DONALD NEWE : compte-rendu de stage

Conclusion :



Je tiens à préciser qu'à aucun moment Donald Newe n'a critiqué qui que ce soit, n'a prétendu être meilleur que les autres. Il ne nous présente que sa vision des choses et accepte que d'autres pensent différemment de lui. Par contre, il critique justement ceux qui parlent abusivement d'éthologie quand leurs connaissances ne sont que des opinions - souvent erronées- qui ne se basent pas sur la science.




Pour Donald Newe voici nos obligations (dans le désordre) vis-à-vis du cheval :

- lui donner un environnement éthologique (pré, rapports sociaux….)

- être extrêmement attentif et concentré en présence de son cheval (On ne dort même pas 2 secondes !), à la fois pour des raisons de sécurité, mais aussi pour veiller à ce que la communication ne soit pas rompue.

- exiger l’attention du cheval sans quoi, rien n’a de sens

- éviter les gadgets, aller vers la simplicité

- EN FINIR AVEC L’OBSESSION DU CONTROLE ET DE LA DOMINANCE, rêvons d’une relation d’égal à égal, GAGNANT GAGNANT

- PENSER POSITIF : la confiance en l’action entraîne la confiance réciproque et provoque la réussite de l’action désirée.

- être d’une patience totale

- être d’une tolérance ABSOLUE – ce qui ne veut pas dire que les règles ne doivent pas être strictement fixées, mais, ne jamais entrer dans le conflit.

- demander et le laisser réfléchir car le cheval apprend quand on cesse la demande

- PRENDRE LE TEMPS DONT LE CHEVAL A BESOIN

- Ne plus utiliser d’embouchure

- être honnête avec soi-même et honnête avec son cheval

- sous AUCUN prétexte trahir la confiance de son cheval par une punition abusive, une prise de risque inconsidéré, un manque de prudence ou l’énervement. Faire le serment du Boy Scout et s'y tenir : "jamais, JAMAIS et JAMAIS je ne ferai quoique ce soit contre toi, cheval !"

- avoir bien conscience de la sensibilité extrême du cheval et de ses instincts : un cheval réagit en cheval et parce qu’à cet instant, il ne peut pas faire autrement.

- RECOMPENSER, REMERCIER CHAQUE bonne réponse si petite soit-elle: ce que le cheval nous donne n'est pas un dû et sa réelle envie de faire plaisir n'en sera que renforcée.




Pour Donald, nous avons le cheval que nous voulons. Si nous voulons un cheval courageux, soyons courageux, si nous voulons un cheval calme, soyons calmes. Si nous croyons qu’il faille 10kg de pression pour obtenir, le cheval attendra que nous lui donnions 10 kg de pression pour effectuer. Si nous pensons que le souffle de la botte suffit à demander le galop, le cheval galopera au souffle de la botte. Tout est dans la tête. Le cheval nous renvoie toujours puissance 1000 ce que nous lui envoyons : envoyons-lui amour, respect, confiance, patience et bienveillance, le cheval nous le rendra. Envoyons-lui de l’énervement, de la confusion, de l’angoisse, le cheval sera ingérable et dangereux. Construisons une relation amicale basée sur le jeu, les mots, les caresses et notre cheval aura en nous une confiance absolue.





Ce stage m’a profondément marquée par la sagesse que j’y ai trouvé : l’équitation comme art martial incluant comme une évidence la maîtrise de soi et l’amour absolu du cheval pour ce qu’il est fondamentalement.



Donald Newe est à mon sens un être d’une intégrité, d’une honnêté, d’un bon sens, d’une humilité et d’une compétence équestre rares. C'est un homme plein d'humour, anti-mercantile, anti-dogmatique (d'où sa "séparation" avec Nevzorov) qui est ouvert, bienveillant, enthousiasmant. Il est tel Socrate qui à force de maïeutique accouche ses élèves du meilleur de ce qui est en eux. En riant, il s'est comparé à une sage-femme !

J’ai hâte de travailler à nouveau avec lui, afin d’aller encore plus loin, parce qu’en deux jour, cela ne peut être qu’un aperçu très limité de son savoir. Et j’ai la conviction que beaucoup des participants ont été ébranlés, et comme dit Donald, si parmi vous, « il y en a ne serait-ce qu’un seul qui renonce au mors, j’aurai réussi ma mission. » Mission réussie Monsieur Donald Newe, je suis plus que jamais convaincue (ça fait une) et l’amie qui m’accompagnait est rentrée chez elle et a immédiatement chevauché son jeune cheval en licol… alors que même en mors, jusque là, elle hésitait à le monter ( et de deux !).



Je finirai par une citation qui résume à mon sens ce que Donald a commencé à nous dire.

« Vous devez être le changement que vous voulez voir dans ce monde. »
GANDHI, (1869-1948)

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Merci beaucoup Mathilde de nous avoir retransmis cette rencontre.
Cela confirme des choses que nous ressentons sans forcément pouvoir mettre des mots dessus.
Cela ne doit pas être facile d'être en face de cette personne. C'est encore plus tranchant qu'un miroir, qui ne montre que l'extérieur.
En tous cas, cela me confirme que j'ai mis le pied sur le bon chemin, même si la route est longue et que je n'atteindrai peut-être pas mon but. Finalement n'est-ce pas la promenade, qui vaut le détour?
Si ce monsieur refait un tour par ici, je pense que je me débrouillerai pour être présente, même si mon égo va en prendre un coup.

Chère Valérie,
je ne pense pas que ton ego serait mis à mal tant tu aimes ta jument et tant ta démarche est positive et pleine de sens. Un homme comme Newe a une expérience qu'il ne peut évidemment pas exiger des ses élèves et à mon avis, tu ferais partie des meilleurs !
gros bisooo

PS: deux petites choses tres importantes que j'ai oublié de dire !

En italique, je cite des articles que j'ai lus par ailleurs sur Donald Newe et qui illustrent mon propos.


1- Le respect en main de la distance de sécurité : "Il existe un périmètre autour du cheval qu’il faut respecter. Quand vous tenez votre cheval à la main, en général, on a tendance à marcher près de lui, à coté de sa tête. En fait, plus on est près de lui et moins il peut voir nos mouvements. Il faut donc s’éloigner en avant du cheval et maintenir une distance de respect en s’aidant au début de mouvements oscillatoires de la corde pour suggérer au cheval de garder la distance. Pour faire cet apprentissage, Donald conseille au début de mettre une corde de 4 mètres de long au bout du licol. Ainsi il faut arriver à ce que le cheval vous suive quand vous faites un pas en avant et s’arrête quand vous vous arrêtez et ceci sans que vous ayez besoin d’intervenir sur la corde. Au début bien sûr il faudra donner quelques ondulations sur la corde en la faisant osciller de haut en bas pour que le cheval comprenne qu’il faut s’arrêter à l’arrêt de l’homme. Pour redémarrer, il suffit de tendre la corde et d’attendre le mouvement du cheval (tendre sans tirer). Vous serez surpris de voir que votre cheval comprend très vite cet exercice."

2- En main, que le cheval bouge ses pieds et pas vous: même si la relation de dominance doit être exclue entre l'homme et le cheval, il ne s'agit pas non plus de l'établir sans le savoir, et au détriment du cavalier à cause de l'ignorance ! En effet, le cheval, aurait tôt fait de prendre alors "la direction des opérations " Une erreur à éviter pendant le pansage notamment: "Entre l’homme et le cheval, celui qui aura le rôle du dominant sera celui qui est le plus immobile ! La première application de ce principe est illustrée dès lors que vous sortez votre cheval pour le panser et le seller. En général, vous commencez par lui mettre son licol et vous le sortez pour l’attacher à un anneau. Pendant qu’il attend sagement, immobile, vous allez préparer votre matériel et l’amenez près du cheval. Là va commencer un ballet autour du cheval : un coup vous êtes à sa droite, un coup à sa gauche pour passer l’étrille puis la brosse dure puis la brosse douce ; ensuite c’est au tour des pieds, puis la queue et enfin la crinière. Bref au total vous avez fait une dizaine de fois le tour de votre cheval sans que celui ci ne bouge d’un mètre. Qui est le dominant dans cette situation ? Certainement pas vous ! Quelle est alors la solution proposée par Donald ? Il préconise de ne pas attacher son cheval mais de garder l’attache du licol à la main et de faire déplacer le cheval autour de soi quand on veut accéder à son coté droit ou gauche. Ainsi, on devient l’élément le plus immobile et donc le plus dominant "et c'est important à ce moment qui est le prélude à toute la séance !

Il y en aurait encore des choses à dire, mais je ne prétends pas être exhaustive. C'était juste histoire de vous donner l'aperçu le plus fidèle et complet possible de ce stage passionnant.

Merci Mathilde de ce compte-rendu passionant, j'en redemande !

Il me plait bien ce bonhomme. Je regrette de ne pas avoir assisté à ce stage.

A la demande de Donald Newe, voici un complément bibliographique que j'avais oublié de vous donner :


lire "Ishmael" par Daniel Quinn

Ca retranscrit tout à fait l'ambiance qu'il crée. Je me souviens de lui, faisant chanter "au clair de la lune j'ai perdu mon slip", à une jeune westerneuse tétanisée sur un poulain tétanisé...

J'ai mis un moment à controler mon fou rire, et à comprendre que ce n'était qu'un subterfuge pour détendre tout le monde.

wahou, très très voir très interessant.

j'avais déjà dans l'idée de lui demander de venir chez nous.

je vais faire passer ton texte à mes cops et je pense que l'on va mettre sa venu dans nos objectifs.

je vais également le faire passer à Pascal GILLES, je sais qu'il avait été interpelé par son livre, qu'il avait pu parcourrir rapidement chez une amie. il nous en avait lu des passages qui lui avait particulièrement plu.

que de boulot encore.

Merci pour ce récit, c'est passionant. Effectivement, je pense que ça confirme ce que beaucoup d'entre nous ici ressentent sans forcément pouvoir le dire ou le décrire aussi bien.

Merci Mathilde pour ce compte rendu. Je regrette beaucoup de ne pas avoir pu assister au stage du dimanche.
Comme toi j'ai ete conquise par Donald. J'ai eu l'impression de ne plus etre une extraterrestre qui parle poliment à ses chevaux sans chercher les boutons!!!
l'enseignement de sa philosophie m'a permis de regarder autrement le show de Monty Roberts de mercredi dernier et de comprendre ce qui m'aurait simplement mis mal à l'aise sans pouvoir mettre des mots dessus.

Je me permet de completer ton compte rendu tres complet par les notes prises pendant le stage du samedi qui transcirvent un peu la philosophie de Donald:



STAGE Donald NEWE


Définition de l’éthologie et mise au point sur les malentendus :

L’homme n’est pas un vrai prédateur : pour l’homme la prédation est une option, pas une obligation.


Les arguments physiques ( yeux de face, mains…) pourraient s’appliquer au gorille…à 100 % végétarien !

Le cheval n’est une proie qu’uniquement quand un prédateur est pares lui.


A ceux qui enseignent l’art d’être cheval, il répond que le cheval n’est pas
assez con pour confondre un homme avec un cheval.


Quand au cheval alpha chef de la hierarchie pyramidale, il n’existe pas : chez les loups oui, chez les cheval non.


Et le materiel dit ethologique : c’est du pur gadget.

Introduction à la philosophie de Donald :


L’histoire de l’homme commence avec la revolution agricole, tout ce qui se passait avant c’est l’histoire. Il nous lit un passage de l’ancien testament et sa version modifiée dans le nouveau : l’homme a decouvert le bien et le mal en goutant le fruit défendu, et il est rentré en guerre avec la nature. Notre culture judeo chretienne est fondée sur cette guerre contre la nature.


Dans cette guerre, 200 especes disparaissent tous les jours, et si rien n’est fait l’homme disparaîtra dans 200 ans.

Visionnage du film Instinct
Donald nous conseille de lire ISHMAEL de Daniel Quinn.

Il est inutile de discuter avec le cheval, comme avec la femme et le flic :
c’est 3 là ont toujours raison !

Face au cheval, l’homme joue au yorkshire en demonstration face à un pittbull.

Les hommes ont toujours des opinions, le cheval a des faits : si l’homme a une question, c’est au cheval qu’il faut demander la reponse.

Mettre un cheval dans un box, c’est comme mettre un york ou un jack russel dans un carton de demenagement : pourquoi personne n’appelle la SPA pour le cheval ?

Avec le cheval il faut toujours etre :
1- Prudent,
2-Passif
3- Patient
4- Persistant
5- Positif

Il ne faut pas aller l’un contre l’autre mais comme le surfeur et sa vague l’un AVEC l’autre

Toujours etre attentif, si on s’endort 2s le cheval peut devenir notre pire cauchemar.

Pour demander au cheval de tourner à gauche :
Quand le posterieur gauche se leve, on faità cheval un petit mouvement du pied gauche pour attirer l’attention du cheval.
On le previent et au moment où l’anterieur gauche se leve, là on peut ouvrir la rene. Son attention a ete attiree, il a ete prevenu, on lui demande
poliment !

Toujours la même question à se poser : dans quelle mesure on demande sans s’imposer ?

Il faut
1- Feeling, et donc de l’anticipation,
2- Timing ( ie une tres bonne minuterie)
3- Harmonie

Si on a pas 1-, forcement on n’est pas dans le bon timing, et l’harmonie est brisée.
Si on a bien anticipé, mais qu’on demande en retard là non plus on n’a pas
d’harmonie.
Par exemple : mener une chambriere verticalement en main :
1- prise en main de la poignée : la main guide la chambriere, elle impose
2- la chambriere posée sur les doigts, la chambriere guide la main, il faut travaille avec l’energie, pas contre

Le cheval n’a pas gouté le fruit défendu. IL n’a pas de notion du bien et du mal, il connaît juste ce qui est possible et ce qui ne l’est pas.

2 notions non negociables : RESPECT et DISCIPLINE

etre gentil et ferme, un melange de Winnie l’ourson et de Conan le barbare.

Entre 2 chevaux, le plus haut hierarchiquement est celui qui ne bouge pas : à nous de ne pas gesticuler autour du cheval et savoir le faire bouger y compris au pansage.

On propose un probleme, dont on connaît la solution, au cheval et on le laisse trouver… à son rythme. La 1^er fois le cheval cherche au hasard, la 2^nd il verifie, la 3^e c’est compris.

Par exemple en entourant le cheval d’un longe sur les jarrets.

Ne jamais tirer sur la longe, pour ne pas s’imposer juste on recupere ce que le cheval donne cm par cm en laissant le temps necessaire à la reflexion.

Si le cheval ne repond pas c’est que la demande n’etait pas claire, soit que la demande etait claire mais pas du tout acceptable : ne jamais oublier
d’etre poli !!!

On prend tout comme une evidence, mais si la reponse n’est pas bonne on
engueule : il faut etre reconnaissance pour toute chose. (et pas seulement
pour les chevaux !)

Faire preuve d’autorité sans jamais etre autoritaire.

Il faut etre ferme mais sans aucune colere, ni enervement : il faut rester
neutre.

Ne jamais s’abstenir d’etre opportuniste.

Dans la nature, le cheval est en compétition avec d’autre especes mais jamais en guerre.

Toujours se poser la question : comment presentes tu les choses ?

Tout ce qu’on envoie nous revient 10 fois plus fort : le négatif, le positif
mais aussi les doutes.

Face à une jolie petite PS Ar qui a peur de marcher dans l’eau, Donald nous dit qu’il sait qu’elle peut et qu’elle va avancer, la seule chose qu’il ignore
c’est quand !!!

Il suffit de presenter correctement les choses et de croire en son cheval

Donald nous raconte une petite histoire de pieds pour illustrer un probleme de comprehension : si un vocabulaire n’est pas compris, il faut chercher
autre chose. Il faut aussi se demander si le cheval a eu le temps de chercher à comprendre.

Si une chose ne marche pas avant de rentrer au box, on fait autre chose que le cheval sait faire et aime faire.

Il faut laisser etemps au cheval sans mettre de pression ni mentale, ni physique.

CROYEZ EN VOTRE CHEVAL

Il faut suggerer les choses sans jamais les imposer.

Plus un cheval machouille, plus il est stressé. L’histoire du machouillement des chuchoteurs vient du comportement des poulains qui miment la tetée. C’est un signe de soumission, ou de stress en aucun cas un signe de decontraction.


99 % de tout conflit entre chevaux finissent SANS contact physique,
99 % de tout conflit entre cheval et humain se finissent PAR un contact physique…
Il faut eviter le conflit à tout prix.

Ne pas donner de friandises à la main : on demande au cheval de nous la
voler. Si on lui donne dans la machoire ou dans un seau ou par terre, on
l’abandonne.

Pour arreter un cheval correctement : prendre les renes pour arreter, ne pas lacher le contact sans tirer jusqu’au moment où le cheval change son equilibre ie passe d’un equilibre sur les epaules à un equilibre sur les posterieurs : là à ce moment precis on lache tout et on met en avant.

Acheter un cheval c’est acheter des papiers et une responsabilité, surement pas un animal, un etre vivant. La responsabilité du bien etre de son cheval physique et morale.

Ne JAMAIS mentir à un cheval, il faut etre franc et honnete car le cheval sait tres bien si on sait où si on ne sait pas.

Si le cheval est un plaisir pour vous… etes vous un plaisir pour votre
cheval ?
Comment devenir un plaisir pour mon cheval ?

Se poser la question de ce que je peux faire pour mon cheval et non ce qu’il peut faire pour moi.

Exemple de jeu pour créer une complicité : jouer au ballon, prendre et donner une brosse, un licol blanc ou noir au choix…..

On ne peut pas FAIRE de l’ethologie
L’ethologie est une science de l’observation pas de l’action
C’est aussi une science de la comparaison, y compris de comparaison entre especes.

Il existe 3 niveaux de conscience :
1- sentiments primaires ( faim, chaud/froid, douleur….)
2- reconnaissance de sa propre espece
3- conscience de soi même et capacite de compassion
Avec l’homme, les grands primates (gorilles, orang outang, bonobo) ont ces 3 niveaux mais aussi les orques ; les dauphins, les elephants et les chevaux… mais pas les chiens.

Le cheval a de plus une grande memoire et il apprend vite.

Il faut se laisser guider par son cheval.

Etre coherent un OUI est toujours OUI, NON toujours NON, jamais de «peut etre »

Jouer avec son cheval ? OK mais comme avec son chien avec discipline c’est à dire toujours pouvoir dire STOP ;

Renforcement négatif : pour envoyer un cheval à un endroit, on rend tous les autres endroits désagreables.
Renforcement positif : tous les autres endroits sont neutres, on fait la fete au bon endroit

Définition de la punition :
On ne veut pas qu’un enfant mette le doigt dans la flamme d’une bougie, on lui explique et il le fait quand même :
- il se brule, on ne fait rien : il s’est puni tout seul= Punition négative
- il se brule, on lui donne une fessée car il a desobei = Punition positive

Il est impossible de travailler sans punition, mais il faut à tout prix
s’interdire l’usage de la punition positive.
Il faut rendre le comportement desirable tres facile et les comportements
indesirables plus difficile MAIS avec une grande tolerance.

Le cheval ne peut pas se concentrer plus de 10 min, au dela il faut changer lui donner une recreation.

La seule limite est notre imagination.

Un enfant hyperactif peut rester tranquillement assis pendant quelques minutes… si on lui donne une feuille et des crayons.
Pour le cheval il faut occuper ses 4 pieds, le reste suit. Il faut lui donner
un job pour occuper son esprit

Il faut toujours etre poli et modeste avec les chevaux.

Nath-06 a écrit:

Il existe 3 niveaux de conscience :
1- sentiments primaires ( faim, chaud/froid, douleur….)
2- reconnaissance de sa propre espece
3- conscience de soi même et capacite de compassion
Avec l’homme, les grands primates (gorilles, orang outang, bonobo) ont ces 3 niveaux mais aussi les orques ; les dauphins, les elephants et les chevaux… mais pas les chiens.

Le cheval a de plus une grande memoire et il apprend vite.

Est-ce qu'il conseille des "études", articles pour se rendre compte de ceci. Sur quoi se base-t 'il pour affirmer ça ?

Quel HOMME Charmant !
Son message est Très Agréable , et Sans doute très efficace .
Cela a dû être un très BON MOMENT à passer en sa compagnie .

Puis-je ajouté quelque chose de totalement FÉMININ ?
IL EST ASSEZ BEAU BONHOMME en plus , n ' est-ce pas ?

Doubi a écrit:

Nath-06 a écrit:

Il existe 3 niveaux de conscience :
1- sentiments primaires ( faim, chaud/froid, douleur….)
2- reconnaissance de sa propre espece
3- conscience de soi même et capacite de compassion
Avec l’homme, les grands primates (gorilles, orang outang, bonobo) ont ces 3 niveaux mais aussi les orques ; les dauphins, les elephants et les chevaux… mais pas les chiens.

Le cheval a de plus une grande memoire et il apprend vite.

Est-ce qu'il conseille des "études", articles pour se rendre compte de ceci. Sur quoi se base-t 'il pour affirmer ça ?

Il n'a pas cité ses sources scientifiques mais je l'avais deja lu dans les livres de Daniele GOSSIN, je crois dans son livre "aptitudes mentales du cheval"

il y a des petites choses qui me gênent mais, je ne veux pas juger sans avoir rencontrer moi même cet homme et avoir ressenti les choses par moi même.
La compréhention des propos est si diffèrente d'une personne à l'autre!

En tout cas, ça me donne envie d'aller voir plus loin.

Merci les filles.

Au sujet de la punition, il y a quelque chose que je n'ai pas compris:
dans l'exemple de l'enfant qui se brûle, je penserai plutôt que la punition est positive : il a compris que le feu ça brûle et a donc appris quelque chose ( certes à ses dépens).
Alors que lorsqu'il se brûle ( douleur) et qu'on le gronde en plus, la punition est négative, puiqu'elle correspond à une double peine ? Ca n'est qu'une question de vocabulaire, mais ça me chiffonne...

Enfin, ce qui compte c'est que, comme l'affirme Donald, la "punition" a utiliser avec un cheval en doive JAMAIS être de l'ordre de la double peine !

PS : Merci Nath-06 et bravo pour ton compte-rendu qui donne un éclairage complémentaire et très explicite au stage de Donald !

pas trop compris non plus!
ce n'est peut être qu'une diffèrence d'interprétation.

C'est utilisé dans la méthode Parelli, par exemple pour le franchissement d'osbtacle. Tu mets le cheval au trot en cercle et tu l'emmène devant un obstacle.
S'il le franchit, tu l'arrêtes : récompense
S'il ne le franchit pas, il continue à tourner : il est responsable se son choix. Toi tu n'agis pas. Tu lui montres juste la solution en l'emmenant devant l'obstacle. Et tu ne le grondes pas s'il ne le franchis pas.

SIROCO ARABIANS a écrit:

Au sujet de la punition, il y a quelque chose que je n'ai pas compris:
dans l'exemple de l'enfant qui se brûle, je penserai plutôt que la punition est positive : il a compris que le feu ça brûle et a donc appris quelque chose ( certes à ses dépens).
Alors que lorsqu'il se brûle ( douleur) et qu'on le gronde en plus, la punition est négative, puiqu'elle correspond à une double peine ? Ca n'est qu'une question de vocabulaire, mais ça me chiffonne...

Enfin, ce qui compte c'est que, comme l'affirme Donald, la "punition" a utiliser avec un cheval en doive JAMAIS être de l'ordre de la double peine !

je pense qu'il faut plutôt comprendre la punition negatif comme negative dans l'action voire neutre, et positif dans le sens où on rajoute une action on en fait PLUS
C'est juste une question de vocabulaire, le plus important c'est de comprendre qu'il ne faut pas en rajouter et rester neutre dans la punition.

Donald nous explique que la punition peut etre contructive dans l'education si elle est la consequence neutre d'une erreur. On touche le fil electrique de la cloture= ça pique, c'est suffisant comme punition.
Andy Booth conseille pour un cheval mordeur de lui presenter le coude ( attention sans agressivité) les dents tapent le coude au lieu de pincer la peau tendre: c'est une puntion negative.
Si en plus on rajoute un hurlement et/ou une grande claque sur le nez là on est dans la positive!
Bon dans ce cas je prefere l'approche de Donald qui lui approche la main bien ouverte pour arreter le cheval dans son elan (vu pendant le stage avec un magnifique entier PS Ar un tantinet taquin)



Au fait Mathilde, tu pourrais nous donner la liste des livres qu'il a conseille? Je suis sure d'en avoir une grande partie... mais j'aimerai connaitre ces conseils!

Valilith a écrit:

C'est utilisé dans la méthode Parelli, par exemple pour le franchissement d'osbtacle. Tu mets le cheval au trot en cercle et tu l'emmène devant un obstacle.
S'il le franchit, tu l'arrêtes : récompense
S'il ne le franchit pas, il continue à tourner : il est responsable se son choix. Toi tu n'agis pas. Tu lui montres juste la solution en l'emmenant devant l'obstacle. Et tu ne le grondes pas s'il ne le franchis pas.

Non ça c'est du renforcement negatif: tu rends l'endroit avant l'obstacle inconfortable, et le passage de l'obstacle confortable.

La methode Parelli, comme celle d'Andy Booth et la Cense ( son ancien disciple) est basée sur le principe du confort / inconfort.

Ce que j'aime chez Donald NEWE c'est justement le depassement de cette dualite basique. On cree le lien avec un etre vivant, on le considere comme un etre doué d'intelligence capable de reflexion pas juste un truc capable de reflexe
Je ne sais pas si c'est tres clair:scratch:

Pour approfondir les differentes methodes d'apprentissages, je vous conseille le livre L'apprentissage unifié de Rosario Consentino
Dans ses premieres pages il explique bien les differences entre les differents renforcements, Pavlov, et plus:study:

Tant que j'y suis, pour apprendre à jouer avec son cheval je n'hesite pas à vous conseiller le livre de l'excellent Max Lecaille le paradis à cheval

( je l'ai peut etre pas dit dans ma presentation, je suis une maniaque des livres!!!)

J'ai du mal à saisir la nuance, je crois. Il faudrait vraiment approfondir ça. Surtout savoir comment tu travailles, du coup. Comment tu expliques une chose au cheval?

Passionnant!!!!!!!!!!!!ça donne envie de rencontrer ce Mr!!!! et j'en aurai grand besoin......... car apparement j'en fais pas qu'un peu des conn....ies!!

voici le lien pour son site:
http://www.equinebehaviour.com/fr/accueil.html

Nath-06 a écrit:

Il n'a pas cité ses sources scientifiques mais je l'avais deja lu dans les livres de Daniele GOSSIN, je crois dans son livre "aptitudes mentales du cheval"

Oui je me souviens l'avoir lu dans ses livres aussi (je vais m'y replonger d'ailleurs) et puis si tu entends parler d'autres bons livres qu'il conseille, je suis preneuse !!! (J'adore aussi lire:study: ) Sur ce, je vais aller me replonger dans mes bouquins histoire de faire quelque chose de constructif de mes vacances.