Javanaise, qui va passer pieds nus... bientôt !

Comme je le mettais dans ma présentation, j'aimerais passer ma petite arabe en pied nu, mais je me pose beaucoup de questions ; j'ai hâte et j'ai peur en même temps (j'avoue que d'avoir vu les pieds de Pouilloux péter m'avait un peu fichu la trouille...).
Je fais un post ici pour ne pas ouvrir 50 topics, comme ça tout sera regroupé.

Au dernières nouvelles, je pensais attendre le printemps prochain pour franchir le pas, je trouvais que c'était la période la plus "judicieuse" : bonne pousse de la corne, sols portants mais pas trop durs. Seulement, je n'en peux plus d'attendre !!! J'aurais peut-être l'opportunité de la déferrer fin juin (elle sera suivie par un pareur professionnel), mais le faire en été ne me semblait peut-être pas la meilleure période... Une pro que je connais, qui a elle aussi ses chevaux pied nu, m'a dit que tous les déferrages qu'elle avait vus en été s'étaient toujours mal passés...
Ah oui, j'ai oublié de le préciser, elle est seulement ferrée aux antérieurs.

Bref, je suis un peu perdue, pressée de le faire, mais peur aussi de faire des bêtises et que cela se passe mal alors qu'en ayant attendu quelques mois de plus, cela aurait été mieux...

Qui qui veut venir se griller ses neurones avec moi

je pense que si ça doit casser, ça va casser peut importe le moi!

Tepee a été déférrée en septembre et n'a eu aucun éclats, ça dépend des pieds

Je pensais comme toi, le printemps plus grande pousse de corne, terrain sec et non gadouilleux... J'ai eu la chance de ne pas louper le coche et de me jeter à l'eau ce printemps même... mais en y réfléchissant bien, j'y j'avais été prête psychologiquement à un autre moment de l'année je l'aurais fait...

Il faut être prêt à y aller doucement avec son cheval, alors le printemps quand tout le monde sort en balade c'est pas forcément évident de résister... c'est déjà pas toujours évident psychologiquement le déferrage car le cheval n'est pas très à l'aise quelques semaines voire quelques mois... alors si en plus tu te rejoute de la frustration...

En fait pour déférrer il faut surtout être prêt et fort psychologiquement après moi je trouve que la saisson est secondaire...

En plus personnnellement quand je me suis renseigné sur les pieds nus et une fois ma décison prise j'ai eu du mal à attendre une semaine que le maréchal vienne lui faire sauter les fers, alors attendre quasiment une année je n'imagine même pas !!!

Et puis quand je vois les dégats occasionné sur les pieds de ma jument par seulment deux ans de ferrure dans sa vie... je me dis attendre un an de plus c'est de la folie... bien entendu il faut être prête... comme le dit si bien Valilith tous les chevaux peuvent être pieds nus mais tous les cavaliers ne peuvent pas avoir des chevaux pieds nus... c'est une grande remise en question... enfin toujours... pour moi ça l'a été... d'ailleurs j'ai même quitté le mors peut de temps après... quelques jours...lol...

Bon courage à toi et n'hésite pas à poser des questions... ça fait du bien d'être épaulé et soutenu...

Euh on peu avoir des petits clichés de ta miss...
Moi j'aime bien les photos...

moi je pense que tu es mûre à point.
tu connais les difficultés que tu aura peut-être à affronter.
et puis on va se serrer les coudes.
et puis moi j'aime bien ce forum. j'y ai trouvé de bons conseils.

Merci beaucoup les filles pour les réponses !

Je crois que le plus dur en fait, c'est vraiment de se sentir isolée et de ne pas être soutenue dans la démarche (enfin j'ai ma Moon quand même ! ). Le pareur nous avait avertis, mais je ne pensais pas que je le rensentirais aussi vite (mon maréchal a été trèèès désagréable quand je lui ai fait part de ma décision ; qu'il ne soit pas d'accord, ok, je le conçois sans problème, mais de là à être à moitié méprisant avec les gens... 'fin bref) ; MDR, j'ai l'impressions d'être dans une thérapie de groupe !

Ce qui me fait le plus peur en été, c'est que ces petits petons fragiles vont se retrouver sur un sol dur, comme moi si j'allais pieds nus sur le goudron, aïe aïe aïe, je me dépêche d'aller dans l'herbe ou sur le sable ! Voilà si ça se passe mal, je sais que je vais culpabiliser
Arf je sais, je ne suis pas une nénette pour rien !!

Pour les photos, donnez-moi quelques minutes, et je vous en mets !

Et voilà !

je te comprend il n'y a rien de plus difficile de voir son cheval mal à l'aise, voir qu'il a mal et ce dire c'est de ma faute, mais si elle fait sa transition sur un sol dur et cailloutteux et bien elle passera partout après les débuts serons PEUT-êTRE plus difficiles mais elle sera bien dans ses sabots

enfin après c'est toi qui dois le sentir

Ce qui est sûr c'est que si on est prêt dans sa tête, on franchit le pas sans tarder, peu importe la saison. Et ça devient tellement urgent qu'on n'en peut plus de voir ces erzats de ferraille que l'on veut ôter au plus vite. Et là on est heureux d'appeler le MF une dernière fois!
Ce que je veux dire, c'est que si, au plus profond de toi, defferer s'avère être une évidence, tu le feras au plus vite sans te poser de questions. Si on se pose trop de questions, on ne fait rien dans la vie car on se trouve toujours une excuse pour ne pas agir.
Tu sais, à priori l'été n'est pas forcément la plus mauvaise saison car la corne est dure et de ce fait le pied moins sensible, contrairement à ce qu'on peut penser.
Ce que tu pourras faire, justement, c'est faire marcher ton cheval sur le goudron qui est une surface douce pour les sabots et les chevaux aiment bien marcher dessus (je parle d'un goudron lisse et pas plein de gravillons bien entendu). Cela sera parfait pour aider le pied à durcir et relancer une bonne circulation sanguine.
Laisse ton cheval te dire où il aime bien marcher. S'il préfère les bas côtés, laisse-le faire. Vas-y progressivement.
Quant au fait que tu aies peur que ça "pète de partout", eh bien, surtout, il faut parer juste après le retrait des fers de façon à ramener la paroi au niveau de la sole et d'arrondir à la râpe. Ainsi, rien ne dépasse et rien (ou presque) ne se casse. Et si ça casse, tu râpes, mais c'est pas dramatique, ça repousse, et si ça casse, c'est que ça en avait besoin.
Courage!
Si tu es décidée dans ta tête, ça représente déjà 50% de la réussite.
Et puis, on est là, alors, vas-y!

j'adore la tête qu'elle fait sur la troisième photo, à l'approche de l'obstacle !

Agathe a écrit:

Je crois que le plus dur en fait, c'est vraiment de se sentir isolée et de ne pas être soutenue dans la démarche (enfin j'ai ma Moon quand même ! ). Le pareur nous avait avertis, mais je ne pensais pas que je le rensentirais aussi vite (mon maréchal a été trèèès désagréable quand je lui ai fait part de ma décision ; qu'il ne soit pas d'accord, ok, je le conçois sans problème, mais de là à être à moitié méprisant avec les gens... 'fin bref) ; MDR, j'ai l'impressions d'être dans une thérapie de groupe !

La réaction courante des maréchaux ferrants en somme, aigris de perdre un client de plus . C'est bien que tu constates la façon dont la profession nous considère avec nos soi-disant méthodes de hippies. La filière cheval ironise tout le temps sur le pied nu en parlant d'un phénomène de mode et non des résultats. Pour ma part je ne chercherai plus jamais à remettre des fers ou à en mettre tout court aux plus jeunes de mes chevaux.

Les "Si ça marchait on le saurait depuis longtemps" ou "on a toujours fait comme ça et on ne va pas changer maintenant" ou encore "vous verrez, vous reviendrez nous voir" sont monnaie courante chez les professionnels de la filière. Mais auraient ils oubliés que la ferrure est une invention récente (1000 ans)?
Comment les grecs et les romains ont-ils conquis leurs empires, et les autres? Certes ils ont dû parfois stopper leurs campagnes après de trop longues marches mais après combien de Km? Pour ce que l'on fait aujourd'hui avec nos chevaux la ferrure n'est absolument pas nécessaire. C'est bien cette réalité qu'ils omettent de dire.

Une petite preuve historique?:


De l’écurie, de la nourriture et des moyens de durcir le sabot.

Quand, ayant trouvé un cheval à son goût, on l’a acheté et mené chez soi, il convient de placer son écurie en un endroit de la maison où le maître puisse le voir très souvent. Il est bon aussi que l’écurie soit construite de manière qu’il soit aussi difficile de dérober la nourriture du cheval à son râtelier que celle du maître à son office. Négliger ce soin, c’est, selon moi, se négliger soi-même ; car il est évident que dans les dangers on confie sa vie à son cheval. Il est bon d’avoir une écurie bien fermée, non seulement pour éviter le vol du fourrage, mais encore parce qu’il est plus facile de voir quand le cheval éparpille sa provende. Quand on s’aperçoit de ce dégoût, c’est la marque que le cheval, ayant trop de sang, demande à être soigné, ou que, fatigué, il a besoin de repos, ou qu’il a une indigestion d’orge, ou qu’il couve quelque maladie. Or chez le cheval, comme chez l’homme, tout mal est plus facile à guérir à son début que quand il s’est invétéré ou que la cure a été manquée.

S’il faut s’occuper de la nourriture et des exercices du cheval pour le rendre robuste, il faut aussi soigner ses pieds. Une écurie humide et unie gâte même les sabots bien conformés. Pour éviter l’humidité, il faut lui donner de la pente, et, pour qu’elle ne soit pas unie, la paver de pierres à peu près de la même grosseur que le sabot. Une écurie ainsi pavée durcit en même temps les pieds des chevaux qui s’y tiennent debout.
Ensuite le palefrenier doit faire sortir le cheval pour l’étriller et le détacher de la mangeoire après le déjeuner, pour qu’il ait plus de plaisir à venir prendre son dîner.
Le meilleur moyen d’arranger sa cour pour lui fortifier les pieds, c’est d’y verser pêle-mêle quatre ou cinq tombereaux de pierres rondes, grosses comme les deux poings et du poids d’environ une mine, que l’on enfermera dans une bordure de fer, pour qu’il ne les éparpille pas. Le piétinement sur ces cailloux aura le même effet que s’il marchait sur une route pierreuse tous les jours pendant quelques heures. D’ailleurs, quand on l’étrille et qu’il chasse ses mouches, il se sert nécessairement de ses pattes, comme s’il marchait, et les pierres ainsi répandues lui durcissent les fourchettes [4].
On doit prendre le même soin pour lui rendre la bouche tendre que pour lui durcir ses sabots. Les mêmes moyens attendrissent la peau de l’homme et la bouche du cheval.

Agathe a écrit:

Ce qui me fait le plus peur en été, c'est que ces petits petons fragiles vont se retrouver sur un sol dur, comme moi si j'allais pieds nus sur le goudron, aïe aïe aïe, je me dépêche d'aller dans l'herbe ou sur le sable ! Voilà si ça se passe mal, je sais que je vais culpabiliser
Arf je sais, je ne suis pas une nénette pour rien !!

Rassures toi, il n'y a pas que les nénettes qui culpabilisent lors de la période de transition. Il y a de nombreux moments ou tu devra marcher à côté de ton cheval, même si ça va bien. La construction de la nouvelle corne et la remise en place des éléments constitutifs du pied, barres, cartilage, os, tendons, ligne blanche, etc. est douloureux pour le cheval, d'autant plus que nous cherchons à accélerer le processus pour que ça soit finit au plus vite.

Merci pour les nouveaux messages !

Y'a pas à dire, j'ai hâte...!

Reste à voir si je trouverai un transport pour l'amener au stage de parage, ça serait vraiment top !

En tout cas, je vous tiens au courant !

Des news !

Après m'être posé beaucoup de questions, trouver des réponses puis changé encore, j'ai franchi le pas il y a trois semaines (alors que je m'étais décidée pour attendre le printemps saison que je trouvais la plus propice). Mais comme l'a dit Rikounette, quand on est prêt, on n'en peut plus d'attendre !

C'est Aurélie qui s'est chargée de déferrer et parer ma grosse, et là on a découvert, presque sans surprise vu son état qu'elle faisait un début de fourbure

Côté pieds, Aurélie a trouvé qu'elle avait une bonne corne, de bons pieds en général (contrairement à ce que le maréchal affirmait ) mais il y avait bien-sûr des corrections à apporter. Elle avait notamment les antérieurs bien trop longs, avec les talons fuyants.
L'antérieur droit est contracté, il apparaît beaucoup plus étroit et long que le gauche, qui est beaucoup plus long.
Au niveau des aplombs, on la sent serrées de devant.
(Aurélie si tu passes par là, n'hésite pas à me corriger si je raconte des aneries !).

J'ai été vraiment très contente, j'ai pu poser sans complexe toutes les questions qui me passaient par la tête, même celles qui me semblaient un peu neuneu
Aurélie m'a bien expliqué ce qu'elle allait faire, et j'ai même fait un roll sur un postérieur sous haute surveillance ("faut vraiment que je le fasse ? Non mais parce que je ne maîtrise pas des masses hein ), avec les explications en temps réél et tout, la grande classe
Une très bonne pédagogue donc


Côté de l'évolution des pieds, juste après le parage elle faisait le zouave car était séparée des copains ; fallait la voir trotter et galoper dans l'herbe ça faisait plaisir à voir !

Elle est restée sensible quelques jours sur le dur, mais tout de suite nickel dans l'herbe.
Je l'ai sortie quotidiennement marcher sur l'herbe puis le bitume pendant deux semaines. Au bout de ces 15 jours, elle écrabouillait les tout petits gravillons sur le côté de la route sans même sans apercevoir, un vrai bonheur !
Après visionnage de vidéos au chef, j'ai le feu vert pour la remonter donc on y va tranquillement depuis une semaine, dans le pré ou dehors. Dans les chemins elle ne cherche pas l'herbe, mais se cale dans les traces de tracteur en terre bien dure.

Bref vous l'aurez compris, je suis ravie.
Très surprise qu'elle n'ait pas été plus sensible que ça, mais je ne vais pas me plaindre hein
Par contre je fais quand même super attention, pas envie d'avoir un retour de bâton.
Y a t-il des chances pour qu'elle devienne plus sensible dans quelques semaines ? Ou alors je peux considérer que c'est ok, et que ça ne pourra aller qu'en s'améliorant ?

Je vous prépare les photos

Photos avant déferrage :

Et un boudin sur pattes, un !






Antérieur Droit :











Postérieur Droit :








Postérieur Gauche :









Antérieur Gauche :

Pendant le déferrage, on a une petite surprise





En tout cas la principale intéressée se tient toute seule et est bien sage





Et de un !













C'est le grand stress
(C'est un Orangina que j'ai dans la main hein ! )





Après l'effort, le réconfort !





Malheureusement pas d'autres photos des pieds après le parage, j'en ai fait d'autres, mais qui datent à J15, je les mettrai dans les prochains jours.

dis donc... une remarque me vient qui n'a rien à voir avec les pieds... quoique...

elle a quand même bien perdu ta belette...
elle avait commencé à perdre avant de revenir au pré et elle a continué doucement. on s'en rend compte à voir ces photos.

j'adore la dernière... il est douillet le cul de mon rouquin...

Oui c'est ce que je me suis dit aussi

Mais c'est vrai qu'à la voir tous les jours, on s'habitue aussi à voir le gros bide qui dépasse
Comme quoi la prévision de deux mois mini pour la faire perdre un peu aura été bien calculée !

Bonjour les filles,

La sensibilité des chevaux est principalement en rapport aves la capacité des pieds et l'alimentation.
Par exemple, si tu vas au-delà de la capacité des pieds, la juments va montrer une gene qui se transformera en une sensibilité de plusieurs jours (voir plusieurs semaines) si tu insistes trop.
Pour eviter cela, soit tu es patiente, soit tu peux mettre des hipposandales (en sachant que ce n'est pas encore la panacée).


L'alimentation est aussi extrement importante.
Si ta jument devient sensible d'un seul coup alors que tout allait bien, particulierement au printemps ou en automne, il s'agit propablement d'une legere intoxication au sucre.
Les chevaux ferrés ne montrent rien (sic) mais les pieds nus vont le dire tout de suite! Pour eviter cela, DIETE!! Pas d'autre choix. Et encore éviter les prés rasés avec du trefle.

Petite astuce : depuis une petite semaine, j'ai mis des cailloux sur l'aire de préparation de mes chevaux (aménagement du pré trop compliqué pour moi). Ils y restent à l'attachent le temps que je les prépare pour monter ou tous les soins.
Eh bien, c'est fou. En une semaine, ils appréhendent déjà beaucoup de marcher sur les chemins cailloutteux! Pour l'instant c'est au pas mais la progression est assez saisissante. Solution pas trop compliquée, pas trop chere et efficace apparemment.

Oui, ces graviers pas trop gros, c'est très bien. Ca sollicite le pied en douceur, j'ai déjà constaté de bons résultats sur ma jument quand son abri a été rempli de "tout venant", dans sa première pension.

Attention à l'alimentation et au risque d'obésité...Le surpoids est l'ennemi des pieds nus !
1 effet mécanique : trop de poid à porter pour le sabot
2 effet métabolique avec le risque de fourbure

Le surpoids est l'ennemi du cheval en général.
c'est bien pour ça que Agathe a pris des mesures conséquentes pour que ça Petite perde du poids.
même s'il a fallu pour ça qu'elle change de pension.


en attendant, on a deux fourbus et une grosse dondon en voie d'amaigrissement au régime au pré des rouquins...

et du coup, Agathe, lancée sur la voie du "il-faut-faire-attention-à-son-poids" essaie de me mettre au régime aussi et de me confisquer mes apéros... sniff...

Merci les filles pour les messages et les conseils !


Concernant le poids de la petite grosse, ça fait des années que je la surveille, dans ma toute première pension on y faisait très attention.
Dans la dernière où j'étais, c'était plus dur, je crois que les gens n'avaient pas trop conscience du fait qu'un arabe trop gros fait plus de dégats qu'un trotteur trop gros par exemple, il n'y a pas la même carcasse pour supporter le surpoids, et puis à la base ce n'est vraiment pas prévu pour être trop gros (tous les chevaux vous me direz, mais eux particulièrement).
Enfin voilà, pas d'inquiétude à avoir, j'ai bien conscience qu'il faut la surveiller de près, elle est donc chez Moon pour deux mois le temps de perdre un peu, puis ira dans une nouvelle pension en septembre où l'on fait très attention au poids des chevaux, d'ailleurs ils sont tous pieds nus là-bas la responsable fait de l'éthologie, je ne pouvais pas rêver mieux !


Akisilili : pour le moment j'y vais tranquillement, j'alterne travail à pied dans le pré, avec des petits temps de trot pour la remettre gentiment en souffle, et des sorties en extérieur ; avant hier c'était le max, je suis partie une petite demi-heure, dont 10 minutes à pieds, et le reste monté au pas, avec quelques mètres de trot pour voir comment elle se comportait. Ca a roulé nickel, mais je ne ferai pas plus pour le moment, je sens qu'à la fin, elle fatigue un peu (et pourtant je fais demi-tour avant qu'elle ne me le dise, parce que si je l'écoutais, on irait plus loin !). Et au niveau des pieds, aucune sensibilité

Sinon c'est clair que c'est nickel ton aménagement en cailloux ! Moooonnnn !!!
Et ton petit grisou, c'est quelle marque ?

attends !!! râle pas !!! les cailloux, y z'arrivent normalement cet été...
mais comme c'est quelqu'un qui me rend service je ne peux pas me permettre de grogner...