besoin de conseil pour l'utilisation du sans mors

ca y est j'ai investi
je me suis offert la multi bride rambo
elle fait donc side pull bitless moyen et fort

cela fait plusieur fois que je monte mon cheval avec bitless moyen
(agit en gourmette)

le cheval est super, il repond a toute mes demandes comme avec un mors (je mettais un droit en resine)
mais il a tendance a tourné la tete a gauche quand je prend un contact leger alors quand filet je n'ai pas de souci a ce niveau
a votre avis d'ou vient le souci?

sinon mon coach n'etant pas pour le sans mors
quel argument je peux lui donner ?

Pour le souci vers la gauche , peut être vérifié si il n'y a pas une gêne au nieavu du cuir , un noeud qui frotterait plus ...
Pour ton coach le meilleur argument, c'estq u'il n'y a pas d'incidence sur ton niveau , ni le travail de ton cheval : donc en quoi ça le dérange ? IL a peur que tu fasses mieux avec ? à sortir sur un ton humoristique et à mon avis il insistera pas ^^

oui c'est vrai je ne perd pas en niveau puisqu'hier il m'a dit que j'avais bien fait l'exercice

j'ai deja reardé si q chose pouvait gener mais le cuir est de tres bonne qualité, rien qui depasse, j'ai meme mi une moumoute pour amortir

gadget a écrit:

sinon mon coach n'etant pas pour le sans mors
quel argument je peux lui donner ?

Salut,

Le mors est un outils coercitif cruel qui ne fait que renforcer les humeurs changeante et dominatrice de l'homme.

C'est LA preuve du refus de comprendre, de partager, et d'essayer d'offrir au cheval le moyen de s'exprimer sans lui fermer les portes.

Le mors est l'expression de l'incompréhension de la nature du cheval et la volonté de contrôler son insatiable désir de liberté.

C'est le prolongement du bras mais aussi de l'esprit sadique, dominateur, contrôlant, peureux, et au final l'aveu d'un échec de communication.

La douleur est la seul raison du mors.

Le mors ne décontracte pas, il n'est pas doux, il n'est pas gentil, il n'est pas subtil. Le mors fait mal, point. Il a été inventé pour ça, et ne sert qu'a ça.

La violence arrive après l'incompréhension. La frustration ne pas savoir comment se faire comprendre d'un animal merveilleusement fascinant... plus fort et plus rapide que nous.

ça nous a poussé a imaginer tout un tas d'artifices aussi cruel que simple ou aussi complexe qu'inutile.

Le mors empêche de respirer correctement parce qu'il modifie la façon dont la langue est positionné.

Il ne peut provoquer que de la douleur ou de la gène de part sa conception.

Le mors simple (brisé), en plus d'appuyer sur les barres, sert la langue comme un casse noix et une fois plié en 2, vient percuter le palais.

Les mors à levier, viennent comprimer un faisceau du nerfs trijumeau avec leurs gourmettes qui en plus multiplie l'action du mors par 2 ou 3 selon la longueur des branches.

La bouche du cheval n'est pas faite pour garder un objet en bouche. Cela provoque la salivation et la salivation nécessite la déglutition qui est empêché par la muserolle que l'on sert préférentiellement fort et par l'embouchure elle même venant comprimer la langue.
C'est pour cela que le cheval tousse en début de séance et bave en fin de séance parce qu'il est obligé de laisser couler sa salive pour ne pas s'étouffer avec.

LA douleur provoqué par l'action du mors monopolise l'attention du cheval qui vas n'avoir en tête que de s'y soustraire... son réflexe d'opposition vas aussi ce centrer là dessus. Cela vas induire des contractions et des mouvements parasites que tous les écuyers du monde ont combattus avec plus ou moins de succès tout au long de leurs carrières.

Les contractions de l'ATM auront des conséquences sur tout l'organisme du cheval, car la mâchoire est relié à tout le réseau musculaire du cheval.

Le fait de placer le mors en extrémité de la tête implique que les résistances provoqué par la douleurs se répercuterons sur son rachis à commencé par les cervicales et par la suite le long du dos. Des dorsalgies naissent dans la bouche...

Les dentistes constatent lors de leurs visites des sur os et autres callosités au niveaux des barres... des traumatismes des muqueuses, des déchirures, des dents cassés et des langues blessés.

On peut même constater des fractures du maxillaire...

Il faut savoir que l'animal soumis à la douleur sans la capacité de s'y soustraire vas développer un mécanisme de défense le déconnectant mentalement de la source de douleur. L'expérience de la cage électrifié sur des chiens prouve qu'un chien soumis à des choc électriques répété ne cherchera même plus à se soustraire aux chocs électriques et supportera la douleurs jusqu'à la mort. Les chevaux en sont capable, cela explique le fait qu'il puissent supporter des reprises de dressage, la bride tendu et les éperons planter dans les flancs... l'absence de réactions n'évoque PAS DU TOUT une absence de douleurs... je dirais même au contraire, tant les mécanismes de la résignation acquise sont pernicieux.

Le mors donne un pouvoir qui permet d'outre passer ses droits et les capacités du cheval. Il donne la puissance au cavalier qui peut ainsi se penser plus fort qu'il ne l'ai réellement.

Sans mors on est beaucoup plus poli et humble...

bref, tu veux encore d'autres arguments?

Whoa, Ker, tu veux pas écrire un bouquin?
Je fais la correction et je le mets en page...

pffffffffiuuuuu, heureusement que mes dadous sont sans mors!!!!!!!!!!!

J'en ai les larmes aux yeux ...

merci bcp ker !
c'est ce que je voulais entendre

je vais essayé mon cheval en simple side pull et je verrai si le probleme de tete a gauche disparait

KER a écrit:

la volonté de contrôler son insatiable désir de liberté.
C'est le prolongement du bras mais aussi de l'esprit sadique, dominateur, contrôlant, peureux, et au final l'aveu d'un échec de communication.
La douleur est la seul raison du mors.
La violence arrive après l'incompréhension. La frustration ne pas savoir comment se faire comprendre d'un animal merveilleusement fascinant... plus fort et plus rapide que nous.


Sans mors on est beaucoup plus poli et humble...

Franchement je ne vois pas pourquoi le fait de supprimer le mors ferait evoluer un cavalier tel que tu le decris!!!!!

Avec ou sans mors je n'ai aucune volonté de dominer ou soumettre mon cheval.
Si tu resumes le cavalier à ce genre de sentiment tu ne convaincras pas grand monde de jeter les mors.
Tu convaincras juste ceux qui sont passé au sans mors qu'ils font partie des gentils face aux mechants.

En parcourant les clubs, je vois nombre de cavaliers hyper violent, hyper frustres... en licol etho.
Je ne jete pas pour autant mes licols.
Parce que j'ai aussi rencontré des gens respectueux du cheval qui se servent de cet outil coercitif dans le bon sens.

Ce que je veux dire c'est que cette argumentation n'est pas contre les mors mais contre les mauvais cavaliers.
Diviser le monde des cavaliers en d'un coté les bons "sans mors" et les mechants " avec mors" ça ne convaincra pas grnad monde.
Il suffit de voir le nombre de cavaliers qui utlisent des enrenements, qui corrigent leur chevaux à grand coup de cravache pour leur apprendre à ne pas refuser un obstable, qui utilisent des guetres plombées pour mieux sauter....
Pour ceux là, si vous leur balancez une telle argumentation, ils vont hausser les epaules et partir voir ailleurs. Ils n'auront même pas ecouté la 2e phrase.

Pour pouvoir convaincre il faut commencer par etre ecouté!!!

KER a écrit:

Le mors empêche de respirer correctement parce qu'il modifie la façon dont la langue est positionné.

Sauf erreur de ma part, le cheval ne respire pas par la bouche. Enfin bon c'est ce que j'ai lu dans un livre d'ethologie scientifique...



Gadget, tu veux trouver un argument pour justifier aux autres? Poses toi la question du pourquoi tu veux te passer d'un mors? C'est là la meilleur raison!

D'ailleurs ce serait tres interressant de savoir pourquoi chacun d'entre nous a choisi : avec ou sans mors?

Citation :

D'ailleurs ce serait tres interressant de savoir pourquoi chacun d'entre nous a choisi : avec ou sans mors?

Pour ma part ça fait peu de temps que j'ai "réussi" à le sevrer du mors, mais longtemps que j'essaie. Il fallait "juste" trouver un autre moyen de communiquer.

J'avais remarqué qu'il était tout fou quand il avait le mors en bouche, à tourner en rond même quand on faisait des pauses pour brouter ... c'était le seul qui ne broutait jamais et qui tournait en rond en grinçant des dents ...

Peu importe le mors, il le faisait.

Dernièrement j'ai tenté de balader en licol, et là ... révélation : cheval super calme et attentif (pour une fois).

Donc voilà, il faudrait voir ce que ça donne avec le groupe, voir qu'il ne fasse pas trop le kéké et devienne ingérable, mais en baladant à 2 c'était top !

C'est très simple, je suis passé au sans mors il y à 13 ans (j'en avais 13 et mon cheval aussi ) quand j'ai remanqué que c'été moins fatiguan de rentrer le cheval du pré en étant dessus et pas à coté. et comme je n'alais pas m'encombrer avec un tas de matériel, j'ai dit adieu à la selle et au mors. j'ai aussi régulièrement oublié le licol à cette époque mais la longe été sufisante sur un trajet connu.
Après comme je ne connaissais rien au sans mors (je ne savais même pas qu'on pouvait le faire vraiment) je n'utilisais le mors que quand mon cheval avais des humeur de cheval de course. le reste du temps, en licol.

Ben moi je viens de faire passer l'ostéo pour ma jument, et il m'a confirmé que le mors gênait beaucoup la respiration du cheval.
Le cheval qui a un mors positionne sa machoire d'une certaine manière, vers l'arrière, ce qui fait accumuler de la salive en haut de la machoire. Le cheval respirant par le nez, cela entraine cette salive mal positionnée dans la trachée qui est ouverte. Cela entraine beaucoup de complications et encore plus chez les chevaux qui souffrent d'emphysème.
Un cheval qui bave n'est pas du tout décontracté, il est au bord de l'asphyxie.

Moi je montais avec un mors pendant les 6 premiers mois où j'ai eu ma jument. Ca se passait très bien sauf qu'elle se remontait dans les transitions. Je me suis dit qu'il fallait que je lui trouve un mors plus doux pluisqu'elle luttait contre mes actions de main. En cherchant un mors plus doux, j'ai vu qu'il existait des filets sans mors, j'ai essayé, j'ai adopté. Ma jument effectue exactement les mêmes gestes et mouvements qu'avec un mors, mais elle est bien plus décontractée.
Et je confirme que ma jument remonte son garrot quand je lui demande de s'engager, de se soutenir, de "se mettre en place", ça m'a été indiqué par une ostéopathe qui regardait mon cheval travailler.

j'ai commencer par lire ceci : http://valotte.free.fr/index.php?cat=monte-sans-mors#_top

après, bah j'ai sais rien, ca c'est passer tous seul
et j'ai évoluer etc... enfin bref je sais pas

Nath-06 a écrit:

Franchement je ne vois pas pourquoi le fait de supprimer le mors ferait evoluer un cavalier tel que tu le decris!!!!!

Normal... et tu ferais bien, toi, de te pencher un peu plus là dessus...

Nath-06 a écrit:

 
Diviser le monde des cavaliers en d'un coté les bons "sans mors" et les mechants " avec mors" ça ne convaincra pas grnad monde.

Faut pas catégoriser c'est certain , personellement ce qu'à dit KER j'en savais pas la moitié (l'etouffement avec la salive, le pincement du mors brisé qui pic le palais ...). Je me cherche pas d'excuse mais c'est vrai que de moi-même , ben ya certaine choses j'ai pas chercher à comprendre tant que je me suis pas mise le nez dedans toute seule.

Sur cette vidéo:  https://www.youtube.com/watch?v=lkxOp_xfVEg c'est bien expliquée aussi ! A  2:54 min  notamment pour le pincement.

De plus il faut bien comprendre que pour la majorité l'utilisation du mors se fait par ignorance et non par nécessité.

Les mécanismes psychologiques mis en place dans l'équitation sont en général dans l'inconscient.

Je vous invites à acheter et à lire ces 2 ouvrages:

http://www.amazon.fr/cinq-blessures-emp%C3%AAchent-d%C3%AAtre-soi-m%C3%AAme/dp/2920932187

et

http://www.amazon.fr/cerveau-magicien-r%C3%A9alit%C3%A9-plaisir-psychique/dp/2738118798/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=books&qid=1255339388&sr=8-1

La relation avec le cheval ne fait que catalyser des processus affectifs mis en places depuis la naissance. Le cheval tantôt papa, tantôt maman, tantôt l'ami, tantôt l'esclave ou le supplicié... nous permet d'évoluer SEULEMENT si on sort le nez du caca mis en place par la fédération où seul le consumérisme et la compétition sont mis avant.

TOUT le cadre mis en place par la filière cheval ne repose que sur l'utilisation du cheval.

On prend, on prend encore et encore....

Il suffit simplement de rentrer dans l'échange et surtout de considérer son cheval comme son égal. La notion d'antispécisme est pour moi LA valeur fondamentale. Eviter toute ségrégation entre espèces, sexe, races ou autres!

En donnant au chevaux toute cette valeur "humaine" comment alors, continuer de les brutaliser dans l'incompréhension?

Personnellement, j'ai monté 25 ans avec des embouchures et je me suis rendu compte SEUL que ça clochait quelque part... et tirer sur mes rênes me devenait de plus en plus insupportable mais sans vraiment savoir comment on pouvait faire autrement. (c'est là que Andy arrive!)

Je ne vois pas où j'ai catégorisé?

Je décris la fonction du mors et ces spécifiés fonctionnel, point. Les gens qui sont gêné par ça, se sentent attaqué ne le sont sans doute pas par hasards.

Les gens ne comprenne pas qu'il n'y a jamais rien de personnel, car les comportements ne se font qu'en fonction de leurs ressenti personnel intimes et non par rapport aux autres. C'est comme avec un cheval... il ne vous en veux pas personnellement, il a juste peur de ce que vous représentez.

Il n'y plus de "bon cavaliers" ou de "mauvais cavaliers"... il y a des gens qui apprennent et qui sont en chemin...

Sans cette volonté d'ouverture et d'évolution, on s'enferme dans la négativité, dans la frustration et la domination bête et méchante de son cheval pour son plaisir. On prend... (pour autant on peut très bien monter à cheval techniquement au sens équestre du terme...)

Par contre je penses que l'ont peut facilement scinder les gens qui aiment les chevaux et ceux qui aime l'équitation...

gadget a écrit:

merci bcp ker !
c'est ce que je voulais entendre

je vais essayé mon cheval en simple side pull et je verrai si le probleme de tete a gauche disparait

Pas de soucis!

Par contre du pourras me faire plaisir et changer ton avatar...

j'ai vraiment horreur des muserolle croisée...

KER a écrit:

Par contre du pourras me faire plaisir et changer ton avatar...

j'ai vraiment horreur des muserolle croisée...

voila

Vous êtes vous déjà intérogé sur les motivations intimes de l'équitation?

Quand on voit ça:











moi je ne peux m'empécher de faire des parallèles...

et du point de vue psychologique, psychanalitique... y aurait un boulot énorme si on prenait le temps de s'y pencher un peu dessus.

Alors il paraît que pour les gens qui aiment monter à cheval, c'est en rapport avec le plaisir d'être porté dans les bras et bercé, ça rappelle la petite enfance, et c'est renforcé par l'odeur chaleureuse de l'animal.
Mais j'imagine que ça correspond à ceux qui aiment promener tranquillement à cheval, en forêt...

Est-ce que l'attelage en paire vous choque?

Mais pensez un peu à ce qu'il faut subir pour être un cheval de sport....

Heu... pour ceux qui pourraient se questionner .... NON, je ne suis ni fétichiste, ni maso, ni sado... plutôt assez "classique" de ce côté là!

gadget a écrit:

KER a écrit:

Par contre du pourras me faire plaisir et changer ton avatar...

j'ai vraiment horreur des muserolle croisée...

voila

COOL.

Attention au réglages, prends garde à ne pas baisser trop la muserolle et n'hésites pas à faire des trous suplémentaire si elle est trop serré.

Sur les bitless "cook", il est courant de devoir refaire des trous en fin de lanière ...

Tiens nous au courant!



ps: désolé pour le pourrissage de ton topic...

ton argumentation est pour le moins destabilisante... Mais je ne sais pas si je dois en rire ou en pleurer!!!
Franchement je suis perplexe
Je suis sure que ta motivation est sincere, mais là ..... ton argumentation est ridicule.

Etant donné qu'il s'agit là de sado-masochisme, il est donc couramment admis que le sadique, c'est le cavalier.
Et que le cheval prendrait donc du plaisir à être soumis, à prendre des coups et à souffrir.

OU PAS.

Ce qui est sûr, c'est que le cavalier aime faire du mal, quitte à le justifier.