questions aux propriétaires de douces cavales... et de sales canassons !

J'aimerais savoir ce qui vous a décidé à acheter votre propre cheval, ce qui vous a amené à ne plus vous satisfaire de monter dans un club, chez des amis...
L'avez-vous regretté ensuite, un peu, beaucoup, certains jours, pas du tout ?
Comment avez-vous choisi la monture de vos rêves ? AVez-vous beaucoup cherché, défini des critères précis, ou advienne que pourra, je craque, on verra ?
Avez-vous eu du premier coup le bon cheval ou avez-vous dû en changer pour trouver celui qui vous convenait vraiment ?
Et au niveau sousous, avez-vous sacrifié des choses pour lui offrir la vie de château ?
Dans votre famille, vous prend-on pour un(e) cinglé(e) parce que vous ne pouvez vivre sans votre compagnon à sabots ?
Je sais, ça fait plein de questions, ne répondez pas forcément à toutes, mais j'aimerais vraiment avoir votre vécu sur le sujet.

je suis devenu propretaire lorsque le club dans lequel je montais a fermer ses portes et que je me suis rendu compte que je ne pouvais pas laisser partir Malvezza, ma jument de coeur au club.
Manzzana est arrivé lorsque mon cheri s'est mis a monter et que l'on voulas partr a deux
Aureus est arrivé avec Manzzana car le type les vendait uniquement ensemble
Anakin est la car il est trop mignon
Kal-el qui vient juste d'arrivé pour lui eviter etre abattu

je ne regrette jamais ses choix mais les jours ou il pleut des cordes que le terrain est tellement boueux qu'l devent glissant que je me vautre dedans je me dis pourquoi je suis ici mais cela dure le temps que je me releve

A mon tour, avant d'acheter mon cheval je ne montais déja plus en club depuis plus d'un an, j'ai arrété de monter en club pour plusieurs raisons : financière car c'était vraiment un club a fric, pour la mentalité, compétition a fond, obstacle bien sur, moi qui j'adore le dressage et encore plus rester 1h assise dans le boxe, je n'était pas forcément comprise, et j'ai rencontré mon copain dont les parents élèvent des ardennais donc voir ces gros et passer du temps avec eux me suffisait amplement.

Pour ce qui est de l'achat, il était convenu depuis très longtemps que j'aurais mon propre cheval à mes 20 ans. Mes 19 ans passé je me suis donc mise a rechercher un poulain frison, d'annonce en annonce je suis tombée sur le sited'une association qui a pour but de sauver des trotteurs et purs sangs de la boucherie. Un cheval à sauver me plaisait bien, je suis allée le voir, malheureusement sa propriétaire n'étais pas des plus sincère, il avait des vertebres deplacées, n'acceptait rien sur son dos, quand je suis allée l'éssayer, dès que j'ai eu mis un tapis sur son dos il été méconnaissable, méchant, vicieux, dangereux...Il m'avait été caché qu'il avait déja été vendu, sous calmants pour la rencontre avec l'acheteur et une fois les éffets dissipés il s'était montré extremement dangereux, la propriétaire l'avait donc repris. Sur ce la directrice de l'association m'emmene dans une écurie de trotteurs, pour voir les réformés, et la, le coup de foudre pour un petit trottou de 2 ans et demi, maigre comme un clou, au poil miteux, né pour gagné et ayant décu tout le mondel (il galope sur le piste alors qu'il est le demi frère d'objectif royal...), il avait été laissé 6 mois au pré, n'avait pas toujours été traité comme il l'aurait fallu, enfin bref, j'ai craqué.

Arrivé chez moi un moi plus tard il a reprit du poids et est redevenu poulain. Ma mère ne s'y interesse pas, elle en a peur, par contre ma belle mère qui s'y connait n'était pas très rassuréequand elle l'a vu pour la première fois...

Je l'ai débourré et c'est un amour de cheval; je n'imagine plus ma vie sans lui...

moi ça a commencer avec UNIC (un poney connemara)que ma mère m'avais offert pour l'obtension de mon BEPC.Elle a finis par le revendre car ellle avait de gros problèmes financiers.Je ne m'en suis jamais remise,ça m'arrive souvent de repenser à lui.Je me suis dit qu'il n'y aurai aucun cheval pour le remplacer.je ne montais même plus tellement j'étais dégoutée.un jour mon mari a vu cette annonce sur un journal local qui vendait un étalon appaloosa,et il a finis par me convaincre d'alllez le voir.Et là ça a été le coup de foudre.Donc le cadeau de noël 2006 de la part de mon mari a été FUEGO.Je ne cache pas que ça n'a pas été rose tous les jours(il était pratiquement immontable).il sursautait quand une feuille bougait etc,il était très irrespectueux(pendant que j'étais enceinte et qu'on les déplaçais à pieds,si par malheur on croisait un cheval dans son pré, il nous balançais ses antérieurs à la figure et parfois se cabrais).nous sommes allez au haras de la cense et nous avons achetés le clesseur avec leurs exercices.Nous l'avons travaillé et maitenant tout est rentré dans l'ordre.

J'ai eu Ever pour mon entrée en seconde, le 25 septembre, cela fait mainteant 11ans...(que le temps passe !). En fait c'est une drôle d'histoire.

Je montais en club depuis déjà pas mal d'années. En fin de 3ème, on avait un choix d'orientation à faire et je voulais ABSOLUMENT m'orienter vers un bac pro dans le milieu du cheval. Mais mes profs et mes parents s'y sont opposés. On a eu tellement de prises de bec avec ma mère qu'elle m'a dit qu'elle préfèrait me payer un cheval mais que je continue mes études.

J'ai alors demandé à mon moniteur de l'époque de me trouver un cheval (oui oui je sais grossière erreur...). Il m'a présenté une super jument de 7ans (on avait convenu qu'un jeune n'était pas à ma portée) qui s'appellait Chérie. Je m'en suis occupée pendant un mois et on a confirmé qu'on l'achetait. Seulement 2 semaines après, revenant de vacances, mon mono m'a gentiment annoncé qu'il l'avait achetée pour le club. En revanche, il avait un super 5ans, juste débourré qui pourrait m'emmener bien plus loin en concours (mon optique de l'époque). Ever était super sympa et puis mon mono m'a assuré qu'il m'aiderait...

Mais au bout d'un mois ce fut une catastrophe : je tombais tous les jours, mon mono qui me faisais sauter des montagnes s'est vite désinterressé du cheval qui s'arrêtait devant des soubassements. Finalement il m'a claqué un : "je te l'avais bien dit que ce cheval était trop difficile pour toi !". En fait j'ai appris plus tard qu'il était pote avec le marchand et qu'il voulait que je prenne Ever pour qu'il puisse le sortir en concours.

Je suis partie de mon club peu de temps après.

J'ai eu des années de galères avec mon cheval, j'ai failli le vendre plusieurs fois mais finalement, grâce à des personnes qui m'ont ouvert l'esprit, je me suis remise en question et j'ai finalement passé 2années super avant d'apprendre que mon cheval était naviculaire donc désormais immontable... (cela fait maintenant 4ans).

Je suis la seule cavalière dans la famille. Ma mère aime bien venir voir mes chevaux et brosser Ever. Mon père lui l'appelle "Le tocard" véridique ! Quant à mon mari, il est définitivement convaincu que les chevaux sont des animaux toujours malades (il n'a pas de chance, depuis que je le connais, je n'ai que des ennuis de santé avec mes chevaux, si si).

tu n'as vraiment pas de chance!

Je te le prouve : tous les chevaux ou poneys que j'ai eu ont été malades !
- il y a donc Ever
- il y a eu Kirikou, un poney que j'avais adopté à une association (le CHEM) et qui est mort il y a deux ans soit disant de la gourme
- je me reprends ensuite Quentin un poney fjord qui finalement a un dérèglement de la thyroïde et qui a eu des problèmes de santé sans fin (d'ailleurs j'en parlerais dans un autre post). Je l'ai confié à des particuliers qui ont quelques installations et depuis il va très bien.
- la dernière arrivée Savane a un souffle au coeur qui lui interdit les compet (bah ça en fait, ça ne me gène pas du tout) qui peut soit disparaître soit s'aggraver dans dix ans.

Qui a dit que je n'avais pas de chance ??