins des animaux de la ferme, et sont cognition. Prof C. Nicol, Université Bristol, UK
16.05 - 16.30 Discussion général

17.30 - 18.30 Diner: Soupe

18.30 – «Black Beauty, l’étalon noir », un ballet inter-espèces. Un divertissement avec explications des découvertes récentes sur la capacité cognitive et la coopération entre espèces (dont les humains), et leur bien-être
CENTRE D’ECO-ETHO RECHERCHE ET EDUCATION
LA COMBE – 2646O BÉZAUDUN-SUR-BÎNE

Journée du 8 SEPTEMBRE 2013: Visite de La Combe : une ferme écologique

Une ferme écologique est un domaine auto-suffisant et diversifié, économiquement viable, où la production nette est abondante et la totalité du domaine une réserve naturelle qui n’entraîne pas de changements environnementaux irréversibles.

Il y a 10 ans, 175 ha de montagne, vallée, falaise abandonnés ont été achetés pour voir si une ferme écologique pouvait être développée sur ce terrain difficile. Les difficultés étaient :
1) Le climat froid en hiver, chaud et sec en été.
2) La topographie : montagne, érosions, éboulis, falaises et vallées profondes, pas de terrain plat pour les cultures.
3) Sol très calcaire (ph élevé 8 à 10) et sec.
4) Une grande partie des bâtiments en ruine, pas d’électricité ni d’eau courante.
Sera-t-il possible de développer dans cette zone montagneuse une ferme écologique et rentable capable d’être auto-suffisante en aliments, énergie et de nourrir une vingtaine de familles ? Et cela alors que le domaine veut être une réserve de nature conservant différents habitats et permettant aussi d’augmenter la diversité des espèces.

PROGRAMME
9.00 – 18.00 Présentation de la ferme et des alentours pour voir ce qui a été réalisé, les échecs et les succès avec des posters, vidéos et publications pour illustrer l’idée de développer l’agriculture écologique et son application possible à d’autres fermes. Une petite boutique permettra aux visiteurs d’acheter nos produits, et toute la journée seront proposées diverses activités (balades, traction animale, équitation).

10.00 Visite de la ferme: le jardin maraîcher, le jardin ornemental, les terrains arables et les pâtures cultivées.

13.00 Soupe/sandwiches préparés avec des produits de la ferme (réservez à l’avance).

14.00 Suite de la visite: 1) les forêts: hêtres, frênes, chênes, conifères. 2) les prairies naturelles. 3) les terrains humides et la rivière. 4) les falaises et rochers. Discussion au sujet de nos méthodes de culture et des changements qu’elles provoquent sur la diversité des espèces endémiques: oiseaux, plantes à fleurs, conifères, papillons, bryophytes et champignons.

18.30 – «Black Beauty, l’étalon noir », un ballet inter-espèces. Un divertissement avec explications des découvertes récentes sur la capacité cognitive et la coopération entre espèces (dont les humains), et leur bien-être

Contribution conseillée : Colloque 10 Euros – Visite 15 Euros – Ballet 15 Euros.

Veuillez réserver les activités auxquelles vous voulez participer par courriel, ou par téléphone après 18h. Merci de contacter Marthe Kiley-Worthington & Chris Rendle:
04 75 53 20 27; courriel: marthekw@gmail.com; internet: eco-etho-recherche.com.

J'y serais !

Merci pour se partage c’est une journée qui donne envie

c'est ce que je me suis dit en lisant le programme !