Les fruits, légumes et céréales pour les chevaux.

Merci pour toutes ces précieuses informations.

J'ai une petite question :Est ce que le chataignier que l'on trouve chez nous en Provence est de la même espèce que aesculus hippocastanum ? Car mon cheval aime assez en grignoter lorsqu'on fait halte sous ces arbres magnifiques....

Merci beaucoup pour cette réponse détaillée :Donc si j'ai bien pigé ce que mange mon cheval est donc castanea sativa et puisqu'elles sont petites ce sont des châtaignes:scratch: et en petite quantité il n'y a pas de contre indication ?

Ca reste exceptionnel pendant une pause pique-nique lors de la saison des chataignes quelques une tombées au sol et quelques feuilles vertes de chataignier.

Au lieu de donner des châtaignes, il sera nettement plus intéressant de laisser manger les feuilles et jeunes brandis de cette arbre.

Je ne donne pas de châtaigne, c'est lui qui les choisi et les mange par terre quand on fait halte pour le casse croûte il mange aussi quelques feuilles mais se régule vite il ne se gave pas, en règle générale je le laisse grignotter au passage les feuilles qu'il veut lors de nos rando, ça lui fait un petit complément et tant qu'il avance normalement je ne vois pas pourquoi je l'en empêcherais (eh oui c'est critiquable mais je m'en fout) . Mon cheval a au quotidien du foin à volonté dans des filets à foin ce qui fait qu'il ne se jette pas à corps perdu sur n'importe quoi:P

Merci pour ce post!!!! Hyper interressant!!!

Sauf que ça sert à rien de donner des céréales aux chevaux mais bon... ça nous fait un cours de diététique humaine.

et oui, je sais... on a été nombreux à croire aux mensonges de l'INRA et des haras nationaux...

Les chevaux n'ont pas besoin de céréales tout simplement parce que ce sont des herbivore strict, aux besoins de rongeurs et à la digestion massivement bactériennes.

Leurs dents descendant progressivement (jusqu’à épuisement du stock) ils ont besoin de mastiquer de la fibre grossières, voir du bois, et des plantes chargé en silice. C'est le nombre de coups de mâchoire qui va servir au cheval à réguler sa satiété et PAS la quantité ingérée. (donner plusieurs Kilos de céréales à un cheval est une aberration complète)

C'est par cette FIBRE essentiellement cellulosique, que les bactérie du gros intestin et du caecum (très gros chez le cheval) que les nutriments essentiels pourront être produits.

Ces même bactéries produiront les vitamines et les plantes consommé par ci par là, apporteront le reste. ( lichens, mousses, bourgeons, fleurs, feuilles, écorces, racines, rameaux, voir petites branches ! ) Non, un cheval ne mange pas que de l'herbe!

Et si lors de la floraison, des graines "naturelles" (et donc verte) sont présente sur les tiges, alors le cheval pourra les assimiler par son intestin grêle et une digestion enzymatique qui elle est très limité! MAIS dans la nature, c'est très ponctuel et surtout pas du tout l'essentiel de sa ration...

Il faut savoir que le pancréas a une capacité de production très limité et surtout fini. Comme pour nous, quand y en a plus, y en a plus.

Deuxièmement, le fait de remplir le système digestif d'un cheval de céréale, on va bouleverser complètement l'équilibre des flores intestinal présente dans le tube et surtout dans cæcum. (et oui, chaque catégorie de bactérie a sa spécialité) On va provoquer une acidose chronique entrainant tout un tas de problème que l'ont connait chez l'humain... et notamment des attaques fongique, là pour essayer de bouffer les sucres en excès afin de rétablir le terrain.
ET OUI, les céréales sont des sucres rapide! Avec un stockage glycogénique par le foie et puis dans les muscles (glycogène musculaire, utilisable dans le cycle de crebs et transformé en ATP, carburant du muscle) puis par saturation, stocké sous forme de graisse.... et finalement amas graisseux quand tout est plein et que le cheval n'utilise plus ses muscles.

Ces sucres, cette acidité, va provoquer des problèmes de fermentations dans les intestins et le cæcum et finalement des douleurs, des contractions voir des coliques. (et pleins de problèmes locomoteurs)

Au final, on a de l'acidose, un déséquilibre des flores, une surcharge hépatique et pancréatique, une hyperglycémie, et une surcharge en graisse de l'organisme.

Tout cela ça donne quoi?

Pourritures diverse. (et oui, les émonctoires sont saturé, donc la peau, les poumons et les pieds servent de poubelles...)
Affections fongiques.
Douleurs musculaires et abdominale. (avec 25 m d'intestin, autant dire que ça fout bien le bordel)
Elastose.
Insulino résistance.
immunodépression.

Cheval qui tousse? "gale" et "dermites" en tout genres? fourchettes pourrit? abcès? colique? irritabilités? etc etc ???? ( le fond de commerce des véto. quoi... eux vont te prescrire des molécules chimiques pour masquer les symptômes, et moi, je vais te conseiller d’arrêter la cause des problèmes)

la BOUFFE !

Perso. je le constate tous les jours en clientèle.

Le peu de clients qui nourrissent encore sont ceux qui ont encore des soucis...

Après, on peut s'accrocher à ses croyances.

L'industrie de l'alimentation est une vaste fumisterie.

Donner des céréales aux chevaux, remonte à la cavalerie, aux campagnes, où les chevaux ne pouvant brouter, devaient bouffer quelque chose pour pas crever de faim. Le picotin, donné à la musette, était là pour ça. Apporter des calories, vite fait, bien fait.

La santé à long terme des animaux n'était pas un critère. ( tout comme dans l’élevage, domaine de prédilection de l'INRA...)

Historiquement, ça remonte à loin, comme le fer.... et avait son sens à l'époque, et dans les conditions de l'époque... mais c'est aussi idiot.

D'accord avec tes écrits Ker, mais comment fais.tu alors pour apporter aux chevaux tout ce dont ils ont besoin avec nos petites surfaces et sans toute cette végétation ?

A moins d'avoir des dizaines et des dizaines d'hectares ?

KER a écrit:

et oui, je sais... on a été nombreux à croire aux mensonges de l'INRA et des haras nationaux...

l'INRA les HN disent tous que le cheval est un herbivore, que sa nourriturre principale doit etre le foin et qu'il est incapable de digerer plus de 2 litres de cereales
Ce sont les industriels et surtout les professionnels qui cherchent à faire du profit qui ont devier en augmentant les rations au dela du raisonnable

oskarnika a écrit:

MILLET. Milliaceum spp. Poeaceae.



Cliché : veganveganheladan.
Millet des oiseaux. Setaria Italica. Poeaceae.



Cliché : Heger Technologie für Getreide.
Millet Commun. Panicum Miliaceum.Poaceae.

Le nom de "Millet" provenant du latin "Millia" signifiant "mille", a été attribué à plusieurs espèces de graminées céréalières en raison du grand nombre de graines formant son épi.

L'appellation "millet" demeure relativement ambiguë dans ce sens qu'elle désigne un certain nombre de céréales appartenant à des espèces différentes : le "millet perle" ou Mil, le "gros millet" ou Sorgho, le "petit millet" ou Millet commun, le "millet chandelle" ou Millet des Oiseaux, etc...etc...; pour plus de clarté, nous traiterons des deux espèces les plus adaptées à l'utilisation qui nous intéresse : le Millet Commun et le Millet des Oiseaux réunis en une seule définition à visée thérapeutique identique.

Le Millet est l'un des aliments les plus anciens que l'homme ait domestiqué, il est considéré comme la toute première céréale faisant partie de sa nourriture d'origine végétale.

Bien qu'il soit difficile d'en connaître l'origine exacte, il est largement admis que le Millet ait été domestiqué et cultivé simultanément en Asie et en Afrique durant l’Ère Néolithique et s'est ensuite propagé au fil des millénaires dans le monde entier en tant qu'aliment de base.

La teneur du Millet en vitamines B, en acides aminés et en oligo-éléments en font une céréale d'appoint très utile dans le processus de régénération de la peau et des phanères.

********

Nous trouverons ci-dessous le détail (très succinct) des effets bénéfiques de ces composants en gardant toutefois à l'esprit qu'ils ne peuvent agir séparément mais en symbiose indispensable à l'équilibre vital de tout l'organisme; ceux-ci figurent en bleu dans la formule :

J'ai eu pendant plusieurs année du foin de "millet à oiseaux" : tu en penses quoi? C'était un foin à l'aspect rustique (brin assez large) mais je ne sais pas s'il était riche ou non!

Très intéressant ce sujet !!
Je me demandais si le gui était toxique pour les chevaux car dans son pré, ma pouliche a un pommier qui en est infesté ...

MOI le gui j'éviterai +++, car au départ une plante parasite, et connu pour certains de ses facteurs toxiques, alors pour les chevaux NON

Super ce sujet, trés intéressant.

Tenessee a écrit:

Très intéressant ce sujet !!
Je me demandais si le gui était toxique pour les chevaux car dans son pré, ma pouliche a un pommier qui en est infesté ...

Voici la fiche du Gui :

GUI. Viscum Album. Lauranthaceae.

Le gui est un hémiparasite bien connu depuis fort longtemps, les Druides l'honoraient en le coupant sur un chêne avec une faucille d'or, à partir de ses baies était fabriquée un colle très puissante nommée "Glu" qui servait à piéger les oiseaux aux fins de les apprivoiser.

Une quantité allant de 20 à 50 baies (selon les sujets) peut provoquer un collapsus cardio-vasculaire et des troubles neurologiques.

La feuille est un puissant hypotenseur à doses massives (les chevaux ne s'en gavent pas volontiers).

Attention quand même aux bouquets tombés à terre après élagage des arbres déparasités !

EFFETS PRINCIPAUX :

Paralysie de l'arrière main. Hypotonie générale.

COMPOSANTS :

Viscine, Béta Phényl Ethylamine, Phoratoxine, Tryamine.

HABITAT :

Parasite des arbres caducs, notamment les genres Malus (Pommier) et Populus (Peuplier).

FLORAISON :

Février - avril.

FRÉQUENCE :

Commun.:

Hmmm de ma petite expérience...qui pour l instant à ce résultat,quand ma pouliche est arrivée chez nous ,elle traînait. Depuis longtemps d après ma pareuse une pourriture profonde des fourchettes et lacunes,cette juju n avait aucun complément,juste herbe et foin et bcp de vers lol, on à mit presque un an à soigner tout ça, ac des produits naturel...bref,ça va faire 3 ans que chaque hiver je lui donne entre 200/300 grs d' orge germée ou trempé avec pomme/carottes ,et des pieds non pas de souci...,ni mais autres cv...
Dans ces cas là on peut dire que les algues ne sont pas non plus pour les cv? Se ne sont pas des poissons?VEuillez excusez la pollution duvpost

Je rajoute une petite question : Un agriculteur m'a donné un seau de topinambours, me disant que les chevaux en raffolaient... Le soucis est qu'il ne connait rien aux chevaux, et même si je ne doute pas de ses bonnes intentions, je reste fort dubitative!
Peut on donc donner des topinambours à manger aux chevaux?

comme c'est de la meme famille que la pomme de terre qui elle est toxique, dans le doute je ne le ferais pas, mais je confirme les chevaux aiment ça

Roooo, c'est extra, merci de ces infos précises!!!! Je vais éviter tout de même, car une de mes juments tique à l'air, et à déjà suffisamment à évacuer comme ça...