Cheval qui ne respect pas en main

Salut,

Respect=confiance.

claque=punition=incompréhension=inconfiance....

Je suppose, que si t'arrache la longe, te trimbale et se pointe quand tu le contraint (claque ou "coup de sonnettes") , tu ne doits pas toi même être en confiance avec lui, ce qui est normale...

il pourrait te bousculer ou te marcher dessus...

il y a donc une crainte de ta part, qui se répercute sur lui.

De part ton comportement avec lui, je suppose (mais on est tous passer par là.... Roll Eyes ) que tu "l'évite" et que tu t'esquive pour pas te faire bousculer...

en un mot: il t'as dominé.

ou sa place hiérarchique par rapport à toi n'est pas vraiment fixé.

La crainte, les mauvais comportement à pied (claque, esquives, accélérer avec lui et les attitudes corporelles...) ne font que renforcer son incompréhension et finalement peut être son stress ou son mauvais comportement à lui.

Tu dois reprendre à zéro, avant que cela ne dégénère. (coup de pied, ou franche bousculade, voir morsure...)

Apprendre le respect, ne veux SURTOUT PAS dire obéissance et soumission. (en terme "cheval")

La fermeté et les punitions sont à ranger au placard.

de même qu'il ne faut surtout pas tomber dans l'excès inverse du "hou, il est mignon le petit.... quel farceur, il me passe dessus quand j'ouvre la porte..." Grin

Le licol en cordelette, malgré tout ce qu'on peut entendre à son sujet, est un moyen TRES efficace pour bien se faire comprendre du cheval.

c'est un outils qui peut s'avérer dangereux, car il fait mal quand ça tire et est conçu pour être très solide. une prise de longe avec un licol étho. peux très mal se terminer. (d'où le couteau à la ceinture de certain...)

Il a l'avantage de ne peser que quelque grammes pour ceux qui sont bien étudié.

Sont principe: quand tout vas bien, il est inexistant, et quand tout vas mal, il est très inconfortable...

Les chevaux, apprennent très vite (avec des gestes et des comportements adaptés) à céder à ses demandes puis à "suivre" les sensations.

Tu tires, inconfort.... tu suis, confort...

ça c'est pour l'outil.

Pour ce qui est du "comportement".

il te faut remettre ton cheval (ou poney) en confiance par rapport à toi.

tu doit donc en quelque sorte "l'aimer". c'est kon à dire, mais c'est au sens littérale du terme. Les couvertures, les bonbons, les filets à museroles croisés avec muselaines, les pensions à wattmiliards etc, n'ont RIEN à voir avec la relation qu'on peut instaurer avec son cheval.

il faut instaurer des GESTES et des comportements que les chevaux utilisent.

pour faire simple.

"Se dire bonjour" ---> aller voir son poney, doucement, sereinement, sans AUCUNE sorte de stress ou d'arrière pensé, car sinon, c 'est pas la peine.
Lui tendre le dos de sa main, pour "qu'il sente".
Certains, voudront vous sentir le nez ou l'haleine... Grin c'est normale, c'est comme ça qu'ils se reconnaissent...

une fois que les "présentations" sont faites. On peut passer aux petits gestes d'amitiés, qui sont "Les gratouilles"!

La gratouille, EST LE TRUC qui fixe l'amitié entre chevaux.

elle peut être absente du comportement du cheval, car privé de contact sociaux "équins" le cheval perd de ses instincts.
J'ai remarqué que une fois, "la gratouille" instauré avec mes shets, ils se sont mis PROGRESSIVEMENT à la pratiquer entre eux... et ceux seulement après 3 ans de cohabitations...

Mes chevaux de club, aussi, ont commencé à se gratouiller aprés, que je l'ai pratiqué souvent avec eux... Shocked

Moi je pensais que c'était un truc inné, qui se perdait pas, mais en fait , si.

DOnc, la gratouille, permet de renforcer la relation qu'on a avec le cheval. De faire baisser son stress et le recentrer sur quelque choses de positif. le récompenser. et aussi, de le soulager de ses démangeaisons.... Wink

éviter, de lui caresser le nez, la tête, les yeux, les oreilles... ou alors, que à titre ponctuel et une fois qu'il vous adonné l'autorisation. (confiance...)

de plus, il faut le faire d'une manière "comportementale" car si on "le fait mal", on sensibilise son cheval et finalement on lui apprend à ne plus se laisser toucher les oreilles par exemple ou la bouche... (vermifuges.....)

C'est petits gestes anodins et surtout l'état d'esprit dans lequel ils sont fait, vont conditionné de 60 à 80% du travail et de la relation que vous aurez avec votre cheval.

Trop de papouilles, de caresses, et de bisous, seront inefficaces, inutiles et souvent source d'inconfort pour eux.

Il ne faut pas "penser en homme", mais savoir ce que les chevaux aiment et font. C'est complètement différent.

Une fois donc, que son poney, vous perçoit comme un "congénère sympathique" et sans stress inexpliqué. (gestes brusque, voix hautes ou cries, peurs ou craintes, envies de domination..... ) ET qu'il aura sur la tête un outils de communication CLAIR.

on pourra sortir, pour voir ce qui se passe dehors.

Le travail à pied commence chez lui.

le poney DOIS vous regarder quand vous arriver chez lui... au pré ou dans son boxe. Vous devez avoir le contrôle de ses hanches. il doit vous regarder sereinement et pas dans la crainte d'une claque inopiné car il aura bougé une oreille...

C'est plus facile de mettre un licol sur la tête, que sur la croupe...

Bref.

"comme dit l'autre " il vaut mieux voir 2 yeux et 2 oreilles, que 2 postérieurs" Grin

seconde chose, on part pas tant que c'est pas le moment.
Tout comme le montoir, après la mise du licol, c'est pas la fête.... On se barre pas brouter, ou cavaler dans le couloir...

On attends sereinement. Sereinement? Impossible diront certains! " il a pas vue pépétte" ou il connait pas truc muche, "la terreur des bac s à sable".... Cool

Mais, si, c'est tous les même.... et dans un climat de confiance mutuel, on a moins de surprises, car le cheval même jeune, même chaud bouillant, même entier, DOIT avoir la confiance, et le respect nécessaire pour être sereinement avec vous et pas vous décalquer contre le mur ou vous trainer sur le chemin...

Sérénité rime avec amitié...

Plus vous aller être sévère ou laxiste et moins les choses seront simple et calme. Sévère et laxiste, n'existe pas chez les chevaux.... ils sont tout le temps JUSTE et impartial en gardant un comportement hiérarchique clair. (sauf changements...)

Le licol , mis, on sort et on veille à ce que la bestiole passe pas devant. Le "leader" (vous) devient le guide... et le cheval vous suit sereinement, à VOTRE rythme.

Pas question de se dire, il est ceci, il est cela... si il veux aller devant ? pas de problème... VOUS ne bouger pas et ils vas passer devant.... mais dans un geste souple et calme, il vas faire un tour autour de vous. et vous continuerez votre chemin "comme si de rien n'était". Il recommence? 2 tours..... paniproblème patron!

il faut rester calme, en toute situation, car le stress humain, ou la colère perturbe VRAIMENT les chevaux et modifie leurs comportement.

C'est pas facile. Et "quand on ne sait pas" ou "qu'on est pas sur", le doute s'installe et finalement la crainte suit...

Le cheval ne permet pas cela... ou alors, c'est déjà un papy ou un cheval de club, prêt à tout, même à pouvoir supporter les crises de panique ou de parano d'un touriste en short.... Grin

Et finalement, on même pas encore arrivé dans la carrière!

Rendez vous compte du Fossé qu'il peut y avoir avec un cavalier qui vas mettre une baigne à son cheval (parce que le loulou à bougé une oreille lors " de la violation de domicile en règle") pendant son coup de brosse rapide.... qu'il mets en gueulant pour discuter avec la copine du boxe d'à côté.... arrivé en trombe, car "il est pressé"....

Une selle, un filet, et hop, on tire la dessus 4 m et on saute dessus...

Undecided

C'est sur... il peut y avoir le Likit, la Weatherbeeta à 300 euros.... la tonte au sabot chirurgicale, la dernier Delgrange Partition, taquets coupé, double matelassure et cartiers avancé.... et le dernier filet Godignon avec une embouchure Cyprium....

Le cheval , LUI, il s'en fout de tout ça....

Perdu, dans un espace de 9 m².... il est comme un lion en cage.

Si en plus, la seul personne avec qui il censé pouvoir créer un lien affectif, (oui, les chevaux tissent des liens affectifs, entre eux surtout, mais faute de mieux, avec tous ce qu'il peuvent trouver, car c'est un impératif ) Lui gueule dessus en gesticulant, sans prendre le temps de rien, et commence direct la relation par une bonne séance de RA.... Undecided

Même si , il y a une caresse après un joli saut, ou un sucre après la séance.... Tout ça, c'et des réflex HUMAIN... qui n'ont rien à voir avec un comportement équins.

Tout les problèmes relationnels ou d'entrainements qu'on les cavaliers viennent de là...

Le relationnels et le comportementale.

Oui, on peut monter son cheval en bride, ferré, et tondu.... on peut....

On peut tout faire.

On peut faire n'importe quoi et même faire en sorte que ça devienne banale... (le rolkur, le palio, le débourrage au piquet ou l'hébergement en stalles..... )

Les défenseurs du sports et des techniques traditionnels auront toujours le même arguments... L'argent, les impératifs sportifs ou financiers... la non généralisation... ( c comme les BONS chasseurs et les MAUVAIS chasseurs...) , que c'est pas le mors qui est mauvais, c'est la mains... que c'est le pas fer qui est néfaste, c'est le maréchal qui fait mal sont travail... et que finalement, l'équitation comportementale, c'est pas de l'équitation et puis ça suffit. on fait ce qu'on veux! na!

Tout ça pour dire...

Que de mon petit Caramel (shetland palomino dressé à coup de lattes) aux Chevaux de l'élevage D'ouilly..... en passant par les trottou à la geule en l'air, les pur à la gueule par terre, les SF planté, et les mélanges explosifs....

On peut SOUVENT (presque tout le temps) s'en sortir avec le travail comportementale MAIS surtout en mettant en place une relation privilégie avec l'équidé auquel ont à faire.

Oui, les pros, ne le font pas (quoique certain si...), oui, dans les courses non plus...

Mais, l'exploitation commerciales et mercantiles du cheval enlève toute possibilité de sentiments.

Bien souvent, dans la filière cheval, ceux qui vivent le mieux, sont ceux qui touche à la filière viande....

Moins y a de sentiments, plus c'est rentable...

Je commences toujours mes "prises de contact" par la présentation au boxe et les gratouilles.

et je pars dehors.

les lieus confinés et endroits clos, sont aussi une source de stress.
Pour les poulains, ou les jeunes, je fais le tour du propriétaire, en main. Ils vont où ils veulent... ils me guident.

Le "tour du propriétaire" est super important. C'est ce que font les chevaux dans un nouveau pré, à chaque fois.

ils repèrent leurs espace. Géographiquement, ils sont très fort, mais l'inquiétude des nouveaux lieu peu être très forte. Prendre une demie heure pour faire bien le tour de leurs nouveau milieu permet d'être plus à l'aise, plus rapidement.

Les bruit, odeurs et "trucs" seront reconnu. Le comportement "avant" et "après" est flagrant.

De plus, la ballade en main est le moment privilégié pour l'apprentissage du "mené en main", qui et la base de la confiance et du respect, tout en sachant céder au licol. (suivre, tourner et s'arrêter.)

A pied, tout est plus facile.

Bon, je continue.

On a pris contact, on s'est accepté, on a fait le tour du propriétaire et finalement, à pied, on peut cohabiter sereinement.

voilà.

ça, c'est déjà, la moitié du boulot de fait et ce pour n'importe quel cheval, jeune pas jeune, cher pas cher, etc...

L'acceptation au boxe ou au pré, et la confiance en main, conditionnent la possibilité de monter sereinement.

"Se faire accepter", c'est la règle.

A distance, puis de plus en plus prés, voir accepter de se coller, de se frotter... (permet les soins, le ferrage, le parage, le pansage...).

Ne plus avoir de stress.

Puis, accepter le lien physique qu'est le licol et la longe.

un grand sage à dit " quand tu mets un licol sur la tête d'un cheval, il pense que tu lui mets sur (autour de) ses pieds ".

voilà un concept intéressant.

relié au fait que les chevaux sont des claustrophobes né, ça explique pas mal de chose concrète.

Accepter le licol et la pression psychologique qu'il entraine chez le cheval, d'être "relié" à un homme...

Si vous avez "raté" l'étape d'avant... comment votre cheval vas pouvoir accepter d'être "obligé" de vous suivre et d'être "relié à vous" physiquement?

ça peut dégénérer... tire au renard, se cabre, embarque en main, tire, encense... etc...

L'acceptation psychique PUIS physique est hyper importante, car elle permet de se passer de moyen coercitif pour faire en sorte que le cheval reste avec vous...

et ça commence dès le premier regard, dès la première gratouille... faire en sorte d'être le plus polie et le plus agréable possible avec lui, pour que , quoi qu'il arrive, il reste avec vous! avec ou sans licol, avec ou sans bride, à pied ou à cheval...

La "connection" est un phénomène NORMALE et naturelle chez le cheval.

Un cheval se connecte naturellement à sa mère. il l'a suivra d'ailleurs en liberté.... puis il pourra se connecter à un autre camarade ou à un troupeau, ou en reprise, il se connectera à celui qui sera devant lui...

Certains chevaux, par manque de contact sociaux, se lient avec un congénère et deviennent inséparable.

L'homme, peut "profiter" de ce comportement et l'utiliser pour créer un lien et une bonne relation avec cet animal.

certain utilisent même l'imprégnation précoce, qui est de toucher et gratouiller le poulain dès sa naissance....
Les éthologues pensent avec raisons, que c'est très néfaste au bon développement du poulain.
Il est même fréquemment constaté que les mâles élevé au biberons deviennent dangereux, car la barrière inter espèce saute, et l'homme est inclus dans les rivaux sexuelle... Undecided

L'acceptation du l'homme et du lien physique, permet d'apprendre à rester ensemble.

Plus on sera honnête et source de joies, plaisirs, nouvelles sensations, etc plus le cheval sera content de partager des moment ensemble.

A aprioris, les chevaux ont un cerveau d'hyperactif... ils cogitent et analysent tout ce qui se passe autour d'eux, tout le temps.

Moins le cheval aura eût de stimulation tôt dans sa vie et plus les nouvelles choses, sensations, situations etc, seront une source de stress pour lui. (compréhensions = stress)

C'est là tous le problème de l'apprentissage du cheval!

L'incompréhension, et donc un exercice nouveau par exemple sera ( ou pourra, car il y aussi des chevaux "blasés", mais c'est un autre problème) une source de stress...

Le stress peut bloquer le fonctionnement "normale" du cheval en le mettant en phase "je suis attaqué, je vais me barré".

Toute la difficulté des apprentissages et désensibilisations, c'est de capter les comportements et signaux corporels qu'il émets pour savoir à quel stade il en est, pour pouvoir lui faire vivre des nouvelles choses pour le rendre "plus intelligent" sans pour autant le bloquer et l'apeurer... Undecided

Surtout que, il enregistre MIEUX les mauvaises sensations ou peurs que les bonnes et les trucs agréable... (raisons de survie...)

Concrètement.

Si vous ne vous êtes pas fait accepté, dès le début, et que vous ligotez votre cheval, ""mais viens içi toi!"" , et que vous le trainez dans la douche.... ""bon, allez !!!!!! " et qu'il faut un coup de balai au cul pour qu'il rentre dans la douche.... Undecided

le bilan sera:
cet humain est stressé.... je le suis donc moi aussi, quand il arrive.
Plus on arrive prés de la douche, plus ça craint!!!
Horreur, il veut me faire entrer la dedans!!! au secour!
aie! il me donne un coup de balai! tant pis, j'y vais, dans cet endroit stressant où un stressé me donne un coup de balai...

c'est enregistré. Grin

Le cheval aura associé, humain stressé, douche et coup de balai.

c'est valable pour le van, le coin de la carrière, la douche, le solarium, etc... Undecided

C'est "petites crises" peuvent déboucher sur du stress quotidien et des coliques ou des ulcères... car combiné à une vie de "taulard" en boxe, les chevaux sont hyper fragiles psychologiquement. ils peuvent aller dans un sens, le stress ou dans un autre sens, l'inhibition... et avoir des problèmes comportementaux en fonction.

Le MENTAL.

là est la base de la relation.

Comme le dis Andy "Quand on enlève le licol, il ne reste qu'une seule chose, la vérité."

Comme c'est trop vrai!

Combien de personne pourrait se permettre de lâcher leurs chevaux sur un terrain de concours?

Que ceux qui n'ont jamais vue les postérieurs d'un cheval lâché au paddock me jettent la première pierre! Grin

Combien de personne courent pendant une plombe derrière leurs ânes au pré ?

La méthode La Cense parle de confort/inconfort.

Je pense que, lu au premier degrés et appliqué "sans réfléchir", ça peut mal se terminer...

Bien compris, et surtout pratiqué avec "amour", ça peut mener à des résultats exceptionnels! Mais les résultats peuvent arriver sans la méthode et juste avec de l'amour.... Roll Eyes

Confort/inconfort, oui, mais le tout dans une attitude correct et beaucoup de concentration et de détachement.

Détachement pourquoi?

Leurs cerveau d'hyperactifs qui les font analyser comme des super capteurs leurs environnement et nous même... provoque du stress. (je le dis et le répète, mais c'est là un point TRÈS important)

Le cheval recherche finalement, (et ça, ce n'est que mon analyse personnel lié à mon expérience et au fait que j'y réfléchie depuis 20 ans, mais je peux me tromper) UN CONFORT PSYCHOLOGIQUE.

l'arrêt de la stimulation. l'arrêt du stress....

Son organisme est basé là dessus, un stress, une réaction... un très gros stress, une très grosse réaction.

Le boulot comportementale, c'est déstresser le cheval et lui faire comprendre que en NOTRE compagnie, le stress est limité voir inexistant.

C'est pourquoi, certain cavalier classique qui AIMENT VRAIMENT leurs chevaux et qui sont de nature "cool", pensent que l'éthologie ou le travail comportementale ne sert à rien... CAR il le font d'eux même, sans réfléchir, de part leurs comportement un travail comportementale.

et que certains qui utilisent les 7 jeux ou le classeur la CEnse, sans trop savoir pourquoi, n'arrivent à rien, et concluent que ça sert à rien....

Par un travail ET surtout un comportement adapté, on peut arriver à "entrainer" le cheval à résister au stress seul (un peu) mais surtout en notre présence par sa faculté de connection.

un peu comme si il mettait son cerveau en connexion avec le notre... c'est une image, mais c'est pas très loin de la vérité finalement. Michel Robert, d'ailleurs utilise l'imagerie mental comme base de travail sur les barres car il pensent que finalement, le cheval peut comprendre une idée, en "captant nos signaux corporel"... tout comme le faisait le célèbre cheval de cirque HANS (voir Hans : le cheval qui savait compter).

Donc, le cheval comme "il sent une mouche sur son dos", peut sentir les plus fines sensations (les aides) et surtout interpréter en nous, tous les sentiments qui nous anime.

Les chevaux peuvent ressentir la peur d'un congénère à distance, presque sans y réfléchir... c'est une faculté qu'ont les herbivore pour pouvoir échapper aux carnivores.

L'acceptation du cheval de la présence de l'homme, du lien physique ou psychique par une connection poussé, et un comportement adapté, font que OUI, on peut mener un cheval en longe au pré sans problème, en licol ou en liberté...

et aprés tout ce travail à pied, en longe et en liberté, on applique MONTE ces comportements en allant dans le même sens....
En étant animé par cette même passion de communication et de partage, d'amour et de sincérité.
Avoir une relation Vrai, en demandant la permission et en avançant côte à côte et pas l'un sur l'autre.....

On peut se passer de Bride, de mors, d'éperons et tous ce bordel que les anciens ont mis au point, et ce pour différente raison pratique, ou idéologique.

Kerbidule, voilà un beau résumé auquel j'adhère complètement.

Comme le dit Parelli : "Aussi doux que possible, aussi ferme que nécessaire."

Quand la fermeté n'est plus nécessaire, c'est là qu'on atteint une communion incroyable. on passe dans un autre monde.

C'est pas facile à atteindre, et il faut se préparer à ressentir le désintérêt du cheval, qui est un beau miroir si on prête attention à l'image qui nous est renvoyée. Ce n'est pas toujours beau à voir, et on comprend que certaines personnes préfèrent se rassurer en s'accrochant aux méthodes traditionnelles. C'est bien plus agréable pour l'ego.

Mais quand on réussit, ne serait-ce que quelques secondes, à capter l'intérêt de ce merveilleux animal, on est le roi du monde.

Ca m'arrive parfois de tester, de lâcher ma jument et espérer qu'elle va rester avec moi. Des fois, cela fonctionne, des fois non. Ca fait partie, aussi, de l'intérêt de l'animal par rapport à la machine. On peut essayer d'établir un lien, et on peut parfois réussir au delà de toute espérance. Et le lendemain, il faut recommencer. Rien n'est totalement acquis et tout peut être remis en question, mais on progresse, lentement mais sûrement. La victoire la plus infime contre nos instincts respectifs qui permet un rapprochement entre 2 espèces radicalement opposées, n'est-elle pas la plus belle des victoires ?

Bonsoir

Je suis totalement en accord avec tout ce que tu as écrit par contre j'ai un méchant soucis avec mon entier... très mignon avec moi il se laisse manipuler, monter, tout dans le calme, relatif car c'est une ecurie ou il y a des juments, à 4ans on a encore du mal a garder son sang froid devant les beaux yeux de ces dames :-) mais par contre si quelqun d'autre s'approche c'est coup d'antérieur et morsures, je n'arrive pas à solutionner le problème car quand je suis là c'est un  "ange"....

Le soucis c'est qu'avec mon métier quand je suis en déplacement ils ont beaucoup de mal à le sortir, de plus il ne mange plus et devient quasi agressif.

Si quelqun a une idée je suis preneuse...

ker et Valilith j'ai trop aimé ce que vous avez écrit.C'est ça exactement ça et c'est dit avec beaucoup de justesse.
On est dans une société où on a plus le temps de rien faire. Il faut aller vite.La relation avec un cheval est quelque chose qui se construit sur du long terme et encore plus avec des chevaux qui ont un passif.
J'ai ma Loan depuis 2006 et je ne peux l'approcher et la toucher couchée que depuis cette année.
C'est un bon test pour moi qu'ils me laissent les toucher quand ils sont couchés au pré.
Je les habitue à être sur moi dès qu'il y a un souci.
C'est souvent que des petites cavalières viennent se frotter à terre à mon Sultan. On ne peut pas contraindre un tel géant.Il faut qu'il coopère.

Et on obtient ces moments de bonheur:

Je le gratouille et il me papouille la chaussure.
Pour moi tout faire en liberté est un bon test.On pare, on vermifuge, on vaccine et on soigne patte à jus et abcès avec les bains de pieds en liberté. Je les connais bien mes affreux mais ça demande du temps et de les avoir à côté de chez soi. le soucis c'est que quand je suis dans le pré, j'ai 4 pot de colle autour de moi et je ne peux pas bricoler....

Je déterre un peu le post désolé.
Mais KER, tu entends quoi par "La crainte, les mauvais comportement à pied (claque, esquives, accélérer avec lui et les attitudes corporelles...) ne font que renforcer son incompréhension et finalement peut être son stress ou son mauvais comportement à lui."

Et bien, cela veut dire : quand on va trop vite avec lui, quand on ne respecte pas le temps qu'il faut lui laisser pour comprendre ou accepter.

ah ok merci, j'étais parti sur autre chose moi...