AZUR CHEVAL NATURE Thématique du forum: le cheval au naturel dans tous ses états (pieds nus, équitation naturelle, alimentation, soins) |
Bonjour!
Bienvenue sur Azur Cheval Nature.
La thématique de ce forum est le cheval au naturel. Les sujets s'y rapportant sont le cheval pieds nus et le parage naturel, les besoins fondamentaux du cheval, son alimentation idéale, les soins au naturel et une autre approche de l'équitation avec application de l'éthologie, monte sans mors, pour une meilleure relation.
D'autres sujets divers et variés en dehors de la thématique sont aussi abordés.
Venez prendre conseils, vous documenter et partager avec nous.
Bonne visite sur ce forum en espérant qu'il soit pour vous un moment agréable.
Amicalement,
Rikounette, créatrice et administratrice ACN |
| | UN ARTICLE D'ETHOLOGIE SCIENTIFIQUE: A LIRE ABSOLUMENT ! | |
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+6KER Pikinette Valilith angelo Eric SIROCO ARABIANS 10 participants | |
Auteur | Message |
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SIROCO ARABIANS
Age : 52 Nombre de messages : 279 Date de naissance : 31/01/1972 Date d'inscription : 23/02/2008
| Sujet: UN ARTICLE D'ETHOLOGIE SCIENTIFIQUE: A LIRE ABSOLUMENT ! Mer 2 Avr 2008 - 2:03 | |
| Bonsoir à tous, Si pour moi, cet article d'éthologie scientifique est une confirmation (à laquelle j'étais préparée puisque j'oriente mes lectures actuelles uniquement sur des ouvrages scientifiques), j'espère que cela sera une révélation pour tous ceux qui n'ont pas encore lu d'ouvrages d'éthologie scientifique... Trouvé sur un forum, voici le lien:
http://www.ethologie.info/Etho-logique/Images/CR_10-02-04_ENESAD.pdf
Bonne lecture à tous ! | |
| | | SIROCO ARABIANS
Age : 52 Nombre de messages : 279 Date de naissance : 31/01/1972 Date d'inscription : 23/02/2008
| Sujet: Re: UN ARTICLE D'ETHOLOGIE SCIENTIFIQUE: A LIRE ABSOLUMENT ! Mer 2 Avr 2008 - 2:53 | |
| UN AUTRE ARTICLE D'ETHOLOGIE SCIENTIFIQUE : PREMIERE PARTIE
de JC BARREY
POUR LA SAUVEGARDE DES CAVALIERS ET DES CHEVAUX... POUR LA SAUVEGARDE DE L'ÉQUITATION... Soyons clairs...
Les éthologues de notre station de recherche 1, saturés par le battage médiatique autour d'une pseudo éthologie et inquiétés par l'adhésion de la Fédération Française d'Equitation (F.F.E.) et de nombreux cavaliers à cet endoctrinement, se mobilisent pour remettre les choses au point. Notre vocation première est de faire de la recherche et de la diffuser et non de rentrer dans des polémiques couvrant des intérêts commerciaux certains, mais alors que la Fédération Française d'Equitation officialise ces pratiques, trop c'est trop, et nous ne pouvons plus laisser dire et faire n'importe quoi sans réagir. Tout d'abord, le discours et les pratiques des chuchoteurs, nouveaux maîtres et autres bonimenteurs ne sont en aucun cas de l'éthologie. L'éthologie est la biologie comparée du comportement animal. C'est une science qui demande des connaissances approfondies en biologie animale, en génétique, en neurophysiologie. De plus on ne peut pas faire de l'éthologie sur une seule espèce: on ne comprendra rien au comportement d'un cheval ou de tout autre animal, si on n'a pas déjà une connaissance en éthologie fondamentale et sur l'évolution des comportements liée à l'évolution du vivant. On ne peut comprendre les oiseaux que si on sait comment fonctionnent les poissons et les reptiles; pour comprendre les mammifères, il faut savoir comment fonctionnent les reptiles et les oiseaux... Je doute fort que la génération spontanée de nouveaux maîtres en éthologie équine" ait ce genre de connaissances! On est à peu près dans le même rapport qu'entre le rebouteux et le médecin ostéopathe.
Soyons Clairs... De plus, l'expression "équitation éthologique" ne veut rien dire: l'éthologie est une science d'observation, pas d'intervention sur l'animal. Si encore leur pseudo-éthologie était sérieuse... mais ils propagent les erreurs lès plus extravagantes avec un aplomb extraordinaire! En voici quelques exemples (hélas) non exhaustifs.. – Tous insistent sur le modèle prédateur/proie du rapport homme/cheval. Heureusement, la vie d'un cheval, même dans la nature, ne consiste pas à être une proie permanente et les "programmes anti-prédateurs" de fuite ou de défense n'ont pas l'occasion de fonctionner très souvent. Pour ce qui est du prédateur, nous voyons ces manipulateurs à peu près en permanence dans des attitudes de primate chasseur, poursuivant le cheval en agitant un bâton à l'extrémité duquel est noué un morceau de bâche en plastique noir, piétiner, et autres grimaces que nous connais-sons bien en primatologie dans les confrontations entre mâles. Le bâton lui-même est un morceau de tube métallique laqué blanc, coiffé d'un bouchon en caoutchouc à chaque extrémité, qui a été mis à la mode par PARMI sous le nom de "Carot stick", le bâton carotte, parce qu'il s'en sert parfois pour caresser le cheval. En bref, ils ont réinventé la cravache de dressage... Notons enfin que "prédateur" n'est pas non plus un statut, mais une activité vitale, la prédation, obligatoire pour les carnivores, et facultative pour les omnivores comme l'homme (chasseur-cueilleur). Celui-ci peut très bien adopter un comportement "cueilleur" et s'insérer dans la vie sociale du cheval qu'il faut bien entendu connaître, et non interpréter, ce qui n'est pas le cas général. – Tous prêtent au cheval une organisation sociale de type humain, et parlent de "chef", de "dominant qui dirige", de "leader ou de jument qui conduit la harde', et autres fantaisies de livres pour enfants... ' Adresse en fin de document!
Ils ignorent que la structure sociale des chevaux est une structure de petit harem en réseau (c'est-à-dire où tout le monde surveille tout le monde) d'une dizaine d'individus, poulains compris, où chacun garde son autonomie et son indépendance, et non une structure pyramidale avec un chef (où tout le monde surveille un individu: le chef). Il n'y a pas de chef chez les chevaux (rappelons qu'un chef est celui qui organise l'activité des autres, un dominant est celui qui est prioritaire dans l'accès aux biens de consommation, et un leader, celui dont l'activité paraît intéressante aux autres qui ont, pour cette raison, tendance à l'imiter sans qu'il y soit pour rien). Les règles à respecter sont de ne pas s'écarter du groupe (l'étalon étant chargé de ramener les égarés par le herding, qui est une activité de sécurité et non une activité de chef), de respecter l'espace personnel et la priorité d'accès aux biens de consommation de ceux qui sont au-dessus dans la hiérarchie de dominance et de faire respecter les prérogatives correspondant à son propre rang par ceux qui sont en dessous. Donc, dans le groupe, personne ne dirige personne; cela n'empêche pas un fonctionnement cohérent du groupe basé sur l'imitation sociale, l'aspiration sociale, la phobie de s'écarter et le respect de dominance, qui entraîne une auto-organisation permanente sans avoir besoin de "diriger".
– Ils ignorent qu'il existe différents types d'agressivité et pas seulement celle du prédateur (qu'eux même utilisent en permanence sous l'appellation "méthode douce"): Outre l'agressivité de prédation il y a aussi l'agressivité défensive, l'agressivité de compétition sociale et l'agressivité de dérivation d'angoisse ou d'irritabilité. Elles ont des fonctions fort différentes et n'ont en commun que de mobiliser l'axe H.H.A.2 que l'on appelle souvent "l'axe du mal" parce que cette mobilisation trop longue, trop violente ou trop souvent répétée est à l'origine de nombreuses pathologies.
– Ils ignorent que la "soumission" obtenue par les méthodes du type "join-up" est en fait une aliénation pathologique connue sous le nom de syndrome de Kliiver-Bucy: Cette pathologie est provoquée par les mises en fuite et les blocages répétés du "join-up" et des pratiques assimilées. Ces inhibitions de l'action cohérente du cheval entraînent une très forte activation de l'axe H.H.A. qui aboutit à "shooter "l'animal par ses propres endorphines et entraînent des lésions des noyaux amygdaliens latéraux du cerveau limbique (le cerveau des émotions) par la libération de radicaux libres provenant de mécanismes oxydatifs exagérés. Les animaux ainsi traités manifestent une soumission extraordinaire. Ceux qui étaient sauvages et avaient peur de l'homme se sont apprivoisés et n'ont montré ni peur ni agressivité.
– Ils ignorent que le niveau de développement du cerveau du cheval, pratiquement dépourvu de cellules au niveau du né cortex associatif, ne lui permet pas de "comprendre" au sens humain du mot. Le cheval n'atteint pas le niveau de la "décentration" qui permet à l'homme de se voir et de se mettre à la place de l'autre. Il reste à un niveau égocentrique et sensorimoteur : il perçoit des sensations et il y répond en fonction des programmes propres à l'espèce, de son tempérament, de son vécu et de ses émotions. " ' H H.A.= Hypothalamus/ hypophyse /Adreno-cortical KLUVER-BUCY, voir définition en annexe
Comprendre "n'existe pas dans le cerveau d'un cheval: il ressent et réagit, puis apprend en fonction du résultat de son action qui active soit le circuit de la récompense (M.F.B.), soit le circuit de la punition (P.V.S.). Les centres de décision de l'action restent, chez le cheval, à l'étage émotif du cerveau puisqu'il ne possède pas l'étage logique dont l'homme dispose.
- Ils ignorent que tout débourrage rapide fait nécessairement appel à l'inhibition conditionnée, qui mobilise le système PVS et l'axe H.H.A. dont nous avons parlé pour la 'soumission': Le cheval "shooté" aux endorphines se laisse évidemment monter... et la méthode paraît douce, car il n'y a pas de violence apparente. Toutes les pratiques qui visent à immobiliser rapidement le cheval rentrent dans cette catégorie et certaines basculent franchement du coté de la maltraitance. Les méthodes réellement douces font appel à "l'habituation" qui est un mécanisme physiologique de désensibilisation sensorielle progressive et non de blocage moteur. Elle a l'inconvénient d'être lente, (au minimum quinze jours à trois semaines) car elle repose sur un grand nombre de répétitions des stimuli avec une intensité faible au départ, puis progressivement croissante.
Dernière édition par SIROCO ARABIANS le Mer 2 Avr 2008 - 2:56, édité 1 fois | |
| | | SIROCO ARABIANS
Age : 52 Nombre de messages : 279 Date de naissance : 31/01/1972 Date d'inscription : 23/02/2008
| Sujet: Re: UN ARTICLE D'ETHOLOGIE SCIENTIFIQUE: A LIRE ABSOLUMENT ! Mer 2 Avr 2008 - 2:55 | |
| LA SUITE ET FIN
- Ils ignorent qu'un cheval adulte ne joue plus et que les "jeux" pratiqués ne le sont que pour l'homme... La fonction du jeu, uniquement chez les jeunes, est de roder les programmes d'actions qui seront utiles plus tard chez l'adulte. Chez celui-ci, les programmes "ouverts" du jeu se referment et les comportements qui ressemblent tellement à du jeu ne sont plus que des fonctions d'évacuation des tensions.
– Ils ignorent que les agressions et les blocages répétés qu'ils font subir en permanence à leur cheval provoquent obligatoirement à plus ou moins long terme des séquelles variées. Nous avons filmé une jument prise de coliques pendant les manipulations effectuées comme "démonstration" par un inter-venant connu et apprécié du public. Voici quelques séquelles ° M.F. B. = Medial forebrain bundle = faisceau du cerveau antérieur (Ce faisceau de la récompense relie hypothalamus, système limbique et cortex) ' P.V.S. = Peri ventricular system = système péri ventriculaire (Ce circuit de la punition relie aussi, mais par des relais différents les trois étages du cerveau) possibles liées au stress de l'inhibition de l'action, relevées dans diverses publications scientifiques: - Diminution du flux sanguin dans des zones du cerveau participant à la motivation et à la décision. - La corticostérone produite entraîne des morts cellulaires dans l'hippocampe, partie du cerveau impliquée dans la mémoire et l'apprentissage. - L'accoutumance aux endorphines produites entrave la prolifération des cellules granulaires du même hippocampe. - Troubles de l'attention, de l'anticipation et de la prise de décision. - Troubles du sommeil. - Syndrome de résignation, syndrome de Klüver-Bucy (1937). - Ulcération gastrique, fréquente chez les trotteurs. - Micro-hémorragies intestinales se traduisant par des coliques. - Tics variés (tic aérophagique, tic à l'ours, hyperkinésie). - Baisse importante des défenses immunitaires (hypersensibilité aux maladies banales, au parasitisme, etc...) - Etc...
– Ils ignorent que la vision n'est pas le sens de référence du cheval, mais que c'est toujours à l'olfaction que le cheval se réfère en dernier ressort. La position latérale des yeux lui donne une vision panoramique étendue, mais pas de vision binoculaire donnant la vision du relief. Il ne possède pas de fovéa sur laquelle l'oeil humain centre les images à l'aide des muscles oculomoteurs. Ses cellules ganglionnaires sensibles sont concentrées sur une étroite ligne naso-temporaie, et le sens du relief est provoqué par le déplacement de l'image le long de cette ligne, d'oeil restant relativement fixe. Pour percevoir le relief il faut donc que l'objet soit en mouvement par rapport au cheval ou que lui-même se déplace par rapport à l'objet. Cela est particulièrement important pour la perception du relief d'un obstacle et l'on voit bien que, dans un saut de pied ferme, soit-il saute avec une très grande marge de sécurité, soit-il passe carrément à travers. D'autres caractères, comme la forme non sphérique de la cornée et un nombre d'aires visuelles dans le cerveau plus réduit que nous, le spécialise dans la détection très fine du moindre mouvement. Mais, par ailleurs; il essayera toujours de vérifier ce qu'il a vu en allant sentir, l'olfaction restant son sens de référence. L'audition, elle, par la position des oreilles, indique vers quoi le cheval porte son attention, et les deux oreilles tournées vers l'arrière, mais non plaquées, indiquent qu'il porte son attention vers ses sensations corporelles, par exemple lorsque nous utilisons une action des aides.
– Ils ignorent que faire faire demi-tour à un cheval sur la piste, tête vers l'extérieur, en lui barrant le passage, constitue une agression caractérisée (un chien de chasse fait ainsi changer de direction l'animal qu'il poursuit) provoquant fuite et stress. De récents enregistrements au cardio-fréquencemètre effectués dans notre station sur le changement de main par aspiration vers l'intérieur et par barrage et demi-tour par l'extérieur, ont montré que la première méthode, pour un cheval donné, maintenait le rythme cardiaque aux environs de 130 pulsations et entraînait même une baisse de plusieurs points pendant le mouvement. Au contraire, la seconde méthode entraîne un pic brutal de fréquence qui monte aux environs de 200 pulsations. Il en est de même pour les pratiques du genre join-up qui entraîne, non plus un pic, mais un large palier durable à cette fréquence très élevée.
CONCLUSION Nous arrêterons là cette énumération, car on pourrait écrire un livre entier avec ce qu'ils ignorent et enseignent néanmoins avec aplomb, sans aucune qualification ou avec des diplômes auto-créés au dépend de ceux qui ont passé du temps à obtenir un B.E. (brevet d'état) L'analyse éthologique des écrits, des discours et des pratiques sur le terrain de chacun d'eux qui a été entreprise par notre station de recherche fait ressortir que : Tous sont des manipulateurs efficaces de chevaux (et pas seulement de chevaux!), se préoccupant peu du bien fondé de leur discours ou de leur pratique du moment qu'ils obtiennent des résultats rapides et, de préférence spectaculaires, ce que Georges Charpak appelle "l'effet Barnum".
Ils utilisent des méthodes qui n'ont rien de nouveau puisqu'elles sont utilisées depuis des décennies dans le dressage des chevaux de cirque que nous avons étudié dès les années soixante. Elles sont basées sur des conditionnements de type S et sur des inhibitions conditionnées qui ont pour résultat de "robotiser" le cheval, ce qui est utile pour le spectacle, mais mène à une impasse en ce qui concerne l'équitation classique. Leurs écrits et leurs discours, particulièrement adroits, sont très plaisants et correspondent très bien au discours que les cavaliers, déçus de la pédagogie actuel-le, sont heureux d'entendre. Les mots respect, confiance, accord du cheval, etc, reviennent sans cesse alors qu'il faudrait parler d'aliénation. Car, malheureusement, leur pratique ne correspond jamais au discours qui l'accompagne. Cette pratique est d'autant plus dangereuse que la violence qu'elle utilise n'est pas une violence visible de l'extérieur. Elle s'apparente plutôt à ce qu'on connaît chez l'homme sous le nom de "lavage de cerveau". Nous avons vu et enregistré un cheval faire une colique et un autre s'arrêter en sueur, la verge pendante, ce qui signe un taux élevé d'endorphine dans le sang. Les méthodes classiques de débourrage avec travail à la longe suivi de travail aux longues rênes, avant tout travail monté, exécuté en prenant du temps (en moyenne un mois), et le travail monté correctement pratiqué selon les principes de l'Ecole Française sont certainement plus douces. Il est certain que la pédagogie et la pratique dans l'Ecole Française nécessiteraient un dépoussiérage utilisant les connaissances récentes en éthologie scientifique, en neurophysiologie (isopraxie, neurones miroirs...), en biomécanique, etc. si nous souhaitons que l'objectif, dans notre pays, ne s'oriente pas uniquement vers une équitation de tout terrain, sans selle et sans embouchure, ... et avec un grand chapeau!
N. MIKLAS & J.-C. BARREY Adresse: Station de recherche pluridisciplinaire des Metz F-89520 SAINT-SAUVEUR en PUISAYE (Yonne) E-mail: srplesmetz@aol.com Nadège MIKLAS: Doctorat en Biologie du comportement à Paris Xlh. Jean-Claude BARREY:Éthologue, Directeur de la Station de Recherche, chargé de cours en éthologie pour la formation continue en T.A.C. à Paris intervenant pendant cinq années consécutives en éthologie équine à !'ENE pour la formation des élèves instructeurs, intervenant dans plusieurs circonscriptions des Haras Nationaux et dans des établissements d'enseignement aux métiers du cheval, ancien cavalier de dressage de 2ème catégorie, juge de dressage, membre du C.F.J.D.
Syndrome de KWVER & BUCO (1937) :KLÙVER & BUCY s'aperçoivent que des animaux sauvages et ayant peur de l'homme chez qui on a procédé à une ablation plus ou moins étendue de la zone amygdalienne temporale n'ont plus montré par la suite aucune peur. Ils se sont apprivoisés et ont manifesté une soumission parfaite. Ils ont présenté en outre des tendances orales très fortes et parfois une hypersexualité. Il se trouve que le stress provoqué par de mauvaises manipulations provoque un brusque afflux de radicaux libres intracellulaires justement dans cette région amygdalienne, y provoquant des dégâts plus ou moins irréversibles.
Extrait du dictionnaire des termes techniques de médecine: Ensemble de troubles observés après une lobectomie temporale et au cours de certaines atrophies du cortex cérébral. Il comprend une tendance à porter tous les objets à la bouche, une apathie avec diminution des réactions émotionnelles, du pouvoir de concentration et de l'inhibition sexuelle. | |
| | | Eric
Age : 77 Nombre de messages : 939 Date de naissance : 11/03/1947 Date d'inscription : 01/01/2008
| Sujet: Re: UN ARTICLE D'ETHOLOGIE SCIENTIFIQUE: A LIRE ABSOLUMENT ! Mer 2 Avr 2008 - 7:51 | |
| Eh bien ! Voilà un exposé qui m'interpelle énormément ! Merci beaucoup pour tes recherches que tu nous fais partager. Je me doutais bien qu'il y avait un peu un "truc" qui apparament fonctionne très bien dans le débourrage rapide et celà me laissait perplexe. En temps que novice et non endoctriné dans une approche classique ou "éthologique du cheval, n'ayant rien à remettre en question ni à désapprendre, cet démonstration scientifique me plait beaucoup. Merci, tes intervention sur le forum sont toujours pertinantes et très interressantes | |
| | | angelo
Age : 41 Nombre de messages : 434 Date de naissance : 18/01/1983 Date d'inscription : 09/03/2008
| Sujet: Re: UN ARTICLE D'ETHOLOGIE SCIENTIFIQUE: A LIRE ABSOLUMENT ! Mer 2 Avr 2008 - 8:54 | |
| Que c'est intéressant! Bravo et je t'encourage dans ton action. Je ne connais que peu de chose au comportement du cheval,mon âne vit librement et sans travail!!! Pour moi son agressivité est normale,il n'est pas dans ses conditions naturelles. Je te remercie énormément pour ton partage. Tu avais raison il fallait absolument le lire. | |
| | | Valilith
Age : 53 Nombre de messages : 5564 Date de naissance : 02/05/1971 Emploi : Relectrice-Correctrice-Maquettiste Date d'inscription : 22/09/2007
| Sujet: Re: UN ARTICLE D'ETHOLOGIE SCIENTIFIQUE: A LIRE ABSOLUMENT ! Mer 2 Avr 2008 - 9:12 | |
| Je suis d'accord sur beaucoup de points avec ce texte mais il me paraît quand même orienté et il s'appuie sur l'exemple d'une certaine dérive de l'équitation naturelle, qui consiste à faire du spectacle. Quand à moi, j'avais compris toute seule que le join up n'était pas aussi gentil que ce que je croyais, en lisant simplement dans les yeux de ma jument. Heureusement que tous les gens qui pratiquent cette nouvelle forme d'éducation, puisqu'il s'agit d'apprentissage, ne pratiquent pas tous cette méthode. Par ailleurs, il faut prendre de la distance avec tout et la personne avec qui je travaille est quelqu'un qui prend son temps, surtout pour le débourrage et qui indique que les choses prennent du temps pour arriver à certaines choses. Et il n'a jamais été question d'abrutir mon cheval mais de le désensibiliser progressivement en le mettant doucement en contact avec les choses qui pourraient l'effrayer, afin qu'il comprenne que cela ne présente pas de danger. Le carrot (avec 2t) stick peut-être évidemment remplacé par une cravache de dressage, le but n'a jamais été de taper le cheval, mais de pouvoir toucher certaines parties quand on travaille à pied, et qui sont hors de portée. La cravache de dressage peut ne pas convenir à certains chevaux quand il s'agit d'appuyer sur une partie pour repousser le cheval, en raison de sa flexibilité. En ce qui me concerne, la cravache de dressage fonctionne très bien et le carrot stick est trop lourd. Ce qui me gène le plus dans cet article, c'est le lever de bouclier pour préserver une certaine équitation : On n'est pas dans un musée, il faut évoluer. Et certaines parties de ce discours ne m'étonnent pas, venant d'un personne ayant un certain statut au sein de l'équitation classique et qui n'entend pas se remettre lui-même en question. Moi, les beaux pedigrees, même humains, ne m'intéressent pas. Je voudrais bien voir le cheval de ce Jean-Claude Barrey, voir ses conditions de vie et comment il le monte. - Citation :
- ne s'oriente pas uniquement vers une équitation de tout terrain, sans selle et sans embouchure, ... et avec un grand chapeau!
Cette phrase me paraît très réductrice et pas appropriée : On peut monter sans mors en pratiquant de l'équitation classique, sans faire uniquement des balades, et je ne suis pas particulièrement fan de l'équitation américaine, que je ne pratique absolument pas. Tout ça me laisse un goût de démagogie destiné à rassurer ceux qui ne se remettent pas en question et à renforcer la sacro-sainte institution de l'enseignement équestre, qui aurait bien besoin de se remettre en question. | |
| | | Valilith
Age : 53 Nombre de messages : 5564 Date de naissance : 02/05/1971 Emploi : Relectrice-Correctrice-Maquettiste Date d'inscription : 22/09/2007
| Sujet: Re: UN ARTICLE D'ETHOLOGIE SCIENTIFIQUE: A LIRE ABSOLUMENT ! Mer 2 Avr 2008 - 9:18 | |
| Par contre, le premier article me paraît plus intéressant, et par de nombreux points, n'est pas en contradiction avec ce qui est enseigné par des gens comme Parelli, par exemple.
L'exemple du cheval "sortant du box" est quelque peu gênant. Arriverait-il au même résultat avec un cheval sorti de son pré et non privé de contacts avec ses semblables ? | |
| | | Pikinette Modérateur
Age : 41 Nombre de messages : 3612 Date de naissance : 16/02/1983 Emploi : Infirmière Date d'inscription : 14/11/2007
| Sujet: Re: UN ARTICLE D'ETHOLOGIE SCIENTIFIQUE: A LIRE ABSOLUMENT ! Mer 2 Avr 2008 - 9:48 | |
| Ces articles sont interessants, néamnoins, il faut comparer ce qui est comparable. En éthologie comme ailleurs, il y a les bonnes méthodes et les mauvaises. Il y a ceux qui débourent en 1 heure et ceux qui prennent le temps de comprendre et d'écouter le cheval. Il y a ceux qui vont faire rentrer le cheval en 10 minutes dans le van au prix d'efforts et de stress, et d'autres qui vont le faire sur plusieurs séances pour l'y habituer, et se contenter de peu au début (un pied dans le van et on arrête). J'en suis à ma 4eme séance d'éethologie avec un éthologue de la région (Guillaume). Les résultats sont sans appels ! Denver est beaucoup plus à l'écoute, il fait réflechir sa tête pour travailler, il n'est pas stressé mais beaucoup plus attentif à mes demandes. L'éthologie est selon moi une forme à part d'équitation où l'on ne contraint pas le cheval à exécuter tel ou tel mouvement par des enrênements ou un mors dur. Le cheval sait tout faire dès la naissance, c'est à nous de parler son language et de le lui demander. C'est là qu'on voit si l'on est assez fin dans ses demandes, car doser n'est pas du tout évident ! De même qu'une attitude mal adaptée peut completement bloquer le cheval, notament si on le regarde trop ! Evidemment, demander au cheval de donner ses hanches, c'est plus long que de tirer sur une rêne pour le aire tourner ! Je pense qu'on peut devenir "ethologue" en regardant longuement les chevaux, et ce monsieur l'est sans doute un peu. Après je suis d'accord que les prix des licols éthologique et de certains matériels estampillés par tel haras ... sont un gros foutage de gueule ! En tout cas ce genre d'experiences avec un public autour de la carrière, c'est assez surprenant pour quelqu'un qui dit que l'éthologie est un peu tournée en spectacle | |
| | | KER Pareur pro
Age : 46 Nombre de messages : 2761 Date de naissance : 01/08/1977 Emploi : Podologue équin Date d'inscription : 06/03/2008
| Sujet: Re: UN ARTICLE D'ETHOLOGIE SCIENTIFIQUE: A LIRE ABSOLUMENT ! Mer 2 Avr 2008 - 18:18 | |
| Ha ba voilà que ce torchon refait surface.... Rien de moins qu'un exposé de l'ignorance d'un vieux cavalier de dressage, faché de la réussite de la Cense et qui confonds équitation comportemenatle et "join up Monty Roberts".... N'importe quoi... je m'étais amuser à détailler phrase par phrase en commentant... ça tient pas la route 2s son truc! | |
| | | Eric
Age : 77 Nombre de messages : 939 Date de naissance : 11/03/1947 Date d'inscription : 01/01/2008
| Sujet: Re: UN ARTICLE D'ETHOLOGIE SCIENTIFIQUE: A LIRE ABSOLUMENT ! Mer 2 Avr 2008 - 18:34 | |
| Ben je vois que le débat est ouvert et je vais encore apprendre pleins de choses... | |
| | | KER Pareur pro
Age : 46 Nombre de messages : 2761 Date de naissance : 01/08/1977 Emploi : Podologue équin Date d'inscription : 06/03/2008
| Sujet: Re: UN ARTICLE D'ETHOLOGIE SCIENTIFIQUE: A LIRE ABSOLUMENT ! Mer 2 Avr 2008 - 21:05 | |
| Pour la sauvegarde des cavaliers et des chevaux,
Pour la sauvegarde de l’équitation française,
Soyons clairs…
Les éthologues de notre station de recherche (Tous cavaliers, ou professionnels du cheval ?), saturés par le battage médiatique autour d’une pseudo-éthologie et inquiétés par l’adhésion de la Fédération Française d’Equitation et de nombreux cavaliers à cet endoctrinement (terme volontairement réducteur et péjoratif qui trahit un agacement…), se mobilisent pour remettre les choses au point.(y a-t-il vraiment lieu de remettre quelque chose au point ?) Notre vocation première est de faire de la recherche et de la diffuser et non de rentrer dans des polémiques couvrant des intérêts commerciaux certains (Pourquoi enfoncer des professionnels qui essaient de travailler au sein d’un marché, devenu professionnel ?), mais alors que la Fédération Française d’Equitation officialise ces pratiques, trop c’est trop, et nous ne pouvons plus laisser dire et faire n’importe quoi sans réagir. (Visiblement, ce monsieur a des comptes personnels à régler ?)
Tout d’abord, le discours et les pratiques des chuchoteurs, nouveaux maîtres et autres bonimenteurs (encore un terme péjoratif et volontairement réducteur, où sont passé le recule et l’objectivité du scientifique ?) ne sont en aucun cas de l’éthologie ( c’est évident, et c’est pourquoi que la FFE et les professionnels concerné parlent d’équitation éthologique ou comportementale).
L’éthologie est la biologie comparée du comportement animal. C’est une science qui demande des connaissances approfondies en biologie animale, en génétique, en neurophysiologie. De plus on ne peut pas faire de l’éthologie sur une seule espèce : on ne comprendra rien au comportement d’un cheval ou de tout autre animal si on n’a pas déjà une connaissance en éthologie fondamentale et sur l’évolution des comportements liée à l’évolution du vivant. On ne peut comprendre les oiseaux que si on sait comment fonctionnent les poissons et les reptiles; pour comprendre les mammifères, il faut savoir comment fonctionnent les reptiles et les oiseaux…
Je doute fort que la génération spontanée de nouveaux maîtres en éthologie équine ait ce genre de connaissances ! (encore et toujours des suppositions réductrices et infondés ! c’est terrifiant pour un chercheurs qualifié…) On est à peu près dans le même rapport qu’entre le rebouteux et le médecin ostéopathe ! (idem… avec en prime des jugements personnels douteux.)
De plus, l’expression « équitation éthologique » ne veut rien dire : l’éthologie est une science d’observation, pas d’intervention sur l’animal. (il faut juste arriver à comprendre qu’il était nécessaire de mettre un nom sur une pratique qui se base sur les observations des comportements équin…)
Si encore leur pseudo-éthologie était sérieuse (encore du péjoratif) … mais ils propagent les erreurs les plus extravagantes avec un aplomb extraordinaire !
En voici quelques exemples (hélas) non exhaustifs :
Tous insistent sur le modèle prédateur/proie du rapport homme/cheval.
•Heureusement, la vie d’un cheval, même dans la nature, ne consiste pas à être une proie permanente et les « programmes anti-prédateurs » de fuite ou de défense n’ont pas l’occasion de fonctionner très souvent.(ce monsieur n’a-t-il jamais sortie de 4 ans, vivant en boxe, en hiver, les connaisseurs apprécieront… il est aussi bizarre de constater que Marthe Kiley Worthington ne dise pas la même chose…) Pour ce qui est du prédateur, nous voyons ces manipulateurs (son discourt frise la démagogie…) à peu près en permanence dans des attitudes de primate chasseur, poursuivant le cheval en agitant un bâton à l’extrémité duquel est noué un morceau de bâche en plastique noir, piétiner, et autres grimaces que nous connaissons bien en primatologie dans les confrontations entre mâles. Le bâton lui-même est un morceau de tube métallique laqué blanc, coiffé d’un bouchon en caoutchouc à chaque extrémité, qui a été mis à la mode par Parelli sous le nom de « carot stick », le bâton carotte, parce qu’il s’en sert parfois pour caresser le cheval. En bref, ils ont réinventé la cravache de dressage… (là, notre ami, trahit son manque total de connaissance en la matière et tente de rapprocher deux objets qui n’ont rien à voir pour justifier SA préférence culturelle…)
Notons enfin que « prédateur » n’est pas non plus un statut, mais une activité vitale, la prédation, obligatoire pour les carnivores, et facultative pour les omnivores comme l’homme (chasseur-cueilleur). Celui-ci peut très bien adopter un comportement « cueilleur » et s’insérer dans la vie sociale du cheval qu’il faut bien entendu connaître, et non interpréter, ce qui n’est pas le cas général. (blabla scientifique sans rapport avec le débat)
Tous prêtent au cheval une organisation sociale de type humain (n’importe quoi !), et parlent de « chef », de « dominant qui dirige », de « leader ou de jument qui conduit la harde », et autres fantaisies de livres pour enfants… (je vois pas en quoi le dominant, le leader ou la jument alpha, son des concepts de livre pour enfants ?)
• Ils ignorent que la structure sociale des chevaux est une structure de petit harem en réseau (c’est-à-dire où tout le monde surveille tout le monde) (non, « ils » n’ignorent pas… mais seulement généralisent un peu, pour rendre le message plus accessible… ça s’appel la pédagogie) d’une dizaine d’individus, poulains compris, où chacun garde son autonomie et son indépendance, et non une structure pyramidale avec un chef (où tout le monde surveille un individu : le chef). Il n’y a pas de chef chez les chevaux (rappelons qu’un chef est celui qui organise l’activité des autres, un dominant est celui qui est prioritaire dans l’accès aux biens de consommation, et un leader, celui dont l’activité paraît intéressante aux autres qui ont, pour cette raison, tendance à l’imiter sans qu’il y soit pour rien). Les règles à respecter sont de ne pas s’écarter du groupe ( l’étalon étant chargé de ramener les égarés par le herding, qui est une activité de sécurité et non une activité de chef), de respecter l’espace personnel et la priorité d’accès aux biens de consommation de ceux qui sont au-dessus dans la hiérarchie de dominance et de faire respecter les prérogatives correspondant à son propre rang par ceux qui sont en dessous. Donc, dans le groupe, personne ne dirige personne ; cela n’empêche pas un fonctionnement cohérent du groupe basé sur l’imitation sociale, l’aspiration sociale, la phobie de s’écarter et le respect de la hiérarchie de dominance, qui entraînent une auto-organisation permanente sans avoir besoin de « diriger ». (C’est bien, là, il nous intéresse un peu… mais c’est très bien expliqué dans les bouquins…)
Ils ignorent (encore un jugement personnel volontairement réducteur !) qu’il existe différents types d’agressivité et pas seulement celle du prédateur (que eux même utilisent en permanence sous l’appellation « méthode douce ») (les méthodes d’équitation comportementale n’ont pas vraiment pour vocation d’être « douces », elle sont « justes » et adaptés, point. Mais quand on connaît pas… ):
• Outre l’agressivité de prédation il y a aussi l’agressivité défensive, l’agressivité de compétition sociale et l’agressivité de dérivation d’angoisse ou d’irritabilité. Elles ont des fonctions fort différentes et n’ont en commun que de mobiliser l’axe H.H.A. (hypothalamus/hypophyse/Adreno-cortical) que l’on appelle souvent « l ‘axe du mal » parce que cette mobilisation trop longue, trop violente ou trop souvent répétée est à l’origine de nombreuses pathologies. (Visiblement on s’égard un peu… la critique étant facile, on remets une couche de blabla scientifique…)
Ils ignorent que la « soumission » obtenue par les méthodes du type « join-up » (L’auteur oublie volontairement de préciser que le join-up mal fait peut être néfaste… et oui, même en équitation éthologique, il y a des mauvais…) est en fait une aliénation pathologique connue sous le nom de syndrome de Klüver-Bucy : (ma culture perso. m’a permis de savoir qu’a ce syndrôme méconnu sont rattaché pleins de symptômes et de causes encore mal définis… je trouves un peu pompeux de le rattacher aussi pragmatiquement à un exercice donné)
• Cette pathologie est provoquée par les mises en fuite (encore une preuve de la méconnaissance des exercices cités… en aucun cas on fait fuir volontairement pendant un join-up digne de ce nom !) et les blocages répétés du join-up et des pratiques assimilées. Ces inhibitions de l’action cohérente du cheval entraînent une très forte activation de l’axe H.H.A. (Partant du fait que l’auteur ne connaît que très mal les exercices, comment peut-il arriver à ces conclusion plus que poussé ? si ce n’est qu’en supposant…) qui aboutit à « shooter » l’animal par ses propres endorphines (OK, donc si on écoute bien, plus on fait peur à un cheval en le contrariant, plus il secrète de « l’hormone du plaisir » ? ) et entraînent des lésions des noyaux amygdaliens latéraux du cerveau limbique (sur google, cette expression n’est existante QUE dans ce texte précis…) (le cerveau des émotions) par la libération de radicaux libres provenant de mécanismes oxydatifs exagérés. Les animaux ainsi traités « manifestent une soumission extraordinaire. Ceux qui étaient sauvages et avaient peur de l’homme se sont apprivoisés et n’ont montré ni peur ni agressivité ». (des expériences en labo sur des rats…. Lol)
Ils ignorent que le niveau de développement du cerveau du cheval, pratiquement dépourvu de cellules au niveau du néocortex associatif, ne lui permet pas de « comprendre » au sens humain du mot. (ILS savent que le cheval apprends par associations… )
• Le cheval n’atteint pas le niveau de la « décentration » qui permet à l’homme de se voir et de se mettre à la place de l’autre. Il reste à un niveau égocentrique et sensori_moteur : il perçoit des sensations et il y répond en fonction des programmes propres à l’espèce, de son tempérament, de son vécu et de ses émotions. « Comprendre » n’existe pas dans le cerveau d’un cheval : il ressent et réagit puis apprend en fonction du résultat de son action qui active soit le circuit de la récompense (M.F.B.), soit le circuit de la punition (P.V.S.). Les centres de décision de l’action restent, chez le cheval, à l’étage émotif du cerveau puisqu’il ne possède pas l’étage logique dont l’homme dispose. (les recherches sur le cerveau humain n’ont encore livré que peu de ses secrets… alors celui des chevaux ! MDR !)
Ils ignorent que tout débourrage rapide fait nécessairement appel à l’inhibition conditionnée, qui mobilise le système PVS et l’axe HHA dont nous avons parlé pour la « soumission ». (là, c’est du délire complet... et mis à part Monty Roberts en démo., je ne vois vraiment pas de quoi il pourrait parler…)
• Le cheval « shooté » aux endorphines se laisse évidemment monter…(encore sa théorie de l’homone du plaisir provoqué par la peur… !) et la méthode paraît douce car il n’y a pas de violence apparente. Toutes les pratiques qui visent à immobiliser rapidement le cheval rentrent dans cette catégorie et certaines basculent franchement du coté de la maltraitance. ( même si cette explication tenait du réel, ne serait ce pas « moins pire », que monter les chevaux dans les boxes ou les débourrages au piquet ou aux entraves, ou la longe pendant 3 jours…. ?.) | |
| | | KER Pareur pro
Age : 46 Nombre de messages : 2761 Date de naissance : 01/08/1977 Emploi : Podologue équin Date d'inscription : 06/03/2008
| Sujet: Re: UN ARTICLE D'ETHOLOGIE SCIENTIFIQUE: A LIRE ABSOLUMENT ! Mer 2 Avr 2008 - 21:11 | |
| • Les méthodes réellement douces font appel à « l'habituation » qui est un mécanisme physiologique de désensibilisation sensorielle progressive et non de blocage moteur. Elle a l’inconvénient d’être lente (au minimum quinze jours à trois semaines) car elle repose sur un grand nombre de répétitions des stimuli avec une intensité faible au départ puis progressivement croissante.(autrement dit : un débourrage éthologique ! MDR…)
Ils ignorent qu’un cheval adulte ne joue plus et que les « jeux » pratiqués ne le sont que pour l’homme… (Ce monsieur est t’il propriétaire de chevaux ? éleveurs ? ou au moins a-t-il déjà vue des chevaux vivant en groupe ? c’est a ce demander…)
• La fonction du jeu, uniquement chez les jeunes, est de roder les programmes d’actions qui seront utiles plus tard chez l’adulte. Chez celui-ci, les programmes « ouverts » du jeu se referment et les comportements qui ressemblent tellement à du jeu ne sont plus que des fonctions d’évacuation des tensions. (Appréciation au combien personnel… et très peu partagé !)
Ils ignorent que les agressions et les blocages répétés qu’ils font subir en permanence à leur cheval provoquent obligatoirement à plus où moins long terme des séquelles variées. (ça en devient vraiment lourd… car c’est presque diffamatoire…)
• Nous avons filmé une jument prise de coliques pendant les manipulations effectuées comme « démonstration » par un intervenant connu et apprécié du public.(DES NOMS ! des lieus !) Voiciquelques séquelles possibles (suppositions, qui sont valable pour un cheval de club, un cheval de dressage ou de cSO…) liées au stress de l’inhibition de l’action, relevées dans diverses publications scientifiques :
- diminution du flux sanguin dans des zones du cerveau participant à la motivation et à la décision. (pure spéculation théorique)
- La corticostérone produite entraîne des morts cellulaires dans l’hippocampe, partie du cerveau impliquée dans la mémoire et l’apprentissage.( « La corticostérone est une hormone corticostéroïde secrétée par le cortex (écorce) de la glande surrénale à partir du cholestérol et sous la dépendance de l'ACTH hypophysaire. », mais qu’est-ce que ça vient faire içi ?)
- L’accoutumance aux endorphines produites entrave la prolifération des cellules granulaires du même hippocampe. (blablabla…)
- Troubles de l’attention, de l’anticipation et de la prise de décision.
- Troubles du sommeil.
- Syndrome de résignation, syndrome de Klüver-Bucy.
- Ulcération gastrique, fréquente chez les trotteurs. (chez TOUS les chevaux de concours…)
- Micro-hémorragies intestinales se traduisant par des coliques.
- Tics variés (tic aérophagique, tic à l’ours, hyperkinésie).
- Baisse importante des défenses immunitaires (hyper sensibilité aux maladies banales, au parasitisme, etc…)
- Etc… (Énumérations débiles de possibilités découlant d’un stress, valable pour tous les équidés, et qu’on rencontre malheureusement surtout chez ceux qui ne connaissent rien aux méthodes comportementale…)
Ils ignorent que la vision n’est pas le sens de référence du cheval, (ça c’est grossièrement faux !) mais que c’est toujours à l’olfaction que le cheval se réfère en dernier ressort. (en dernier ressort ? quel est le premier alors ? MDR !)
• La position latérale des yeux lui donne une vision panoramique étendue, mais pas de vision binoculaire donnant la vision du relief.(si, mais dans un angle restreint situé devant lui…) Il ne possède pas de fovéa sur laquelle l’oeil humain centre les images à l’aide des muscles oculo-moteurs.(blbalabla..) Ses cellules ganglionaires sensibles sont concentrées sur une étroite ligne naso-temporale, et le sens du relief est provoqué par le déplacement de l’image le long de cette ligne (maintenant, il perçoit le relief…), l’oeil restant relativement fixe. Pour percevoir le relief, il faut donc que l’objet soit en mouvement par rapport au cheval ou que lui-même se déplace par rapport à l’objet.(d’ailleurs c’est pour cela qu’un cheval s’arrête pour mieux distinguer AVEC ses 2 yeux un truc qui lui fait peur ! ) Cela est particulièrement important pour la perception du relief d’un obstacle et l’on voit bien que, dans un saut de pied ferme, soit il saute avec une très grande marge de sécurité, soit il passe carrément à travers. D’autres caractères, comme la forme non sphérique de la cornée et un nombre d’aires visuelles dans le cerveau plus réduit que nous, le spécialise dans la détection très fine du moindre mouvement. Mais, par ailleurs, il essayera toujours de vérifier ce qu’il a vu en allant sentir, l’olfaction restant son sens de référence. L’audition, elle, par la position des oreilles, indique vers quoi le cheval porte son attention, et les deux oreilles tournées vers l’arrière, mais non plaquées, indiquent qu’il porte son attention vers ses sensations corporelles, par exemple lorsque nous utilisons une action des aides. (là, c’est du remplissage sans rapport avec le sujet…)
Ils ignorent que faire faire demi-tour à un cheval sur la piste, tête vers l’extérieur, en lui barrant le passage, constitue une agression caractérisée (un chien de chasse fait ainsi changer de direction l'animal qu'il poursuit) provoquant fuite et stress. (Je ne sais pas pourquoi l’auteur se focalise sur un pseudo travail en liberté très mal fait et sans objectif…)
• De récents enregistrements au cardio-fréquencemètre effectués dans notre station (donc par l’auteur, et par un un pro…) sur le changement de main par aspiration vers l’intérieur et par barrage et demi-tour par l’extérieur, ont montré que la première méthode, pour un cheval donné, maintenait le rythme cardiaque aux environs de 130 pulsations et entraînait même une baisse de plusieurs points pendant le mouvement. Au contraire, la seconde méthode entraîne un pic brutal de fréquence qui monte aux environs de 200 pulsations. (que prouve cette expérience ? que le cœur d’un cheval a une formidable amplitude… on le savait déjà… qu’ils fassent des tests sur les chevaux de dressage sur le carré…) Il en est de même pour les pratiques du genre join-up qui entraîne, non plus un pic, mais un large palier durable à cette fréquence très élevée. (il revient encore sur le join up… en fait aurait t’il vue autre chose ?)
CONCLUSION (le meilleur pour la fin ?)
Nous arrêterons là cette énumération,(oui, car ça devient grotesque) car on pourrait écrire un livre entier avec ce qu’ils ignorent (de même avec vous mon cher professeur… lol chacun son domaine !) et enseignent néanmoins avec aplomb, sans aucune qualification ou avec des diplômes auto créés au dépend de ceux qui ont passé du temps à obtenir un B.E. (BE, qui si diplômé, n’ont aucune formation dans la compréhension des mécanismes d’apprentissages du cheval et encore moins de connaissances éthologique…)
L’analyse éthologique des écrits, des discours et des pratiques sur le terrain de chacun d’eux qui a été entreprise par notre station de recherche fait ressortir que : (question : En quoi « une station de recherches scientifiques » (ce qui veux tout et rien dire) pourrait avoir des aptitudes à évaluer une compétence professionnel ?)
- Tous sont des manipulateurs efficaces de chevaux (c’est déjà ça !) (et pas seulement de chevaux !), se préoccupant peu du bien fondé de leur discours (n’importe quoi…) ou de leur pratique du moment qu’ils obtiennent des résultats rapides et, de préférence spectaculaires, ce que Georges Charpak appelle « l’effet Barnum ».(les méthodes comportementales s’opposent au contraire à la vitesse d’exécution… je serais vraiment curieux de connaître vos sources !)
- Ils utilisent des méthodes qui n’ont rien de nouveau puisqu’elles sont utilisées depuis des décennies dans le dressage des chevaux de cirque que nous avons étudié dès les années soixante. (première nouvelle, Parelli et Andy Booth, sont allé copier le cirque… ! ) Elles sont basées sur des conditionnements de type S (ça c’est très clair au moins ! lol) et sur des inhibitions conditionnées qui ont pour résultat de « robotiser » le cheval, ce qui est utile pour le spectacle mais mène à une impasse en ce qui concerne l’équitation classique. (Si ce qu’il dit est vrai… ils font n’importe quoi au cirque… )
- Leurs écrits et leurs discours (Qui ? quoi ? où ? Comment ?), particulièrement adroits, sont très plaisants et correspondent très bien au discours que les cavaliers, déçus de la pédagogie actuelle, sont heureux d’entendre. Les mots respect , confiance, accord du cheval, etc. reviennent sans cesse alors qu’il faudrait parler d’aliénation. (Là, c’est hyper grave… c’est de la démagogie pure et dure !)
- Car, malheureusement, leur pratique ne correspond jamais au discours qui l’accompagne. (Mais qui ? et quelle pratique ? le join up raté ?) Cette pratique (oui, c’est bien le join up raté…) est d’autant plus dangereuse que la violence qu’elle utilise n’est pas une violence visible de l’extérieur. Elle s’apparente plutôt à ce qu’on connaît chez l’homme sous le nom de « lavage de cerveau ». Nous avons vu et enregistré un cheval faire une colique et un autre s’arrêter en sueur, la verge pendante, ce qui signe un taux élevé d’endorphine dans le sang. (Heu… Nous avons vue aussi, ce genre de résultat avec une bride et un écuyer….)
Les méthodes classiques de débourrage avec travail à la longe suivi de travail aux longues rênes, avant tout travail monté, exécuté en prenant du temps (en moyenne un mois), et le travail monté correctement pratiqué selon les principes de l’Ecole Française sont certainement plus douces. (Qui prend encore le temps de bien faire les choses ? et il est clair qu’un bon débourrage comportementale apportera plus de résultat qu’un simple travail à la longe et une mise en selle dans la lignée…)
Il est certain que la pédagogie et la pratique dans l’Ecole Française nécessiteraient un dépoussiérage (enfin une parôle censé !) utilisant les connaissances récentes en éthologie scientifique, en neurophysiologie (isopraxie, neurones miroirs…), en biomécanique, etc. (en gros, ce que font les adeptes de l’équitation comportementale… MDR) si nous souhaitons que l’objectif, dans notre pays, ne s’oriente pas uniquement vers une équitation de tout terrain, sans selle et sans embouchure, … et avec un grand chapeau ! (voilà le fond du problème ! il est là, notre auteur vient de se trahir ! le respect des traditions vieillissante et la continuité de l’art équestre Français ! où comment trouver des combines pour faire accepter une bride à un animal qui n’en à pas besoin !.)
Ce document a été rédigé par : Jean-Claude Barrey, éthologue, Directeur de la Station de Recherche, chargé de cours en éthologie pour la formation continue T.A.C. à Paris VI, intervenant pendant cinq années consécutives en éthologie équine à l’ENE (L’ENE, haut lieu de l’équitation éthologique, des chevaux libres et heureux et du respect des besoins fondamentaux des équidés… CQFD) pour la formation des élèves instructeurs, intervenant dans plusieurs circonscriptions des Haras Nationaux et dans des établissement d’enseignement aux métiers du cheval, ancien cavalier de dressage de 2ème catégorie, juge de dressage (on est très loin du comportementale et de la Bitless bride !) membre du CFJD.
Ce texte est d’un premier abord saisissant ! Puis, en seconde lecture, des incohérences sont frappantes, si et seulement si, on est déjà familiarisé avec la lecture de textes scientifiques et d’équitation académique.
En 3e lecture et quand on connait un peu les techniques comportementales, on ne peut que rigoler devant tant de mépris, d’inculture et les jugements hâtif d’un ancien cavalier de dressage adepte des méthodes classique de l’équitation académique Française.
Je ne peux concevoir qu’un scientifique de son rang est pus rédiger un tel tissu de bêtise !
Un de ces étudiant, aurait sans doute rédigé à la vas vite, un pamphlet sur la démo d’un charlot et copié collé les références de la Station de recherche, cela serait pour moi une réponse plausible…
Il apparaît clairement qu’on peut être éthologue et complètement ignorant en équitation… l’inverse est aussi parfaitement vrai.
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| | | Doubi
Age : 35 Nombre de messages : 1055 Date de naissance : 08/10/1988 Date d'inscription : 03/02/2008
| Sujet: Re: UN ARTICLE D'ETHOLOGIE SCIENTIFIQUE: A LIRE ABSOLUMENT ! Mer 2 Avr 2008 - 21:23 | |
| Je connaissais aussi le deuxième article mais pas le premier (que je prends grand plaisir à lire et à relire !! Je vais d'ailleurs l'imprimer et zou dans ma bibliothèque pour pouvoir le lire quand je veux).
Mais les commentaires sur le deuxième article m'intéresse beaucoup donc n'hésitez pas !!! Faites nous partager encore !! | |
| | | kelly9
Age : 31 Nombre de messages : 32 Date de naissance : 15/01/1993 Emploi : collegiene Date d'inscription : 30/01/2008
| Sujet: Re: UN ARTICLE D'ETHOLOGIE SCIENTIFIQUE: A LIRE ABSOLUMENT ! Mer 2 Avr 2008 - 22:14 | |
| kerdibule je trouve que tu a la critique un peu facile, il a quand même des années d'études et de formation derriere lui que ce soit sur le physique du cheval, de sa neurobiologie ou de son comportement, + toutes les années qu'il a passé a étudié les chevaux sauvages en millieu naturel ou artificiel, on me reproche d'avoir la critique facile sur le dr cook, mais la c'est la même chose en sens inverse, j'ais vu sa tête sur un site et il est loin de débuter dans le métier ce gas la. | |
| | | KER Pareur pro
Age : 46 Nombre de messages : 2761 Date de naissance : 01/08/1977 Emploi : Podologue équin Date d'inscription : 06/03/2008
| Sujet: Re: UN ARTICLE D'ETHOLOGIE SCIENTIFIQUE: A LIRE ABSOLUMENT ! Mer 2 Avr 2008 - 22:52 | |
| - kelly9 a écrit:
- kerdibule je trouve que tu a la critique un peu facile, il a quand même des années d'études et de formation derriere lui que ce soit sur le physique du cheval, de sa neurobiologie ou de son comportement, + toutes les années qu'il a passé a étudié les chevaux sauvages en millieu naturel ou artificiel, on me reproche d'avoir la critique facile sur le dr cook, mais la c'est la même chose en sens inverse, j'ais vu sa tête sur un site et il est loin de débuter dans le métier ce gas la.
Débuter dans quel métier? celui de chercheur? de moniteur d'équitation? de cavalier comportementale? Moi je veux bien que ce soit un vieux de la vieille ... mais son torchon, il vaut pas un clou! il raconte n'importe quoi. il ne connait pas la méthode la cense... et plein de détails ne colle pas avec une prétendu "expérience de terrain"... bref. | |
| | | KER Pareur pro
Age : 46 Nombre de messages : 2761 Date de naissance : 01/08/1977 Emploi : Podologue équin Date d'inscription : 06/03/2008
| Sujet: Re: UN ARTICLE D'ETHOLOGIE SCIENTIFIQUE: A LIRE ABSOLUMENT ! Mer 2 Avr 2008 - 22:55 | |
| Les travaux de Gentilli, de Lyon, de Folkner, de Parrelli?
On peut pas simplifier l'équitation éthologique au join up mal fait.... en critiquant des gens s'y prenant mal...
Le gars est avant tout un cavalier classique, il le dit. | |
| | | Valilith
Age : 53 Nombre de messages : 5564 Date de naissance : 02/05/1971 Emploi : Relectrice-Correctrice-Maquettiste Date d'inscription : 22/09/2007
| Sujet: Re: UN ARTICLE D'ETHOLOGIE SCIENTIFIQUE: A LIRE ABSOLUMENT ! Mer 2 Avr 2008 - 23:10 | |
| Oui, en tous cas, je ne suis absolument pas convaincue par la valeur d'éthologue scientifique de ce monsieur qui est véritablement de parti pris : équitation comportementale contre ENE. Ce n'est pas le débat. Il parle de Claudia Fey, parce qu'il fait référence à ses travaux. J'aimerais bien avoir l'avis de cette personne-là, reconnue mondialement, elle, sur l'élite de l'équitation éthologique citée par Kerbidule. Si on doit faire appel à des scientifisues, je dis "très bien, mais qu'ils soient impartiaux, dans ce cas." | |
| | | SIROCO ARABIANS
Age : 52 Nombre de messages : 279 Date de naissance : 31/01/1972 Date d'inscription : 23/02/2008
| Sujet: Re: UN ARTICLE D'ETHOLOGIE SCIENTIFIQUE: A LIRE ABSOLUMENT ! Jeu 3 Avr 2008 - 4:48 | |
| Bonsoir, je suis ravie de voir que cette mise en ligne d'articles a suscité un débat, ce qui était le but !!! Je regrette (mais je m'y attendais) que certains d'entre vous aient rebondi sur la formule : "ne s'oriente pas uniquement vers une équitation de tout terrain, sans selle et sans embouchure, ... et avec un grand chapeau!" Je pense pour ma part, sans me substituer à l'auteur du 2ème article, qu'il s'agit d'une phrase délibérément provocatrice et qu'il faut prendre comme telle : il s'agit ici de dénoncer ceux dont les prérogatives éthologiques ne sont que du charlatanisme. Rien ne vous empêche de monter sans selle, sans bride et avec un grand chapeau à condition de respecter l'intégrité physique et morale du cheval !
Quant à l'explication de texte de Kerdibule, je suis assez perplexe : non pas que je veuille donner raison à l'auteur de l'article, je n'en ai pas les compétences éthologiques et vétérinaires nécéssaires, mais au rique de choquer, moi je ne trouve absolument pas qu'il s'agisse d'un torchon ne serait-ce que par la polémique qu'il provoque !
Par exemple, en ce qui concerne l'être humain, les recherches récentes sur la sphère cognitive ainsi que sur le concept de résilience ont permis de mettre à jour des mécanismes jusque là ignorés, mettant en évidence certains comportements et permettant une meilleure tolérance et surtout un meilleur traitement de ceux-ci. Or, il me semble que le deuxième article est volontairement polémique afin de "secouer le cocotier" et de faire prendre conscience aux gens - qui sont souvent dans une grande détresse avec leur cheval- que "l'équitation éthologique" pratiquée par Branquignolo fait plus de mal que de bien parce qu'elle ignore certaines réalités scientifiques. Et il serait temps que le join-up soit unanimement condamné par exemple ! A mon avis, cet article dénonce les gros nazes, mais ce n'est pas pour autant que certaines pratiques d'équitation éthologiques soient toutes à jeter ! ( Enfin, c'est ce que j'avais compris). Et il est capital que les gens soient mis en garde, même si, malheureusement, cela peut nuire à certains grands "nouveaux" maitres qui seront injustement mis dans le même panier ! Mais pour ceux qui sont si performants et sérieux, rien ne peut altérer leur réputation, n'est-ce pas ?!
La science, parce qu'elle n'a pas d'a priori, doit constituer une socle indispensable à la compréhension du cheval, après, il est du ressort de chacun d'entre nous "d'arranger à notre sauce" nos comportements envers nos chevaux qui nous sont familiers et avec lesquels nous entretenons une relation unique et privilégiée.
Quant à l'école Française d'Equitation, j'ai envie de dire que oui, elle est l'héritière d'un savoir séculaire et que même si des aménagements s'imposent, elle reste une référence absolue en matière de dressage ! Après, libre à chacun de la pratiquer SANS MORS, puisque la science nous a fait prendre conscience de sa nocivité ! Ainsi, un cheval léger, décontracté, mis dans l'impulsion, "en avant, calme et droit", et dont la nuque est au point le plus haut, sans encapuchonnement, sans enrênnement, porte vraiment son cavalier sans douleur dorso-lombaire, avec transfert du poids sur sa partie la plus puissante qui est l'arrière-main, le tout avec entrain et motivation ! Et sans chauvinisme ou esprit réactionnaire, oui, c'est cela le but à atteindre !! Il n'y a pas que la science qui le dit, ni seulement l'hippologie, ni même les traités "poussiéreux" des Maîtres classiques, c'est de la pure et dure logique : les lois de la motricité ! Si l'on veut que le cheval nous porte sans préjudice physique et sans déséquilibre, il faut qu'il monopolise les bonnes masses musculaires de façon à devenir un athlète, et surtout pour que le jeu des contraintes physiques n'altèrent pas sa santé !
L'équitation, qui n'a rien de naturel pour le cheval, et qui n'est devenue de nos jours rien d'autre qu'un loisir pour l'homme, se doit au moins de préserver l'intégrité globale du cheval !
Et à mon sens, la science peut nous y aider. S'en passer aujourd'hui, c'est plonger délibérément dans l'obscurantisme en pratiquant l'inepte politique de l'autruche et surtout, c'est carrément criminel à une époque où l'équitation n'est plus pour l'homme qu'une distraction ( que pour l'Homo Sapiens Sapiens ?!) ! Si éthiquement, on peut "tolérer" que les hommes aient contraint voire même aient été cruels pendant des millénaires avec les chevaux parce que la survie de notre éspèce en dépendait et que l'ignorance scientifique était de mise, il est aujourd'hui inadmissible que les chevaux soient encore malmenés. En effet, de nos jours, l'équitation est au pire un sport, au mieux un loisir, donc, il est inacceptable que l'homme continue à ignorer les apports de la science quand celle-ci démontre par A+B que la tradition colporte des pratiques érronées. Notre "amusement" ne peut plus se justifier par l'ignorance surtout quand la connaissance est si abordable qu'il suffit d'un clic sur un ordinateur pour remettre en question des siècles d'erreurs, ou quand un petit tour dans une librairie nous procure des ouvrages simples et sérieux ! Pour reprendre tout en la modifiant une formule législative connue de tous, nous en sommes à un point où " Nul n'est censé ignorer la science" car, lorsque l'on prend la responsabilité de faire de l'équitation, il faut respecter absolument le cheval pour ce qu'il est et que la vraie éthologie nous apprend qu'il est ! Sinon, mieux vaut se contenter de la mobilette ! A une époque hautement consumériste et mercantile où l'on "zappe", où l'on exige du "clé en main", du "fast food", le cheval nous rappelle que seuls la connaissance scientifique, l'humilité, le temps et la persévérance permettent le progrès qui a pour aboutissement après tant d'efforts et de remises en question, le goût du vrai, du noble - parce que partagé par le cavalier et son cheval, sans quoi il n'y a pas d'équitation qui tienne- bref, du vrai Plaisir qui est à lui seul, un morceau d'éternité. | |
| | | Pikinette Modérateur
Age : 41 Nombre de messages : 3612 Date de naissance : 16/02/1983 Emploi : Infirmière Date d'inscription : 14/11/2007
| Sujet: Re: UN ARTICLE D'ETHOLOGIE SCIENTIFIQUE: A LIRE ABSOLUMENT ! Jeu 3 Avr 2008 - 9:23 | |
| Moi je trouve les remarques de Kerbidules très pertinentes, et j'ai comme elle l'impression que ce Monsieur n'a jamais suivi un cours d'éthologie, un vrai. C'est sur que s'il fait ça avec Nicolas Blondeau, il y a de quoi être remonté ... Pour info, c'est un ancien cavalier du cadre noir de Saumur, qui a vu que ça marchait bien et qu'il y avait un bon pactole à se faire avec les méthodes, alors il a sorti une méthode de débourrage express où il débourre les chevaux carrément dans le box en les manipulant, il les longe en restant juste à côté du cheval avec des enrênements pas très doux (genre la longe en colbert sur le filet), franchement j'accroche pas du tout avec sa méthode ! Il est constamment en train de parler au cheval ... J'aimerais bien voir Parelli reprendre les chevaux qu'il a soit disant débourré Voila son site : http://ecoleblondeau.com/main/listing.asp?rubriquid=61 et ses tarifs (avec en prime son super slogan "simplifier la vie des hommes, la rendre agréable aux chevaux" : pourquoi ça serait au cheval de s'adapter à nous et non l'inverse !) http://ecoleblondeau.com/doc/Tarif%202008.pdf A l'entendre, le cheval n'est qu'un être malléable qu'on peut façonner comme on veut, on peut gommer en 2 temps 3 mouvements les mauvais souvenirs de sa tête ... désolée mais là faut pas prendre les gens pour des vaches à lait ... | |
| | | Pikinette Modérateur
Age : 41 Nombre de messages : 3612 Date de naissance : 16/02/1983 Emploi : Infirmière Date d'inscription : 14/11/2007
| Sujet: Re: UN ARTICLE D'ETHOLOGIE SCIENTIFIQUE: A LIRE ABSOLUMENT ! Jeu 3 Avr 2008 - 9:27 | |
| Un autre article, où les réponses aux questions visiblement dérangent :
http://www.cheval-haute-ecole.com/index15-2.html
Je trouve dommage que des gens de classique s'improvisent éthologues sans rien comprendre au mode de vie d'un cheval, il a beau avoir X diplomes, être au cadre noir ... pour moi ce qu'il dit ne vaut pas un clou ... | |
| | | Valilith
Age : 53 Nombre de messages : 5564 Date de naissance : 02/05/1971 Emploi : Relectrice-Correctrice-Maquettiste Date d'inscription : 22/09/2007
| Sujet: Re: UN ARTICLE D'ETHOLOGIE SCIENTIFIQUE: A LIRE ABSOLUMENT ! Jeu 3 Avr 2008 - 10:14 | |
| Pour moi, cet article est fait à la va-vite par des gens qui ne se sont pas véritablement intéressés à l'équitation comportamentale et réagissent à une image qu'ils ont dû voir sur le petit écran en 2 minutes. Par ailleurs, ils sont certainement agacés par les remises en questions de leur petit monde poussiéreux (le monde du dressage, je crois qu'il n'y a pas pire en matière de poussière). C'est totalement insuffisant pour se permettre de mettre dans le même sac l'ensemble des gens qui disent pratiquer ce type d'équitation. Cet article n'est absolument pas étayé, ne comporte aucun exemple précis, ni aucun argument valable. Je ne pense pas qu'une de ces personnes ait lu ne serait-ce qu'un seul livre ou visionné un seul DVD concernant les gens cités par Kerbidule. Tout comme on ne peut pas mettre tous les enseignants ayant obtenu le monitorat dans le même panier, car ils ne se valent pas tous, et n'ont pas tous les mêmes motivations concernant les chevaux, on ne peut pas mettre tous les "maîtres en équitation comportementale" dans le même sac. La FFE a la très bonne idée de commencer à jeter un oeil sur cette méthode d'équitation, et pourra peut-être, en mettant en place un système de monitorat adapté, une certification. Mais sera-t-elle valable pour autant? On est trop menés par les gros sous, on le voit tous les jours. Moi je suis pour une rêglementation et une vérification pour permettre de trier le bon grain de l'ivraie, que ça soit en matière de parage comme de pratiques de l'équitation. Parce que ces charlatants causent plus de mal à l'équitation comportementale qu'à l'équitation classique. Les gens sont trop habitués à être assistés. Ils confient leurs chevaux à n'importe qui sans s'être renseignés au préalable. C'est n'importe quoi. C'est un manque de bon sens évident. Et pour ce qui est de la nuque qui doit être le point le plus haut, c'est tout à fait contestable. Ca dépend réellement de l'équitation pratiquée. Et pour parvenir à cette nuque haute, il faut obtenir une descente des hanches de prime abord, c'est à dire complètement rééquilibrer le cheval en vue d'un travail physique précis, ce qui prend des années. Là aussi, si l'équitation classique telle qu'elle est pratiquée aujourd'hui dans les écoles d'équitation, sur les carrés de dressage ou les parcours d'obstacle, tenait compte réellement des apports de la science, elle pourrait s'ériger en donneuse de leçon. Mais ça n'est pas le cas. Ou sinon, elle aurait jeté les fers aux orties depuis longtemps, ou je n'ai pas lu le Dr Stasser ? | |
| | | Doubi
Age : 35 Nombre de messages : 1055 Date de naissance : 08/10/1988 Date d'inscription : 03/02/2008
| Sujet: Re: UN ARTICLE D'ETHOLOGIE SCIENTIFIQUE: A LIRE ABSOLUMENT ! Jeu 3 Avr 2008 - 12:00 | |
| - Valilith a écrit:
Là aussi, si l'équitation classique telle qu'elle est pratiquée aujourd'hui dans les écoles d'équitation, sur les carrés de dressage ou les parcours d'obstacle, tenait compte réellement des apports de la science, elle pourrait s'ériger en donneuse de leçon. Mais ça n'est pas le cas. Ou sinon, elle aurait jeté les fers aux orties depuis longtemps, ou je n'ai pas lu le Dr Stasser ? Moi c'est ça qui me gêne dans ses articles ... Si vraiment tous le monde tenaient compte de la science alors il n'y aurait plus de fers, plus de mors, (voire plus d'arçons, plus de vermifuges chimiques,...), les chevaux seraient en prairie 24h/24 avec une vie de troupeau, une nourriture adaptée (qui exclut généralement ce qu'on donne comme granulés actuellement), bref une vie de cheval. Hors, c'est à mon sens, loin d'être le cas pour la majorité des cavaliers ... Dès lors qui peut donner des leçons ? Et à qui ? Et puis ça me fait quand même rire car le premier article a été écrit par une personne qui a suivit apparament un stage donné par l'auteur du deuxième article. Mais ils se contredisent sur bien des points dès lors quelle version croire ? Si ce monsieur ne sait pas ce qu'il dit ou bien c'est "l'élève" qui n'a rien compris ... Enfin je reste septique ... | |
| | | SIROCO ARABIANS
Age : 52 Nombre de messages : 279 Date de naissance : 31/01/1972 Date d'inscription : 23/02/2008
| Sujet: Re: UN ARTICLE D'ETHOLOGIE SCIENTIFIQUE: A LIRE ABSOLUMENT ! Jeu 3 Avr 2008 - 16:05 | |
| "Et pour ce qui est de la nuque qui doit être le point le plus haut, c'est tout à fait contestable. Ca dépend réellement de l'équitation pratiquée. Et pour parvenir à cette nuque haute, il faut obtenir une descente des hanches de prime abord, c'est à dire complètement rééquilibrer le cheval en vue d'un travail physique précis, ce qui prend des années. "
Non, ce n'est pas contestable, je regrette, et toutes les équitations tendent vers la recherche de l'équilibre et de la légèreté, ce qui impose de modifier le centre de gravité du cheval afin de ne pas surcharger son avant-main quand le cheval est un animal déjà naturellement bâti sur les épaules. C'est une réalité anatomique et la négliger met en danger à terme la santé du cheval (travail dos creusé, enrênements à la noix, encapuchonnement, cheval complètement sur les épaules, lourd à la main ou en défense, et toute la liste non-exhausive des horreurs équestres... que ce soit avec ou SANS MORS). Car si le sans-mors ( qui résout bien des problèmes physiques du cheval) est incontestablement un progrès décisif, cela ne nous dispense pas de travailler le cheval dans le bon sens, c'est à dire de le gymnastiquer correctement !
Même sans mors, on peut avoir sous soi un cheval avec le dos creusé, les apophyses douloureuses, ou encore qui est complètement encapuchonné entraînant entre autres, des lesions des glandes parotides par compression excessive et j'en passe et des meilleures ! Même sans mors, un manque de technique équestre lui sera énormément préjudiciable et dégradera immmanquablement sa relation à l'homme, sans que l'on comprenne pourquoi, vu qu'on est persuadé d'avoir bien pris en compte sa psychologie !
Outre une bonne communication avec le cheval grâce à l'éthologie, l'obsession du cavalier doit être de faire pratiquer à son cheval une gymnastique progressive afin d'obtenir une répartition de poids plus équitable entre l'avant- et l'arrière-main. Je conçois que nous ne voulions pas tous pratiquer la Haute Ecole ( moi non plus d'ailleurs) toutefois, c'est un fait anatomique prouvé que le cheval portant sa nuque au point le plus haut ne surcharge pas dans cette position son avant-main ce qui lui permet de monopoliser son dos et ses forces propulsives ainsi rééquilbrées afin de porter sans souffrir et efficacement son cavalier ! A condition bien sûr que cette posture lui soit permise par la lente constitution d'une musculature et des assouplissements appropriés et surtout pas par retrait de la main. Et oui, cela prend des années pour obtenir ce résultat, qui lui seul, quelque soit l'équitation que l'on pratique garantit une optimisation du mouvement et surtout le bien-être du cheval. D'ailleurs, un cheval "bien monté techniquement" présente en règle générale, comme par hasard beaucoup moins de problèmes comportementaux qu'un autre (dans un contexte de vie comparable). Je vous renvoie à cet égard à l'ouvrage de Philippe Karl sur les dérives du dressage moderne qui a le mérite d'expliquer l'équitation grâce à l'hippologie (connaissance scientifique de l'anatomie et de la motricité).
Ce qui me dérange avec l'équitation éthologique, c'est que souvent la priorité accordée à la gestion du comportement suggère de faire l'impasse sur la technique équestre qu'on taxe à grand tort de poussiéreuse. Or, monter à cheval est un tout ! Et non, l'équitation classique si elle est ringarde parce qu'on considère qu'elle utilise le mors voire comble de l'horreur, la bride ( ce qui est malheureusement vrai) ne l'est qu'à cet égard ! Nevzorov le prouve ! Sans mors, un cheval monté en parfait équilibre relève bien sa nuque au point le plus haut, le chanfrein sensiblement en avant de la verticale et avec un abaissement des hanches plus ou moins prononcé selon le mouvement exécuté. C'est ça l'équilibre et pas autre chose !
Vous allez me dire avec la perspicacité que je vous connais, "oui mais alors qu'en est-il de l'équitation western où le port de l'encolure est basse ?" Ce à quoi je vous réponds que non seulement cela implique que la nuque soit ici aussi le point le plus haut de cette encolure basse...( vous me suivez ?! lol !) mais qu'en plus, il n'y a qu'à regarder la croupe surdimensionnée et surpuissante des quarter-horses pour comprendre que leur morphologie leur permet à eux et à eux seuls d'être en équilibre dans cette position ! Ce qui ne serait pas le cas d'une autre race : ce qui explique qu'à 90% seules les races américaines soient adaptées à l'équitation western, ou l'inverse !
Quant à l'équitation comportementaliste, si c'est un réel progrès que la prise en compte de la psychologie du cheval sans quoi, RIEN n'est possible, n'oublions tout de même pas que l'équitation est aussi une technique et ne nous cachons pas qu'il faille en avoir beaucoup pour monter correctement à cheval. Pour le cavalier, un travail qui prend des années, là aussi.
A mon sens, il ne faut pas confondre éthologie et équitation, mais au contraire, bien les distinguer pour ensuite pouvoir les "réinjecter" dans nos pratiques équestres. Si notre siècle nous donne l'opportunité de mieux comprendre le cheval grâce à la science, l'équitation classique est tout aussi importante, pas comme un but en soi, (beaucoup d'entre nous ne ferons jamais de piaffer ou de passage et ne s'en porterons pas plus mal) mais comme un moyen supplémentaire avéré de respecter l'intégrité physique du cheval.
D'autant plus si pieds nus et sans mors, nous parvenons à pratiquer n'importe quelle équitation dans la recherche constante de l'équilibre qui seule garantit la santé du cheval lorsqu'il est monté. Notre époque nous permet de revisiter la tradition à la lumière de la science et d'en éviter les écueils. Nous avions la technique, aujourd'hui, en plus, nous avons la psychologie grâce à l'éthologie scientifique. A nous d'en tirer parti et de tout réinventer. | |
| | | Valilith
Age : 53 Nombre de messages : 5564 Date de naissance : 02/05/1971 Emploi : Relectrice-Correctrice-Maquettiste Date d'inscription : 22/09/2007
| Sujet: Re: UN ARTICLE D'ETHOLOGIE SCIENTIFIQUE: A LIRE ABSOLUMENT ! Jeu 3 Avr 2008 - 19:02 | |
| Sirocco, comment obtiens-tu une nuque haute de prime abord ? Le premier pas consiste à faire descendre l'encolure du cheval et tirer son nez vers l'avant, en décontraction pour lui faire travailler son dos, avec une bonne impulsion. Tant que tu n'obtiens pas cela, tu ne peux pas rassembler. La nuque haute vient vraiment en dernier lieu. Et dans l'équitation moderne, on oublie un peu trop que le placer vient de l'arrière. C'est l'engagement des postérieurs qui permet le placer. Et un cheval est sur les épaules quand il ne les travaille pas. Il ne faut pas oublier que le cheval n'a pas de clavicule et que sa cage thoracique est reliée à son avant-main par un berceau musculaire qui doit être travaillé par le travail dans l'impulsion. Le cheval peut avoir l'encolure basse et ne pas "être sur les épaules". C'est le dos et sa musculation qui sont importantes dans la première phase. Et tu obtiens déjà un cheval léger, parce que musclé. Les chevaux dans la nature ont l'encolure basse et le nez vers l'avant. Quand tu as un cheval dans l'impulsion, capable d'agrandir et rétrécir ses foulées, le nez vers le bas, dans la décontraction, tu peux commencer à lui demander de se rassembler progressivement, pour obtenir d'abord un cheval "au carré" : dont les hanches et les épaules sont au même niveau avec la même impulsion, ce qui nécessite beaucoup d'énergie pour garder la dynamique de la ligne du dessus. Et ensuite, tu peux aller jusqu'à l'élévation des épaules par un très fort engagement des postérieurs, mais c'est un stade que je n'atteindrai jamais.
Et qui n'est absolument pas nécessaire pour la plupart des activités que nous pratiquons, et que pratiquent l'immense majorité des cavaliers de par le monde.
Mais cela dit, et je suis entièrement d'accord avec toi sur ce point : ce n'est pas parce qu'un cheval est sans mors qu'il ne faut pas le faire travailler dans le bon sens pour qu'il ait la musculature nécessaire pour nous porter, puisqu'il n'a pas la quantité de mouvement nécessaire à entretenir sa condition physique, tout comme nous entretenons ses sabots car il ne se déplace pas assez pour les user correctement lui-même. | |
| | | SIROCO ARABIANS
Age : 52 Nombre de messages : 279 Date de naissance : 31/01/1972 Date d'inscription : 23/02/2008
| Sujet: Re: UN ARTICLE D'ETHOLOGIE SCIENTIFIQUE: A LIRE ABSOLUMENT ! Jeu 3 Avr 2008 - 21:36 | |
| Chère Valilith, C'est EXACTEMENT ce que j'ai dit ! Je pense que tu as lu mon post précédent un peu trop vite, j'ai bien dit que l'équitation est un travail de longue haleine qui demande des années tant pour le cavalier que son cheval ! La nuque haute est LA FINALITE de tout le travail du cheval et ne s'obtient que dans l'équitation Classique pour les airs relevés ! Ceci dit, ce n'est pas parce que nous ne ferons jamais de pirouette au galop ( je vous rassure, ça ne me dit rien non plus) qu'il ne faut pas essayer de tendre vers cette position d'équilibre idéale puisque c'est ce qu'elle EST! Quand j'affirme qu'il faut musler et assouplir le cheval, il va de soi que la posture de la nuque haute ne s'obtient qu'en dernier et qu'après un long travail de musculation et une batterie d'exercices d'assouplissement comme les cessions, qu'elles soient longitudinales ou latérales, en passant par des étapes nécessaires de descente d'encolure et la sacro-sainte épaule-en-dedans et le travail sur plusieurs pistes ! Que nous ne puissions parvenir à ce degré de perfection d'équilibre qu'est la nuque haute sur des rênes détendues avec abaissement des hanches n'a aucune importance tant que nous gardons en tête que notre objectif est de s'en rapprocher, ce qui permet alors tout de même d'avoir des chevaux les plus dans l'impulsion franche et les plus près de l'équilibre, ce qui, je te l'accorde est un bon moyen terme entre le grand n'importe quoi et la Haute Ecole. Bref, en fait nous parlons de la même chose. | |
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