Quel mors ? Question

Bonjour, une question toute simple, quel est le mors le plus doux ?
Je pose cette question car j'aimerais savoir quel mors conviendrais pour quelques balade que je ferais avant d'être certaine de pourvoir partir seule sans mors; je monterais sans mors dans le pré mais pas en dehors au début, donc je recherche le plus doux possible pour l'adapter sur un bridon de rando, et pouvoir l'enlever quand je suis à pied et pendant les poses.
J'ai penser au mors à olive gros canon ou caoutchouc mais je ne m'y connais pas du tout de se côté là donc je me réfère à vous.
Merci d'avance.

Pour ce que est dont mors doux tu as tout simplement le mors en caoutchouc droit rigide ma jument a eu sa j'en étais très contente !!!!

Un mors qui n'existe pas serait le mors le plus doux que tu puisse trouver. Et/ou pas de ballade dehors montée tant que tu ne maitrise pas sans mors (mais ça c'est si on va au bout de la philo du sans mors).

Mais bon moi je dirai plutôt un mors le plus fin possible pour éviter de gêner le cheval. Un mors adapté (si tant qu'est qu'un mors puisse être adapté) à la bouche de ton cheval. Et si possible, sans caoutchou et autre artifice.

molly25 a écrit:

je monterais sans mors dans le pré mais pas en dehors au début,

Pourquoi ? Manque de travail ou peur ?

uN mors fin, c'est dur en général.

Un mors caoutchouc tous les chevaux ne l'apprécient pas, ca prend trop de place.

Moi j'aime bien les résines droits...

Doubi a écrit:

molly25 a écrit:

je monterais sans mors dans le pré mais pas en dehors au début,

Pourquoi ? Manque de travail ou peur ?

Non je vais bosser tout les jours sans mors au pré, mais j'ai quand même envie de faire des balade en dehors dans mon village, les prés et la forêt, et je ne veut pas prendre de risque seule (de la peur ? oui, tant que je ne connaitrais pas assez ma jument j'aurais toujours un peu peur), par contre si je part pour une balade entière à pied ou une balade monté accompagné je les ferai en side ou en licol
Je prendrais peut être un mors à olive, mais pas trop fin non plus.

Si tu monte rêne longues presque tout le temps et que tu à la main douce quand tu prend le contact, prend plutot un mors fin. Pas un filet en fils torsadé... quand je dit "fin" faut pas aler jusquà des engins de torture quand même !
J'ai souvent vu que les chevaux n'aiment pas avoir un gros mors qui leur laisse les lèvres entrouvertes et les gènes pour avaler, respirer...

J'ai testé un mors droit en résine avec un cable dedan, c'est pas froid, très souple, surement moins douloureux que le métal mais tout les chevaux ne peuvent pas en porter.

La ponette pour qui je l'ai utilisé ne machait pas du tout. Mais avec certains chevaux la durée de vie est de 5 minutes.

Sinon ce que je fesais souvent aussi : licol plat (ou side pull)+ filet. un morceau de ficelle qui reli l'aneau du mors à celui du licol sur le coté et les rênes qui sont accrochées sur la ficelle. Tu peut prendre des aliences de pelham aussi. Sa adoucit beaucoup l'effet du mors. ensuite tut peut passer au 4 rênes tant que tu n'est pas sure de toi pui enlever le filet.

Mon cheval suportait mieu son mors western à branche qu'un filet car j'ajustait moins souvent les rênes et il n'y à pas d'acoups quand on reprend le contact ( contact rare et léger biensur).



Par contre doubi je ne suis pas vraiment daccord avec toi : Si le contrôle n'est pas assez bon pour monter dehors sans mors, tu préfère te priver de balade pendant quelques temps. pourquoi pas.

Mais le travail prend 2 ans avant qu'elle soit sûre d'elle pour tenter le coup, elle ne doit plus sortir qu'en main pendant 2 ans ? Grosse déprime pour elle et son cheval en vue Et beaucoup de bons moments et d'occasions éducatives loupées ! Surtout que quand on aime le naturel on à du mal à ne faire que de la carrière !

Je monte ma jument en licol et pour les balades, je mets un filet par dessus.
De cette manière, tu peux mettre le mors que tu veux ou plutôt celui qui sera le plus adapté au caractère de ton cheval.
Je m'explique: je ne me sers pas des rênes de filet: je les coince entre le tapis et la selle pour qu'elles ne se baladent pas dans tous les sens et j'utilise les rênes reliées au licol.
Pour ma jument, un mors tout simple à canon assez gros suffit pour le "au cas où" même si je n'ai pas eu à l'utiliser depuis longtemps. Si ton cheval ne répond pas bien, tu peux mettre un mors plus dur (type mors western peut être) sachant que tu n'as pas à l'utiliser sauf si tu te fais embarquer. Donc si tu monte avec un licol en dessous du filet, peu importe la dureté du mors puisque théoriquement il ne servira pas! Après tout dépend du comportement de ton cheval en extérieur!

Le caoutchouc, je te le déconseille: quand ma jument broutait, toute l'herbe restait coincé car il était trop épais.

tornadette a écrit:

Par contre doubi je ne suis pas vraiment daccord avec toi : Si le contrôle n'est pas assez bon pour monter dehors sans mors, tu préfère te priver de balade pendant quelques temps. pourquoi pas.

Mais le travail prend 2 ans avant qu'elle soit sûre d'elle pour tenter le coup, elle ne doit plus sortir qu'en main pendant 2 ans ? Grosse déprime pour elle et son cheval en vue Et beaucoup de bons moments et d'occasions éducatives loupées ! Surtout que quand on aime le naturel on à du mal à ne faire que de la carrière !

Pas sur que le cheval déprime si il est au pré tranquille. Maintenant je parle d'un contrôle mais ça ne m'empêche pas de partir monté sur la jument débourré et de garder Melba en longe à côté. Sinon oui je ne sors qu'en main, tant que je ne suis pas sure de pouvoir m'arrêter et de faire confiance à ma jument. Question de principe, ça peut sembler bizarre mais je vais au bout de mon raisonnement.

Je peut tout à fait mettre un mors sans être obliger de l'utiliser, en général en balade je laisse le cheval rênes longue tout le long, je ne dit pas qu'un mors peut arrêter un cheval prit de panique mais sa peut parfois aider...
Je ferais le plus possible de balade accompagner (et de travail au pré) pour lui apprendre à répondre en side, et l'idée du licol en dessous est très bien, j'y penserez

Salut,

molly25 a écrit:

Bonjour, une question toute simple, quel est le mors le plus doux ?

Comme dis en dessous, il n'existe pas.

Citation :

Je pose cette question car j'aimerais savoir quel mors conviendrais pour quelques balade que je ferais avant d'être certaine de pourvoir partir seule sans mors;

Le mors ne changera rien à ta peur de partir seule...

Citation :

je monterais sans mors dans le pré mais pas en dehors au début,

Pourquoi vouloir absolument monter?

Citation :

donc je recherche le plus doux possible pour l'adapter sur un bridon de rando, et pouvoir l'enlever quand je suis à pied et pendant les poses

Ben... si il est si "doux"... pourquoi culpabiliser et penser à l'enlever pour soulager le cheval?

Citation :

J'ai penser au mors à olive gros canon ou caoutchouc mais je ne m'y connais pas du tout de se côté là donc je me réfère à vous.
Merci d'avance.

Tu as bien pensé. Le caoutchouc permet d'éviter la dureté et la froideur de l'acier et est souvent d'un gros diamètre pour tenter de répartir la pression.

Un verdun caoutchouc gros diam. serait théoriquement le moins pire... mais le caoutchouc peut brûler les commissures... et cela n'évitera pas les soucis de déglutitions et le fait que la muqueuse buccale, caoutchouc ou pas, s'est super sensible.

Doubi a écrit:

Mais bon moi je dirai plutôt un mors le plus fin possible pour éviter de gêner le cheval. Et si possible, sans caoutchou et autre artifice.

Plus le mors est fin et plus il est sévère. Certain ont même été jusqu'à utiliser un simple fil de fer torsadé... Le caoutchouc permet de limiter les dégats, le déconseiller est une erreur.

pringi a écrit:

Pour ce que est dont mors doux tu as tout simplement le
mors en caoutchouc droit rigide ma jument a eu sa j'en étais très
contente !!!!

J'adore le "ma jument" et J'en été très contente... (désolé)

Merci pour ses infos , pour répondre à ta question : Pourquoi absolument monter ?
Je préfère me balader à pied le plus souvent de toute façon, mais j'aime aussi monter et après tout les effort que j'aurais fait pendant plus de 3 ans pour avoir mon cheval, chez moi, je ne vais pas là laisser au pré toute l'année sans monter (hors du pré) tant quelle n'est pas éduqué sans mors, je sais que vous n'êtes pas dans la même logique mais vous êtes déjà adulte et vous avez un travail, une famille, de mon côté j'aimerais pouvoir profiter au maximum des dernières années où je n'aurais que du temps libre pour m'occuper d'elle car après ce sera plus compliqué...
Je précise que je ne monterais pas en mors tout les jours, ni pendant des heures, et avec un bridon-licol de rando je pourrais enlever le mors quand je m'arrête ou quand je marche à côté donc elle sera plus à l'aise.

Citation :

Ker :
Ben... si il est si "doux"... pourquoi culpabiliser et penser à l'enlever pour soulager le cheval?

Tu à raison j'ai mal formulé, de toute manière aucuns mors n'est bien pour la bouche du cheval mais est-ce que si ont l'utilise qu'en cas de réels ennuis et avec douceur (bien que même avec un mors ont ne contrôle pas tout à fait un cheval) ont n'exerce déjà bien moins de douleur pendant une balade ?
J'ai bien pensez monter en hackamore mais c'est aussi dur qu'un mors si ont dérape en cas de panique, je le rappelle le mors ne fait pas tout...
Et n'oublions pas que tout les chevaux ne partent pas au quart de tour dès qu'un oiseau s'envole, ont est pas à l'abri de tout c'est sûr, mais je compte bien, et avant tout, faire le plus possible de balades en main pour la désensibilisé aux bruits et autres désagréments...

Bon, vous savez tous que ce sujet me passionne particulièrement...

"Passion" dit souvent émotions et j'ai tendance à m'enflammer dès que je lis des absurdités. (des erreurs dus au manques d’expériences…  )

Donc, à chaud:

Votre (c'est valable pour plein de gens) but c'est de monter sans mors.

Pourquoi?

Parce que c'est la mode? Parce que c'est un challenge perso. ? Parce que ça vous ferez plaisir de faire comme une copine?

OU parce que VOUS AVEZ SENTI QUE LE MORS NE CONVENAIT PAS et que de la littérature et des études (peu nombreuses, soit) on montré tous les problèmes que les embouchures provoquaient?

Si les embouchures ne conviennent pas, si elles provoquent des problèmes (de douleurs, de contraintes, de respirations, de dents, de muscles masticateurs, de cervicales, de dos et divers résistances psychologiques et j'en passes...) et que vous avez décidé de vous en passer, pourquoi penser que c'est en combinant un système qui nuit et un système qui vas bien que le cheval vas mieux s'accommoder du système qui vas bien?

Je vais vous planter une aiguille dans le bras pour aller bosser... et un jour, j'apprends que vous iriez bosser plus facilement avec un bracelet... bon, est-ce que je vous mets le bracelet et l'aiguille pour "voir si tout vas bien" ou j'arrêtes l'aiguille purement et simplement?

SOIT on bosses avec un système coercitif soit on bosses avec de la confiance.

Mettre un licol sous un filet c'est mentir au cheval et se mentir à soit même.

Le cheval, lui, il veux du confort et de la sérénité.

La sérénité, il peut s'en procurer en vous faisant plaisir... car par effet miroir et par un savant jeu de langage corporel (non verbale) il peut prendre les émotions qui vous habitent.

Si vous ne vous sentez pas capable de monter sans embouchure, ne le faite pas. (Savez vous qu’on peut faire un millier de choses très enrichissantes avec un cheval sans monter dessus ???)

La peur ou le questionnement intense indique clairement que vous ne faite pas confiance, ni en vous, ni en votre cheval. DONC, des comportements ou des situations peuvent laisser penser que la communication entre vous n’est pas encore au top. Cela vas impliquer des non dit et des quiproquos… sources d’incompréhension, de frustrations, de colère et de peurs. (Qui seront réciproques !!!)

Se sont ces sensations qui vont amener le cheval à douter de vous et vous de lui… ce qui fait qu’en cas de « soucis » (une voiture, un chien, un vtt, un pont, un sac poubelle flottant au vent…) le cheval ne vas pas s’en remettre à vous car vous ne serez pas sur de vous ! Il va essayer de sauver sa peau, de se sortir de ce guêpier… comment ? Par la fuite… c'est-à-dire ce pourquoi il a été programmé génétiquement.

Penser pouvoir aller contre la programmation génétique, voilà la raison d’existence du mors.

Les chevaux de tous temps ont subit l’annihilation de leurs émotions et de leurs réflexes de survit.

Comment on dressait les chevaux ? Il suffit d’aller voir ce qui se pratique chez les peuples qui utilisent encore le cheval comme outils pour s’en donner une idée. (voir de faire 3 pas autours de chez soi)

Les gochos, les cow-boys continuent de débourrer « comme au bon vieux temps »… c'est-à-dire en « cassant l’animal ». Les mécanismes psychologiques ont été décrits en labos par la suite… résignation acquise. Quand on coupe toute possibilité de contrôle de l’environnement à un individu (homme, rat, cheval…) l’individu après une période de lutte qui est variable finit par se prostré et attends la mort sans bouger.

C’est ce qui se passe quand une gazelle se fait bouffer par un lion… ou qu’on électrifie une cage avec un rat dedans… ou qu’on attache un cheval à un piquet avec une longe de 40 cm…

Bref, tout ça pour vous dire que l’homme, de part son statut d’omnivore au cortex très développé finit toujours par mettre au point des techniques ou des technologies qui lui permettent d’avoir le contrôle. Souvent par la force et souvent contre la volonté de la chose ou de l’être vivant qu’il a choisis.

Donc, nous pauvre petit cavalier, on voudrait avoir le contrôle…

Alors on fait comme nos ancêtres, on fait mal.

Viens un nouveau courant de pensée : l’homme est soit disant l’espèce la plus évolué… (Vaste débat) donc, il se pourrait qu’il puisse ne pas nuire aux choses ou aux individus qu’il côtoie. (Si, si c’est possible !)

Perso. Je considère le cheval comme un individu. Il pense, joue, communique, exprime des émotions comme de la joie, de la peur, de la jalousie, de la curiosité, de la colère, voir de la tristesse.

Il a rendu des milliards de services à l’humanité et sans lui, on n’aurait pas fait autant de choses….

Maintenant qu’il est relégué au statu de meuble voir d’animal de compagnie (pas encore…) il nous permet de grandir, de nous amuser, de passer du bon temps, d’en user et d’en abuser…

Grandir ? Oui, le cheval nous permet de grandir. Il nous guide. Il nous permet de mieux nous connaître. Tout ce qu’on ressent, il le ressent. Tout ce qui nous habite, ça l’habite… et il nous le dit. C’est son moyen à lui de communiquer avec nous. Il est notre miroir. Un miroir parfait, sans états d’âmes, sans mensonges, sans politiques, sans argent, sans problèmes de couples, ni peur du lendemain.

Avec lui, on peut se libérer et se regarder soit même, en face. On le regarde et on se voit.

Si on est stressé, il sera stressé. Si on est calme, il sera calme, si on est confus, il sera dérouté… car le cheval attend par-dessus tout de la cohérence.

Il faut joindre ses gestes à ses idées… et ne pas lui mentir car le cheval vous lis. Il sais si vous avez peur, il sais si vous ne lui faites pas confiance et sais si vous aller pouvoir gérer la situation.

Le cheval sait tout et il le sait avant vous.

Certaines personnes arrivent à maîtriser leurs émotions, à cacher leurs ressentis et à exprimer autres choses avec leurs corps, leurs noms ? Les chuchoteurs.

Qu’ont-ils de plus que nous ? Rien.

Par contre, ils ont pris conscience de certaines choses, ont su faire preuve d’empathie et ensuite on pris une route… parfois, c’est celle du pouvoir. Celle de l’argent. Ils mentent aux chevaux, volent leurs confiances et s’enorgueillissent de leurs conquêtes après les avoirs consommé. Avec la confiance, et la cohérence, l’être cheval malheureusement, qui n’est que bonté et innocence, fera tout pour son nouvel ami « homme »… tel ou tel cheval sauvage sera monté en 3h… untel sautera dans le feu, untel ira à la mort sur un champs de bataille… Soit on vole la confiance du cheval soit on lui casse la volonté de se battre.

Tel est le triste constat d’un monde ou la cruauté et la violence font partie du mode de fonctionnement normale.

On peut faire autrement ! Certains font un boulot extra ordinaire et cela mérite qu’on s’y intéresse. (il faut lire !)

On peut obtenir la confiance d’un cheval et ne pas lui mentir. On peut faire en sorte qu’il nous pardonne nos erreurs car le cheval pardonne.

La solution ?

Croire en soit, être patient et laisser faire les choses tels qu’elles doivent se faire. Vous avez peur d’aller dehors en ballade ? Pourquoi se forcer ? Ni aller pas !

J’ai débourré des poulains au licol sans aucun souci, et je suis allé dehors lors de la seconde séance montée. Je n’étais pas en danger. Pourquoi ? Parce que j’ai de gros muscles ? Parce que je suis un pro ? Parce que je suis fou ? NON, rien de tout cela, simplement parce que c’était le bon moment.

Je n’ai jamais eût à subir de « rodéos » avec mes poulains débourrés sans embouchure et en confiance. Pourquoi ? Parce qu’ils ne voulaient pas me virer et ne me ressentaientt pas comme une menace ou une gène.

Au lieu de vouloir faire les choses par la force, la vitesse ou la ruse j’ai pris mon temps et ça n’a pas duré plus d’un mois pour avoir des petits loulous montés aux 3 allures en extérieurs. (Dont des entiers soit disant difficiles)

Respectez l’animal comme un humain. Respectez ses différences et ses besoins. Répondez y. Pensez à l’échange plutôt qu’a lui prendre ce dont vous avez envie. Respectez ses émotions, ses codes et ses réflexes. Apprenez à le connaître comme un membre de votre famille. Laissez lui le temps de digérer ce que vous lui demander. Contentez vous de ce qu’il vous donne la 1ere fois. Félicitez le. Et vous verrez comme les choses deviendront faciles, tranquille et sécurisante pour tout le monde.

Je suis à 100% d'accord avec Ker.

J'ai placé ma jument dans une situation inhabituelle et source d'excitation (60 cavaliers et autant de chevaux plein d'énergie), et je nai jamais eu peur. Quand j'ai senti que la communication commençait à m'échapper, j'ai mis pied à terre, j'ai marché un moment en lui demandant de rester derrière-moi et je l'ai ainsi reconnectée à moi.

Elle était très énervée, elle avait très envie de bouger, de courir, de suivre ceux qui galopaient dans tous les sens, mais à aucun moment elle n'a essayé de me mettre par terre, de m'envoyer dans les arbres ou de me prendre la main. Elle manifestait son désaccord, mais jamais elle ne m'a trahie.

Alors qu'elle piaffait et trottinait, dès que j'ai été à terre, elle s'est remise au pas et s'est calmée. J'étais là, j'étais devant, elle s'est calquée sur moi.

L'après-midi, comme elle avait un peu "jeté son feu", elle était plus calme, elle n'a presque plus trottiné, elle a repris son extraordinaire pas allongé et marchait au pas à la même vitesse que d'autres trottinaient. A ce moment-là, j'ai compris que je pouvais me permettre de galoper avec elle car elle n'était plus sous l'influence de son trop-plein d'énergie. On a galopé, tranquillement, alors que d'autres démarraient comme des balles sous son nez, et si elle a montré son envie d'accélérer, à aucun moment je ne me suis sentie en danger. Pourtant, il y a de quoi être anxieuse. J'ai une jument près du sang, qui ne se fatigue pas vite. Si elle l'avait voulu, si notre relation n'était pas suffisante, c'est pas le sidepull qu'elle avait qui m'aurait permis de la contraindre par la force.
Je l'ai fait avec mon corps, avec les rênes, avec de la technique, avec ma voix, avec tout ce que j'avais sous la main, j'ai communiqué et ça a suffi.

Mon principe est maintenant que si je ne parviens pas à monter mon cheval sans utiliser de mors, est-ce que je mérite de monter sur son dos? Ou même plus simplement, si le mors est nécessaire, c'est que je suis en danger, donc il faut procéder autrement avant d'oser monter sur son dos.

Effectivement. Ma jument préférée, Maé, que je monte environ toutes les semaines depuis un an, un jour où je la montais en challenge d'obstacle, n'arrêtai pas de s'énerver au paddock d'entraînement. C'était mon troisième challenge, j'étais très stressée. Dernier obstacle avant d'aller au challenge, tout le monde m'attendait: refus car je ne voulais pas le sauter et qu'il y avait du stress car tout le monde attendait que je saute. Chemin vers le manège où allait se dérouler le challenge: une autre fille a dû me tenir Maé et je lui ai demandé de me la tenir avant que ce soit à mon tour. A un moment, Maé l'a bousculée. Je me suis excusée et la fille m'a dit que ce n'était pas ma faute. Ça m'a sidérée. Au moment où ça a été à moi, je me suis dit "aléa jacta est", tout le stress est tombé et j'ai dit à la fille d'une voix assurée: c'est bon, tu peux me lâcher. Maé est partie au pas tête basse. J'ai demandé le trot, puis le galop et j'ai fait mon parcours sans problème, elle était rapide mais répondait à toutes mes demandes. Retour au box au pas rapide. Une fois, je l'ai vue montée par une autre en challenge: refus d'avancer, écarts au galop puis Maé prenait la main, embarquait au galop sur une trajectoire aléatoire, une cavalière est même tombée. Tandis qu'avec moi, un vrai agneau (malgré le fait que je la monte en mors (+ muserolle allemande avant que je comprenne que ce n'était pas bon pour elle)). Mais je la montai avec son allemande lâche et en française à ce challenge. Mais la prochaine fois, j'essaierai en licol si on m'en donne l'autorisation (sinon ce sera en licol seulement devant son box, qui est un peu à l'écart, à l'abri des regards). Car je sais que je pourrai la monter en licol sans transition, vu son immense adaptabilité.

KER a écrit:

Respectez l’animal comme un humain. Respectez ses différences et ses besoins. Répondez y. Pensez à l’échange plutôt qu’a lui prendre ce dont vous avez envie. Respectez ses émotions, ses codes et ses réflexes. Apprenez à le connaître comme un membre de votre famille. Laissez lui le temps de digérer ce que vous lui demander. Contentez vous de ce qu’il vous donne la 1ere fois. Félicitez le. Et vous verrez comme les choses deviendront faciles, tranquille et sécurisante pour tout le monde.

Amen

Ker, sans vouloir te passer de la pommade dans le dos, penses sincèrement à l'écriture !

Me demande si je vais pas imprimer ton message...

Je suis totalement d'accord avec Ker et Valilith. Le problème est, que la jument que j'achèterais aura déjà été débourré en classique, le travail sera un peu plus long qu'avec un poulain que l'on débourre sans mors directement, la jument n'aura apprit qu'a répondre en mors, je vais lui enseigner une nouvelle méthode certes, mais cela va prendre du temps et je vais prendre mon temps, mais au bout de 2 voir 3 mois ou plus j'aurais quand même envie de monter "en liberté", c'est à dire seule avec ma jument, en dehors de son pré, donc dans un environnement différent.

Ont doit travailler avec son cheval (sans mors et encadré) longtemps avant de pouvoir se lancer "en dehors", mais pendant cette transition ne faut-il pas tester quelques fois le cheval dans divers environnement (à pied et monter avec ou sans mors) pour lui montrer qu'il doit avoir confiance et se référé à nous même dans les endroit où il à peur ?

En se qui me concerne, j'ai toujours eu peur en balade avec les chevaux de mon club, car tous les chevaux qui avaient peur se prenais des coups de cravache quand il étaient dans le doute...Après avoir connu ce forum j'ai fait une dernière sortie avec une pouliche qui n'était jamais partit en balade et qui était déjà énervé avant de partir; et j'ai réussi à la calmer quand elle avait peur, je montai avec un mors mais je n'ai pas eu besoin de l'utiliser même quand les cavaliers partait dans tout les sens, nous somme même passé dans un village avec des chiens, des gens, des vélos, des voitures et la jument à été exemplaire, je n'ai pas arrêter de la rassurer, de lui parler, elle m'écoutais, et quand je suis rentrée au club elle était vraiment zen...

Bref, tout sa pour dire, oui le mors c'est nocif pour le cheval mais qu'en on ne l'utilise quand cas de réel besoin, il l'est déjà moins...

Et pour finir, je ne veut utiliser un mors que pendant quelques mois après son arrivée et seulement en dehors et quand je monterais seule (je me répète mais je veut que l'on comprenne) mais quand la jument et moi seront prêtes je retire le mors et je ne changerais pas d'avis sur sa, se n'est pas une mode, c'est un véritable besoin pour la santé de mon cheval et avant tout pour construire une relation basé sur la confiance et pas la douleur ou la soumission...

Pour en revenir à ma question, est-ce qu'un hackamore standard et à petites branches ne serais t-il pas moins douloureux ?

Si on insiste, Molly, c'est parce que tu continues à te référer au mors comme un outil qui permet de faire obéir le cheval en dernier recours.
En ce qui me concerne, j'avais un cheval qui répondait très bien au mors et je l'ai passé en sidepull du jour au lendemain sans transition et je suis partie me balader direct comme ça après avoir simplement vérifié en manège que j'avais bien toujours le frein et la direction comme avec un mors.
Les bases étaient là, la confiance était là. Investir dans un mors est une hérésie, pour moi. Investis directement dans une bitless ou un side pull et ne sors montée que quand tu sens que tu peux. Parce que d'avoir un mors ça ne change quelque chose que dans ta tête à toi. Soit ton cheval a confiance, te respecte, et tu peux aller promener montée, que ce soit avec un mors, une chaine de vélo, un sidepull, un hackamore, j'en passe et des meilleurs pourvu que ça fonctionne sur le même système que le cheval connait au niveau des indications de direction et d'arrêt.
Soit ton cheval ne te respecte pas et/ou n'a pas confiance, et alors il ne faut pas y aller, quel que soit l'objet que tu mets dans sa bouche.

J'ai comprit le message que tu a fait passer...
Le fait est que j'ai grandit avec cette certitude de pouvoir contrôler un cheval avec un mors, ce qui, je m'en rend compte maintenant, et totalement faux, et encore maintenant, mon entourage ne cesse de me dire qu'on ne contrôle pas un cheval sans mors, c'est dur de me positionner avec deux avis différents ...
Je pense que le mieux à faire c'est comme tu l'a dit, je vérifie les bases et qu'en je monterais, si je voit que ma jument n'est pas avec moi je descend et reste à pied jusqu'à ce qu'elle se reconnecte...
Je vais peut être essayer avec un hackamore à petite branches (donc moins dur je croit) puis je passerais au side pull si elle répond bien...enfin je vais essayer les deux...

Pense que c'est plus facile d'habituer un cheval au sidepull, c'est avec ça que beaucoup de jeunes chevaux sont débourrés aux USA, qu'avec un hackamore, où le grand préalable c'est que le cheval réponde à la rêne d'appui. Et ça, il n'y a pas beaucoup de chevaux qui sont dans ce cas.

Je serais toi, plutôt que d'acheter les deux, commence par le side pull, puisque c'est là que tu veux arriver, et si ça ne fonctionne pas, il sera grand temps de se poser la question de changer d'embouchure.

Ce qui compte c'est que tu puisses sortir dehors en toute sécurité.

Je n'imagine même pas que tu restes dans un pré ...pauvre toi et pauvre cheval !
D'ailleurs, la vérité elle est dehors, pas dans un lieu confiné.....


Pour sortir en toute sécurité et être TOi sereine, je te conseille d'utiliser ce qui a convenu à ton cheval jusqu'ici.
Il est bon de savoir ce qu'il fait avec son harnachement actuel avant de tout changer !!

Ensuite; tu peux acheter un mors, ça me choque moins un cavalier détendu avec des rênes posées sur l'encolure et un mors, qu'un cavalier inconsciement stressé qui ajuste les rênes sur son bitless régulièrement durant la ballade....

Choisis juste un mors verdun, aiguilles ou olive pour pas pincer les levres, pas trop gros et en résine blanche, c'est un bon produit.

Le hackamore s'utilise avec un cheval qui répond à l'assiette ou à la jambe, à défaut à la rêne d'appui. Par contre c'est un dispositif sans mors puissant et efficace, à utiliser renes longues uniquement. Je n'utilise plus que ça en rando.

Très bien, comme la dit Valilith je vais commencer en side pull se sera bien plus simple et puis, je vais essayer de trouver une jument calme et posée donc il ne devrais pas avoir trop de soucis, je vous tiendrais au courant, et encore merci d'avoir répondu à mes questions...
Et merci Ker, ton texte m'a fait réfléchir...